Chronique

Voici le retour des Anglais qui depuis leur reformation nous gratifient d’une suite d’excellents albums de hard bleusy. Est-ce que ce Bang à la pochette hideuse sera de même qualité ?

Dès « On the radio » on est plongé dans un univers des plus jouissif. La bonne guitare, la bonne voix et un rythme entraînant des plus communicatif sont là pour nous accueillir. Bref voilà un premier hit qui démontre toutes les qualités de cette formation. Sans attendre « Stormwater » apporte son lot de bonnes idées. Encore un peu plus old scholl, on se lance dans un voyage en plein 70’s, qui nous procure un large sourire. Finalement Thunder sait encore nous faire plaisir.
Une intro acoustique, pour « Carol ann » qui sent bon le ‘west Américain’. Un titre plus soft à l’influence blues des plus importantes. Quelle simplicité, mais quelle efficacité, on ne peut s’empêcher de taper du pied, à l’écoute de ces sonorités parfaites. « Retribution » est la première ballade. Un moment sympathique, qui nous berce gentiment, sans nous brusquer. Vous avez envie d’un bon titre hard ? Oui et bien voilà « Candy man ». Un pur bonheur qui monte en vous et ne vous lâche plus. Encore une fois le groupe a su composer des titres simples mais ultras captivants.
Nouvelle intro acoustique pour « Have mercy », qui nous replonge dans cette Amérique lointaine. Un petit harmonica qui vous rappellera Led Zeppelin. Sans être des plus grandiose, on est toujours bien capté par cette magie, inclassable. Deuxième ballade avec « Watching over you » qui permettra aux cow-boys romantiques de flirter. Une jolie ballade qui ne révolutionne rien, mais qui fait du bien à écouter.
Grosse batterie bien lourde ; guitare chargée et « Miracle man » entre en jeu. Un mid tempo, sauvage qui va vous booster votre petit cul. Toujours le même plaisir à l’écoute de cet album bien huilé. Un petit « Turn left in california » pour nous replonger dans l’épopée de la conquête de l’ouest. Guitare, banjo, harmonica tout y est comme à l’époque. Il nous manque plus que le paysage montagneux ou désertique, pour y être vraiment.
Après cette aventure, un petit titre soft : « Love sucks ». Un titre limite ballade au tempo chaud pour se rapprocher des demoiselles consentantes (hum ça sent la baise tout ça), et quoi de mieux après qu’une ballade pour conclure et attaquer les préliminaires ? « One bullet » est certes une ballade mais un poil trop triste pour les parties de jambes en l’air (quoique… pour se remonter le moral c’est pas trop mal). Très joli et déchirant morceau pour nous accompagner vers la fin.
Une fin rythmée qui arrache et redonne du baume au cœur. « Honey » va vous faire danser sans forcer. Un excellent titre de clôture, pour un album fort plaisant.

Conclusion : décidément Thunder n’abdique pas, et nous livre un très bel effort. Du blues hard comme on aime, savamment joué ; qui laisse un plaisir impérissable.
Vivement conseillé.