Chronique

WITHIN TEMPTATION - BLACK SYMPHONY (Cd version) / Sony Bmg 2008

Faire une chronique pour un album live est une chose bien plus facile que pour un album normale. En effet, les morceaux joués sont déjà connus de l’auditeur, et il n’y a ‘que’ le son et la prestation des musiciens à juger. Et bien pour ce double album live, la chose sera bien plus différente car chroniquer un tel live peut être relévé comme un défi. Pourquoi ? Tout d’abord, le concert s’est fait dans une immense salle avec en accompagnement tout un orchestre philarmonique. Mais pas n’importe lequel, et encore moins le ‘petit’ orchestre pris par Manowar pour son concert au Earthshaker Festival. Ici il s’agit d’un des plus grand d’Allemagne, le Metropole Orchestra : choristes, musiciens en tout genre, chef d’orchestre… une pure folie sortie tout droit de l’imagination et des rêves du combo Hollandais de Within Temptation. Un grand rêve devenu réalité, et les moyens ont été conséquents.

Bien évidemment pour débuter tout concert il y a une intro annonçant l’arrivée imminente du groupe sur scène. Dans ces conditions, l’intro réalisée par l’orchestre dure prêt de 7 minutes et rien qu’avec ça je sais une chose : ça va être du gros, du lourd, du grand car rien qu’au niveau sonore c’est Monstrueux, tout ressort parfaitement, on peut distinguer tous les instruments, évitant un brouaha général qui aurait fait perdre de la qualité mais surtout de l’intensité au concert. Pour cette fameuse intro, c’est la chère de poule, la décrire serait vraiment difficile car seuls les musiciens confirmés et experts en musique classique pourraient l’expliquer correctement. Par contre, je vais me répéter mais c’est Magique.

Je vais maintenant procéder par étapes pour cette chronique, car faire du titre par titre ne servirait à rien, surtout pour un live, mais disons que je vais procéder par catégories.

Tout d’abord le son : les musiciens, le labels, les techniciens se sont vraiment sortis les doigts du c*l et les mains (argent) des poches pour tout faire en grand. Comme je le disais dans l’introduction, la prise de son a été très bien réalisée. Tous les instruments se distinguent : l’orchestre, et le groupe en lui-même. Sans compter la performance de Sharon qui cette fois-ci est dedans du début jusqu’à la fin. Il faut dire que la prestation du groupe au Hellfest 2007 m’avait bien déçue. Sharon était à côté du début à la fin, et les musiciens posés. Ici les conditions ne sont pas les mêmes, Sharon a eu le temps de se perfectionner durant la tournée de Heart Of Everything.
De temps en temps Robert prend la parole pour présenter plusieurs choses. Par exemple le fait que ce concert soit un rêve et qu’ils en reviennent pas encore de ce sold out, tout comme du public présent et dynamique. Sans parler de la présence q’un tel orchestre sur scène à leurs côtés.
On notera aussi un set acoustique et un titre en duo piano chant…. Un grand moment reposant où l’évasion est au rendez-vous.

Pour continuer à enfoncer les clous, et à nous faire virvolter à tout va, le groupe tout au long de ce concert qui fait presque 2h quand même, va nous offrir trois invités. Il y en a un dont vous vous doutez car il est quasiment obligatoire, il s’agit bien évidemment de Keith Caputo sur la chanson ayant donnée lieu au premier single de l’album Heart OF Everything… je parle bien sûr de « What have you done ». Et là quelle performance de Keith, il a une voix énorme et porteuse. Que c’est bon tout ça.
Le deuxième invitée, serait plutôt la seconde invitée en fait. Il s’agit de Anneke Van Giersbergen, une chanteuse hollandaise bien connue dans son pays. Et là encore le duo avec Sharon sortirait presque d’un conte de fées. Le rendu de « Somewhere » nous fait frissonner un maximum et là voix de Anneke raisonne et nous fait vibrer.
Le troisième invité ? Et bien il s’agit de George Oosthoek, qui pour Sharon est le meilleur vocaliste dans sa catégorie (voix bien gluturale) aux Pays Bas. Et il est vrai que sa prestation sur « The other half (of me) » est monstrueuse. Une voix puissante et porteuse collant parfaitement à l’image de cette bête avec la belle.

Pour parler d’un autre aspect du concert, l’on peut entendre retentir selon les morceaux de la pyrothécnie, se qui semble donner encore plus de grandeur au concert. Pour cela, il faudra visionner le dvd, qui bien évidemment va faire l’objet du chronique car (je l’ai déjà vu) il y a tout un tas d’éléments visuels supplémentaires… mais c’est une autre histoire.

Pour conclure sur ce double album live, c’est pour moi un des meilleurs albums live que j’ai pu entendre à ce jour. Les grands plats ont été sortis pour répondre au mieux à l’attente des fans et des de ceux qui voudraient découvrir ce groupe qui fait dorénavant parti des grands. Point d’orgue sur « The truth beneath the rose » pour ma part !

Track liste :
CD1 : Overture / Jillian (I’d give my heart) / The Howling / Stand my ground / The Cross / What have you done / Hand of sorrow / The heart of everything / Forgiven / Somewhere / The swan song / Memories

CD2 : Our Solemn hour / The other half (of me) / Frozen / The promise / Angels / Mother earth / The truth beneath the rose / Deceiver of fools / All I need / Ice Queen
 
Critique : Lionel
Note : 10/10
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