Chronique
ALMAH - FRAGILE EQUALITY / Afm records 2008
Profitant du break d’Angra, Edu sort aujourd’hui le deuxième album de son projet solo. Un projet plus personnalisé avec l’arrivée de musiciens Brésiliens, en remplacement de la Dream team d’il y a deux ans.
Un petit « Birds of prey » attaque bien fort. L’univers d’Almah se développe toujours dans un power heavy mélodique. Edu est très en voix et délivre une prestation tout à fait honorable. Les musiciens qui l’accompagnent sont de haut vol, et n’ont pas à rougir face à l’ancien Line Up, ni même face aux membres d’Angra (dont Felipe Andreoli est partagé). Certes un titre qui ne révolutionne rien mais qui plaira aux fans de bon speed mélo. Avec « Beyond tomorrow » on reste dans le même esprit. Les chœurs en fond, apportent un côté mystique sympathique. Encore une fois on reste dans du très bon, mis en avant par un Edu très à l’aise. Un des meilleur titres de l’album, certes proche d’Angra.
Un petit « Magic flame » à l’univers très brésilien débarque. Dommage qu’il manque un petit plus pour caractériser ses compositions, pas qu’elles soient mauvaises, mais elles sont bien trop proches de celles de son groupe ! Pour « All i am » on a droit à une power ballade, bien sympathique, aidée en ça par le talent de composition d’Edu toujours très fort dans ce domaine.
Intro sombre pour « You’ll understand » puis speed à fond. On pense tout d’abord à Kamelot, puis quelques sonorités nous rappellent la patte Falaschi. Un Edu magistral qui nous fait une très belle démonstration. Plus progressif (avec des plans de malade !!) que le reste cette chanson est un must dans le genre. Sûrement le deuxième meilleur titre de l’album. L’arrivée d’un titre à l’intro acoustique avec percu Brésiliennes est encore présente. « Invisible cage » n’apporte pas grand chose, tant le style est déjà maintes fois vu et revu chez Angra. Reste un bon moment tout de même, qui aère un peu l’ensemble.
Pour la title track, c’est une autre affaire. Du métal du vrai, qui va déboucher plus d’un conduit ! On y retrouve le côté trash déjà perçu dans le premier opus, ce qui donne un peu plus de couilles, ce qui est non négligeable. Malgré ces bonnes notes, l’ensemble semble un peu brouillon, finalement « Fragile equality » n’est pas une entière réussite. « Torn » poursuit dans la même veine, au premier abord, puis reprend plus doucement les traits d’un power speed bien ficelé et habituel. Pas le titre des plus marquant.
Après ces passages en demi teinte « Shade of my soul » deuxième ballade fortement accentuée acoustique, vient bercer l’auditeur dans un bain de douceur légèrement mélancolique, mais aussi, on retrouve de l’inspiration bien sentie. Une sublime chanson triste avec un refrain tout à fait splendide. Après un tel moment, on écoute « Meaningless World » qui, débute de façon bien pompeuse, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais la suite sent le Angra à plein nez (en plus celui d’Angels Cry). Un très bon speed, pour clôturer mais qui résume bien l’album : un condensé de très bonnes idées, mais souvent gâché par une apparenté trop facile.
Conclusion : un très bon album de speed mélodique, malheureusement entaché, par un manque de personnalité, qui par moment est dommageable. Malgré tout, il est à souligner le très bon travail d’Edu et de sa bande, qui nous ont pondu un album solide. A réserver aux fans du style qui y trouveront de quoi passer un bon moment.
Un petit « Birds of prey » attaque bien fort. L’univers d’Almah se développe toujours dans un power heavy mélodique. Edu est très en voix et délivre une prestation tout à fait honorable. Les musiciens qui l’accompagnent sont de haut vol, et n’ont pas à rougir face à l’ancien Line Up, ni même face aux membres d’Angra (dont Felipe Andreoli est partagé). Certes un titre qui ne révolutionne rien mais qui plaira aux fans de bon speed mélo. Avec « Beyond tomorrow » on reste dans le même esprit. Les chœurs en fond, apportent un côté mystique sympathique. Encore une fois on reste dans du très bon, mis en avant par un Edu très à l’aise. Un des meilleur titres de l’album, certes proche d’Angra.
Un petit « Magic flame » à l’univers très brésilien débarque. Dommage qu’il manque un petit plus pour caractériser ses compositions, pas qu’elles soient mauvaises, mais elles sont bien trop proches de celles de son groupe ! Pour « All i am » on a droit à une power ballade, bien sympathique, aidée en ça par le talent de composition d’Edu toujours très fort dans ce domaine.
Intro sombre pour « You’ll understand » puis speed à fond. On pense tout d’abord à Kamelot, puis quelques sonorités nous rappellent la patte Falaschi. Un Edu magistral qui nous fait une très belle démonstration. Plus progressif (avec des plans de malade !!) que le reste cette chanson est un must dans le genre. Sûrement le deuxième meilleur titre de l’album. L’arrivée d’un titre à l’intro acoustique avec percu Brésiliennes est encore présente. « Invisible cage » n’apporte pas grand chose, tant le style est déjà maintes fois vu et revu chez Angra. Reste un bon moment tout de même, qui aère un peu l’ensemble.
Pour la title track, c’est une autre affaire. Du métal du vrai, qui va déboucher plus d’un conduit ! On y retrouve le côté trash déjà perçu dans le premier opus, ce qui donne un peu plus de couilles, ce qui est non négligeable. Malgré ces bonnes notes, l’ensemble semble un peu brouillon, finalement « Fragile equality » n’est pas une entière réussite. « Torn » poursuit dans la même veine, au premier abord, puis reprend plus doucement les traits d’un power speed bien ficelé et habituel. Pas le titre des plus marquant.
Après ces passages en demi teinte « Shade of my soul » deuxième ballade fortement accentuée acoustique, vient bercer l’auditeur dans un bain de douceur légèrement mélancolique, mais aussi, on retrouve de l’inspiration bien sentie. Une sublime chanson triste avec un refrain tout à fait splendide. Après un tel moment, on écoute « Meaningless World » qui, débute de façon bien pompeuse, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais la suite sent le Angra à plein nez (en plus celui d’Angels Cry). Un très bon speed, pour clôturer mais qui résume bien l’album : un condensé de très bonnes idées, mais souvent gâché par une apparenté trop facile.
Conclusion : un très bon album de speed mélodique, malheureusement entaché, par un manque de personnalité, qui par moment est dommageable. Malgré tout, il est à souligner le très bon travail d’Edu et de sa bande, qui nous ont pondu un album solide. A réserver aux fans du style qui y trouveront de quoi passer un bon moment.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel d'Almah
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