Chronique
QUEEN + PAUL RODGERS - THE COSMOS ROCKS / Emi 2008
En 1995 sortait le dernier album de Queen (Made in heaven), un album posthume après le décès tragique de son emblématique chanteur Freddie Mercury. Depuis les autres membres vaquèrent à leur occupation : retraite pour John Deacon, groupe (The cross) et album solo pour Roger Taylor et albums solos pour Brian May, jusqu'en 2005, où les deux derniers encore en activité décident de former un ‘Super groupe’ avec Paul Rodgers connu pour son travail au sein de Bad Capagny, Free et The Firm (avec Jimmy Page). Après une grosse tournée mondiale (qui a donné naissance à un live et un DVD) nos 3 compagnons sortent ce nouvel album symbolisé par le respect, l’amour de la musique et l’amitié.
Avant de commencer cette chronique je tiens à dire qu’il ne faut pas du tout s’attendre à la suite des aventures de Queen, ici c’est belle et bien un tout autre projet, qui ouvre les hostilités avec un « Cosmos rockin’ » qui pulse bien. D’entrée la guitare interstellaire de Brian May fait des étincelles et Paul très en voix, envoie la purée. Un vrai régal sur fond de rock n roll à la Chuck Berry. Un début des plus rock, qui donne que de bonne sensation. Sans plus attendre « Time to shine » poursuit sur des faux airs de ‘Pinball Wizards’ des Who, avec quelques relents à la U2 loin d’être désagréables. Une chose de sur, le trio fait des merveilles proposant une musique personnelle et en aucun cas emprunté aux différents groupes de nos protagonistes.
Un bon mid tempo inspiré survient : « Still burnin’ » se joint du blues avec un Brian May extraordinaire. Personnellement je prends un immense plaisir à réécouter ce formidable guitariste (celui qui m’a donné envie de me gratter le manche). A noter un petit passage qui rend hommage à ‘We will rock you’.
Première ballade, en acoustique, pour « Small ». Un duo May/Rodgers parfait. Une atmosphère prospère et enchantée avec son magnifique refrain. Une sorte d’Hymne bienfaiteur universelle à reprendre en chœur. Début acoustique avec « Warboys » puis Brian déchaîne la foudre avec ce jeu et ce son inimitable. Paul de son coté fait des prouesses, un duo hors du commun, pour un titre prenant !
« We believe » débute de manière bien ambiante, une voix intense sur un fonds de synthé, puis la guitare arrive, tout en acoustique et nous offre notre deuxième ballade. Encore une fois une impression d’union se propage à l’écoute de ces hymnes musicaux. C’est avec un immense sourire que j’écoute « Call me », une sorte de blues sur fond de gospel tout droit sortie des bas fond des champs de coton, qui donne une pêche d’enfer. Un petit rappel des exercices des premiers Queen. Roger Taylor très présent dans les percussions s’en donne à cœur joie, tandis que Brian May fait étal de ses sons particuliers.
Attention place à un titre tout particulier : « Voodoo ». Un appel au sorcier sous forme de mid tempo bluesy qui n’est pas sans rappeler parfois le Rolling Stones de la fin 60’, début des 70’. Une réalisation toute soignée et bien évidemment réussit, qui donne des sensations fortes toutes particulières. 3eme ballade cette fois ci bien plus habituelle, avec « Some things that glitter ». Un moment tout doux, qui passe sans encombre et encore une fois peu faire penser par moments à Queen, ou Brian May en solo.
Maintenant c’est au tour du single de faire son apparition, « C-lebrity » au très bon riff de guitare. Un rock sauvage qui dénonce les Stars Academy, avec conviction. Un excellent titre avec son refrain tout en chœurs, qui ravira les fans de hard rock. 4eme ballade avec la déchirante « Through the night » sur laquelle Paul est sublime d’émotion. Les quelques interventions guitares sont touchantes et rendent cette chanson que plus poignante. Puis « Say is not true » que les fans connaissent déjà puisque elle avait était offerte à Nelson Mandela pour sa lutte contre le sida. Une autre ballade simple, en trio chant Roger, Brian, Paul. Rien de transcendant mais une bonne petite chanson sans arrière pensée.
Le rock, le vrai reprend ses droits avec un « Surf up…school’s out ! ». Sûrement le titre le plus décapant de cette galette à grand coup de guitare rock, d’harmonica fou et un rythme chaud, chaud. Avis de tempête en live.
Pour finir, une instrumentale « Small reprise » sur le thème de la première ballade fort plaisant, qui permet de terminer cette surprise tout en douceur.
Conclusion : voici une vraie pépite de vraie musique, un condensé d’idée délivré par un trio extraordinaire, qui nous donne chaud au cœur. Un immense plaisir que de réentendre ce florilège de musiciens qui ont fait les plus belles heures de la musique rock.
A découvrir d’urgence pour tous les amateurs de bonnes mélodies.
Avant de commencer cette chronique je tiens à dire qu’il ne faut pas du tout s’attendre à la suite des aventures de Queen, ici c’est belle et bien un tout autre projet, qui ouvre les hostilités avec un « Cosmos rockin’ » qui pulse bien. D’entrée la guitare interstellaire de Brian May fait des étincelles et Paul très en voix, envoie la purée. Un vrai régal sur fond de rock n roll à la Chuck Berry. Un début des plus rock, qui donne que de bonne sensation. Sans plus attendre « Time to shine » poursuit sur des faux airs de ‘Pinball Wizards’ des Who, avec quelques relents à la U2 loin d’être désagréables. Une chose de sur, le trio fait des merveilles proposant une musique personnelle et en aucun cas emprunté aux différents groupes de nos protagonistes.
Un bon mid tempo inspiré survient : « Still burnin’ » se joint du blues avec un Brian May extraordinaire. Personnellement je prends un immense plaisir à réécouter ce formidable guitariste (celui qui m’a donné envie de me gratter le manche). A noter un petit passage qui rend hommage à ‘We will rock you’.
Première ballade, en acoustique, pour « Small ». Un duo May/Rodgers parfait. Une atmosphère prospère et enchantée avec son magnifique refrain. Une sorte d’Hymne bienfaiteur universelle à reprendre en chœur. Début acoustique avec « Warboys » puis Brian déchaîne la foudre avec ce jeu et ce son inimitable. Paul de son coté fait des prouesses, un duo hors du commun, pour un titre prenant !
« We believe » débute de manière bien ambiante, une voix intense sur un fonds de synthé, puis la guitare arrive, tout en acoustique et nous offre notre deuxième ballade. Encore une fois une impression d’union se propage à l’écoute de ces hymnes musicaux. C’est avec un immense sourire que j’écoute « Call me », une sorte de blues sur fond de gospel tout droit sortie des bas fond des champs de coton, qui donne une pêche d’enfer. Un petit rappel des exercices des premiers Queen. Roger Taylor très présent dans les percussions s’en donne à cœur joie, tandis que Brian May fait étal de ses sons particuliers.
Attention place à un titre tout particulier : « Voodoo ». Un appel au sorcier sous forme de mid tempo bluesy qui n’est pas sans rappeler parfois le Rolling Stones de la fin 60’, début des 70’. Une réalisation toute soignée et bien évidemment réussit, qui donne des sensations fortes toutes particulières. 3eme ballade cette fois ci bien plus habituelle, avec « Some things that glitter ». Un moment tout doux, qui passe sans encombre et encore une fois peu faire penser par moments à Queen, ou Brian May en solo.
Maintenant c’est au tour du single de faire son apparition, « C-lebrity » au très bon riff de guitare. Un rock sauvage qui dénonce les Stars Academy, avec conviction. Un excellent titre avec son refrain tout en chœurs, qui ravira les fans de hard rock. 4eme ballade avec la déchirante « Through the night » sur laquelle Paul est sublime d’émotion. Les quelques interventions guitares sont touchantes et rendent cette chanson que plus poignante. Puis « Say is not true » que les fans connaissent déjà puisque elle avait était offerte à Nelson Mandela pour sa lutte contre le sida. Une autre ballade simple, en trio chant Roger, Brian, Paul. Rien de transcendant mais une bonne petite chanson sans arrière pensée.
Le rock, le vrai reprend ses droits avec un « Surf up…school’s out ! ». Sûrement le titre le plus décapant de cette galette à grand coup de guitare rock, d’harmonica fou et un rythme chaud, chaud. Avis de tempête en live.
Pour finir, une instrumentale « Small reprise » sur le thème de la première ballade fort plaisant, qui permet de terminer cette surprise tout en douceur.
Conclusion : voici une vraie pépite de vraie musique, un condensé d’idée délivré par un trio extraordinaire, qui nous donne chaud au cœur. Un immense plaisir que de réentendre ce florilège de musiciens qui ont fait les plus belles heures de la musique rock.
A découvrir d’urgence pour tous les amateurs de bonnes mélodies.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Queen + Paul Rodgers
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