Chronique
YNGWIE J MALMSTEEN ‘S RISING FORCE - PERPETUAL FLAME / Rising force 2008
Enfin ! Le maître suédois est de retour après trois ans d’absence, suite au très bon ‘Ulseash the fury’. Comme prévu un nouveau chanteur débarque, en la personne de l’excellent Tim Owens (Ex Judas Priest / Ex Iced Earth), en remplacement d’un Doogie White qui avait fait son temps (et du bon boulot). A noter aussi le retour de Derek Sherinian (Ex Dream Theater / Planet X) au synthé. Alors même si d’emblée on sait à quoi s’attendre, je reste impatient de découvrir ce nouvel opus, avec un des meilleur chanteur métal actuel !
La guitare se fait présente dès le début façon musique classique (style violon) puis poursuit en version speed qui arrache tout. « Death dealer » attaque fort. Tim pousse son premier cri et c’est parti. Pour commencer : un point positif, le duo fonctionne à merveille, la puissante voix de Tom Owens, plus mélodique, s’accorde très bien au néoclassique certes plus burné d’Yngwie. Par contre point négatif, nous avons droit à un titre qui semble prendre quelques parties d’autres chansons du maître (désagréable). Le son, bien que plus heavy est un peu étouffé et la voix est sous mixée (un très grand dommage). Après un début plus que mitigé « Damnation game » envoie du lourd avec notre deuxième cri de Tim. Toujours rien d’innovant, voire même un certain manque d’inspiration fort cruel. Alors je sais qu’ Yngwie a un mal fou à se renouveler, mais là ça commence à être dangereux. Heureusement pour lui Tim fait un travail remarquable et sauve à chaque coup les titres moyens. Même au niveau solo, la flamme semble quelque peu éteinte, une succession de notes sans feeling.
« Live to fight (another day) » débute sur une cloche (ou est-ce le son du glas?), avec une guitare acoustique. A la suite un gros mid tempo, bien sympathique, nous est présenté. Mr Owens est plus qu’à son aise ici, délivrant une performance époustouflante !! Un très bon titre plus sauvage qui fonctionne à merveille. Là on retrouve du très grand Malmsteen (même le solo sonne d’enfer !). Un petit « Red Devil » pour je l’espère poursuivre sur la très bonne note précédente. Et bien oui ! Une sorte de single bien rythmé qui rentre dans la tête et ne te lâche plus (le refrain est un pur régal). Un titre plus rock mais foutrement efficace qui fait un bien fou.
« Four horsemen (of the apocalypse) » reprend le néoclassique speed, mainte fois vu, entendu et revu. Il est vrai qu’on se laisse prendre au jeu parce qu’on est fan, mais bon c’est dommage car il peut faire bien mieux. Par contre quel solo du maître, un vrai régal qui nous rappelle qu’il est bien toujours le meilleur. Allez un petit « Priest of the unholy » et son intro au synthé (exécutée par un génie plus que sous employé), est un autre mid tempo, moins sauvage. Un moment sympa, mais là aussi pas de grand plus. Tout semble tourné en mode automatique, même Tim qui en fait des tonnes, semble moins convainquant, malgré des efforts démesurés.
Bon j’espère que ça va changer un peu avec « Be Careful What You Wish For ». Et bien cette fois-ci non. Encore une fois on a droit à un titre fort rythmé, mais moyen. Du néoclassique fort acceptable mais trop prévisible, pour être honnête. Je crois, que cette fois-ci Yngwie n’était pas en forme, (ça lui arrive pas mal ces derniers temps) sûrement que le prochain sera bien mieux. Première instrumentale avec « Caprici Di Diablo » qui comme on peu s’y attendre n’apporte rien de nouveau, depuis le temps qu’il nous pond le même schéma. Décidément c’était vraiment pas la grande forme, mais vous avez rien vu encore, car « Lament » qui est la deuxième instru, est exactement la même mais en version lente. Si là il n’y a pas du foutage de gueule !! Car à moins d’une explication, je ne comprends pas bien le pourquoi, d’un tel choix… Là on touche le fond, vite quelque chose de bien !!
Il m’a entendu avec « Magic city » il nous livre une sorte de ballade. Alors même si elle ne part pas sur de bonnes bases (ça vous rappelle pas une instru ça ?), la suite est sublime. Chantée plus qu’honorablement par Yngwie, nous avons là une sorte de titre à la Hendrix, moderne. Le refrain est joli, aérien et un brin touchant. Voilà une excellente surprise. On respire d’autant que « Eleventh hour » va faire mal, voir même très mal. Un mid tempo, diabolique avec le retour de Tim au chant (et oui ça fait trois titres qu’on ne la plus entendu), qui atomise le tout. L’ambiance arabisante plus la guitare véloce, et le chant habité, en font un des meilleurs morceaux et je pense le plus lourd de Malmsteen. Ouf ! Quel pied, je suis rassuré.
On termine par « Heavy heart ». Une dernière instrumentale qui ne changera rien. Un moment plutôt calme avec des descentes de manche vertigineuses, sans plus, comme la plupart des titres de cette flamme perpétuelle, qui commence à s’éteindre petit à petit. J’espère que ce n’est qu’un petit passage à vide.
Conclusion : voilà un album plutôt moyen, même si certains titres sont de vraies bombes en puissance. Un manque d’inspiration et de prise de risque qui commence à lui faire trop de tort. Seul Tim Owens est exceptionnel de bout en bout et sauve cet album terne. Pas le meilleur du maître. Attendons de voir le prochain (avec sûrement encore un autre hurleur).
La guitare se fait présente dès le début façon musique classique (style violon) puis poursuit en version speed qui arrache tout. « Death dealer » attaque fort. Tim pousse son premier cri et c’est parti. Pour commencer : un point positif, le duo fonctionne à merveille, la puissante voix de Tom Owens, plus mélodique, s’accorde très bien au néoclassique certes plus burné d’Yngwie. Par contre point négatif, nous avons droit à un titre qui semble prendre quelques parties d’autres chansons du maître (désagréable). Le son, bien que plus heavy est un peu étouffé et la voix est sous mixée (un très grand dommage). Après un début plus que mitigé « Damnation game » envoie du lourd avec notre deuxième cri de Tim. Toujours rien d’innovant, voire même un certain manque d’inspiration fort cruel. Alors je sais qu’ Yngwie a un mal fou à se renouveler, mais là ça commence à être dangereux. Heureusement pour lui Tim fait un travail remarquable et sauve à chaque coup les titres moyens. Même au niveau solo, la flamme semble quelque peu éteinte, une succession de notes sans feeling.
« Live to fight (another day) » débute sur une cloche (ou est-ce le son du glas?), avec une guitare acoustique. A la suite un gros mid tempo, bien sympathique, nous est présenté. Mr Owens est plus qu’à son aise ici, délivrant une performance époustouflante !! Un très bon titre plus sauvage qui fonctionne à merveille. Là on retrouve du très grand Malmsteen (même le solo sonne d’enfer !). Un petit « Red Devil » pour je l’espère poursuivre sur la très bonne note précédente. Et bien oui ! Une sorte de single bien rythmé qui rentre dans la tête et ne te lâche plus (le refrain est un pur régal). Un titre plus rock mais foutrement efficace qui fait un bien fou.
« Four horsemen (of the apocalypse) » reprend le néoclassique speed, mainte fois vu, entendu et revu. Il est vrai qu’on se laisse prendre au jeu parce qu’on est fan, mais bon c’est dommage car il peut faire bien mieux. Par contre quel solo du maître, un vrai régal qui nous rappelle qu’il est bien toujours le meilleur. Allez un petit « Priest of the unholy » et son intro au synthé (exécutée par un génie plus que sous employé), est un autre mid tempo, moins sauvage. Un moment sympa, mais là aussi pas de grand plus. Tout semble tourné en mode automatique, même Tim qui en fait des tonnes, semble moins convainquant, malgré des efforts démesurés.
Bon j’espère que ça va changer un peu avec « Be Careful What You Wish For ». Et bien cette fois-ci non. Encore une fois on a droit à un titre fort rythmé, mais moyen. Du néoclassique fort acceptable mais trop prévisible, pour être honnête. Je crois, que cette fois-ci Yngwie n’était pas en forme, (ça lui arrive pas mal ces derniers temps) sûrement que le prochain sera bien mieux. Première instrumentale avec « Caprici Di Diablo » qui comme on peu s’y attendre n’apporte rien de nouveau, depuis le temps qu’il nous pond le même schéma. Décidément c’était vraiment pas la grande forme, mais vous avez rien vu encore, car « Lament » qui est la deuxième instru, est exactement la même mais en version lente. Si là il n’y a pas du foutage de gueule !! Car à moins d’une explication, je ne comprends pas bien le pourquoi, d’un tel choix… Là on touche le fond, vite quelque chose de bien !!
Il m’a entendu avec « Magic city » il nous livre une sorte de ballade. Alors même si elle ne part pas sur de bonnes bases (ça vous rappelle pas une instru ça ?), la suite est sublime. Chantée plus qu’honorablement par Yngwie, nous avons là une sorte de titre à la Hendrix, moderne. Le refrain est joli, aérien et un brin touchant. Voilà une excellente surprise. On respire d’autant que « Eleventh hour » va faire mal, voir même très mal. Un mid tempo, diabolique avec le retour de Tim au chant (et oui ça fait trois titres qu’on ne la plus entendu), qui atomise le tout. L’ambiance arabisante plus la guitare véloce, et le chant habité, en font un des meilleurs morceaux et je pense le plus lourd de Malmsteen. Ouf ! Quel pied, je suis rassuré.
On termine par « Heavy heart ». Une dernière instrumentale qui ne changera rien. Un moment plutôt calme avec des descentes de manche vertigineuses, sans plus, comme la plupart des titres de cette flamme perpétuelle, qui commence à s’éteindre petit à petit. J’espère que ce n’est qu’un petit passage à vide.
Conclusion : voilà un album plutôt moyen, même si certains titres sont de vraies bombes en puissance. Un manque d’inspiration et de prise de risque qui commence à lui faire trop de tort. Seul Tim Owens est exceptionnel de bout en bout et sauve cet album terne. Pas le meilleur du maître. Attendons de voir le prochain (avec sûrement encore un autre hurleur).
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel d'Yngwie J Malmsteen
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