Interview
WHISPER X (2007) - Cédric (batterie)
Peux tu nous raconter l’histoire du groupe ?
Cédric : Ok je vais faire assez confie sans rien oublier. L’histoire de WISPHER a commencé en janvier 2003. Pour faire rapide, au début on était plus orienté Trash Death ; après on a suivit plusieurs changements de line up car on n’arrivait pas à avoir un line up stable. On avait envie de gens qui voulaient se lancer dans un projet sérieux pour faire ce qu’on aime le plus : faire de la scène, et on trouvait plus des gens qui voulaient faire de la musique, plus dans l’optique de se détendre après le boulot plutôt que d’aller beaucoup plus loin. Maintenant on a un peu plus stabilisé le line up, même si on vient de se séparer de Jérôme le guitariste avec qui on avait fondé le groupe. Du line up d’origine il ne reste plus que moi. Donc maintenant on a Thomas qui nous a rejoint il y a deux ans, Vincent il y a 1 an et demi / deux ans, Férid la bassiste un des derniers en date et Fred le Guitariste qui vient de nous rejoindre il y a deux semaines. L’aventure ce poursuit à 5 : deux guitare, une basse, un chant et moi à la batterie.
Quels sont vos principales influences ?
Alors les principales influences, on va demander un peu à tout le monde. On a Dying Fetus Cannibal Corpse qui sont unanimes, Decapetated qui rallie tout le monde, puis chacun à ses préférences. Moi j’ai une attirance pour des groupes avec une veine plus Métal Hardcore, d’autres ont une attirance pour des groupes plutôt Old School. On essaye de mélanger les influences de chacun pour que les compos plaisent à tout le monde.
Quels sont vos attentes avec ce premier album ?
Nos attentes sont d’abord de se faire connaître et nous ouvrir les portes de salles de concerts, de festivals, et pourquoi pas partir à l’étranger. Et aussi comme me dit Vincent avoir une touche avec un label ce qui avec ce premier album n’a pas été le cas. On a enregistré en août, et depuis on a cherché des labels qui n’ont pas donné grand chose, on a eu des contacts mais rien n’a abouti. Donc on a préféré auto produire et passer par la distribution avec Season of mist.
Quand tu parlais de pays étranger, tu avais déjà des pays en vue ?
Les pays de l’est, après l’Allemagne, on aimerai parce qu’on a eu deux date avec Decapetated, aller jouer par chez eux en Pologne, puis l’Angleterre et Danemar, Suède et pourquoi pas si on a la possibilité USA. Le Japon grâce à des contacts Myspace. Ça peut paraître démesuré mais qui nous permette d’allé encore plus loin dans ce qu’on est capable de faire.
Quels sont les sujets abordés dans ‘warside’ et est ce qu’on peux le considérer comme un album concept ?
Alors là je te passe tout de suite Tom qui s’est levé pour parler des Lyrics avec beaucoup de ferveur car il s’y est beaucoup investit. Ç’était un travail en commun où tout le monde est d’accord sur les thématiques.
Thomas : l’album c’est pas vraiment un concept ; le titre Warside c’est le plus violent et c’est celui qu’on préfère, et qu’on a voulue pour titre du cd. Pour tout le reste on se base beaucoup sur des faits de société, vu que notre nom WISPHER ça veux dire Murmure et c’est assez paradoxal avec la musique qu’on fait.
Tu veux un listing ?
Oui vas y
Alors « Nécrophobia » c’est sur les deals des corps qu’on peux trouver dans les morgues comme aux States où tu as une morte qui arrive toute fraîche et on peut pas dire qu’elle va reposer en paix, sous la houlette d’un pervers qui aura envie de souiller son corps. « Virus destroy human » qui est sur les manipulations génétiques, « No remorse » qui parle du Stakhanovisme, un mouvement qui avait en Russie été créé par Staline pour donner l’exemple du travail aux peuples. Le titre sur l’inquisition qui est « Fire punishement » en suite « Beautiful Torture » qui parle de la chirurgie esthétique fait au black, pour les gens qui n’ont pas de tunes et qui tombe sur un boucher qui va les déformer.
« Mutante génération » c’est sur la télé réalité : tous les mecs qui sont connus et qui sont mis sur un pied des stalle pendant quelque temps avant de retomber dans l’anonymat où finalement il aurait jamais du en sortir. « Ultim(h)ate » qui parle des combats de rue dictés par l’argent, et on conclut par « Warside » qui est une chanson sur le soldat inconnu qui part aux champs de guerre sans savoir s’il va en revenir, qui est là bas pour défendre sa famille s’en savoir s’il va pouvoir un jour en profiter.
La promotion est réalisé par Roger Wessier de Replica Records et Base Production comment cela ce fait il ?
Alors pour ça je te repasse Cédric.
Cédric : cela fait 4 ans que je suis bénévole pour Base Production, je distribue les tracs, et grâce à ça j’ai des invites pour les concerts. Depuis tout petit je suis fan de Heavy metal : Manowar, Savatage, et donc j’ai rencontré Roger au file des concerts et on a prit plus d’importance avec Henri le graphiste de WISPHER X qui s’occupe aussi du visuel des tracs pour Lyon, pour Base ; et puis avec Roger on a entamé de plus en plus d’échanges et de complicités. Il nous a donné un coup de pouce pour renter au Lyon métal fest et au fur et à mesure c’était de l’échange de bon procédé. On lui a demandé de nous filer un coup de main pour l’album, il nous a dit que c’était aussi son travail et donc on est super content.
C’est vraiment une belle rencontre, Roger je sais pas si tu l’as déjà rencontré
Si, si on s’est déjà vu
Ça reste un bel homme, il est très professionnel et puis il y a le coté humain derrière, c’est un type énorme.
C’est clair ça fait du bien d’avoir des personnes comme ça dans le métal
Tout à fait d’accord
Quels sont vos futurs projets ?
Continuer sur notre lancée pour la promo du premier album, Season of mist a pris 400 cds sur les 1000 pressés, de notre coté faire une bonne communication pour pouvoir faire les concerts, participer au tremplin pour pouvoir ouvrir pour le Hellfest. Et nous monter une tournée pour l’année prochaine car c’est vraiment notre objectif. Composer pour emmener aussi de la nouveauté au public, qui finira pas forcément sur le deuxième album car on y pense pas encore, mais inciter les gens à venir et revenir nous voir en concert
Vous venez de la région Lyonnaise où le scène métal est assez conséquente, penses tu que c’est plus facile de se faire remarquer quand il y a une scène aussi développée ?
Je ne pourrais pas te dire si c’est plus simple ou plus dur mais nous on a mis toutes les chances de notre coté, on a fait beaucoup de démos qu’on a distribué même avec un son pas très travaillé, on a voulu aussi beaucoup s’investir au niveau du visuel, et essayer de faire un système de solidarité avec d’autres groupes ou personnes qui bossent pour le métal, chose pas facile. Il y a une sorte de guerre entre les groupes. On a voulu montrer avec notre visuel que dans le métal il existe aussi des groupes qui ont envie de dire des choses sur la vie actuelle, des choses vraies qui nous concernent tout le monde et montrer que dans le métal il n’y a pas que des gros pouilleux qui boivent de la bière.
Et question obligée que pense tu de la scène Française actuelle ?
Pour ma part je trouve qu’en France il y a des groupes qui sont énormes dont même des groupes qui ne sont pas connus et qui t’impressionnent quand tu vas au concert, qui sont très professionnels et qui n’ont pas la production qu’ils devraient avoir car rares sont les structures capables de donner un coup de pouce dans ce style là.
Bon je vais dire un truc aussi c’est dommage ce manque d’entraide entre les groupes, et puis il y a rien pour aider à montrer qu’en France il y a des concerts, des trucs qui bougent pas seulement dans les caves et que cette musique ce n’est pas que du bruit comme certains peuvent penser et qu’il y a des mecs qui travaillent leur instruments.
On a partagé la scène avec des mecs comme Gojira qui sont super cool, Destinity qui sont bien.
Vincent : la scène Française est bien riche mais le problème c’est qu’il n’y a pas assez de structures ni de moyen pour la développer, il y a beaucoup de groupes de garage qui mériteraient de dépasser ce stade, et il y a de bonnes idées et si chacun se bouge un peu le cul il y a de bonnes opportunités.
Thomas : je trouve que la scène métal extrême Française n’est pas du tout représentée au niveau Européen, à coté des groupes Norvégiens, Polonais, et après aussi quand tu vois en Norvège par exemple que Dimmu Borgir est invité aux Awards tu te dis qu’en France on est pas médiatisé c’est pas la même école partout et c’est dommage car vu le potentiel…
Pour finir je te laisse la parole ?
Achetez notre album, soutenez la scène Française et l’underground
Cédric : je voulais remercier aussi des structures comme la tienne, qui font la promo pour notre album.
Cédric : Ok je vais faire assez confie sans rien oublier. L’histoire de WISPHER a commencé en janvier 2003. Pour faire rapide, au début on était plus orienté Trash Death ; après on a suivit plusieurs changements de line up car on n’arrivait pas à avoir un line up stable. On avait envie de gens qui voulaient se lancer dans un projet sérieux pour faire ce qu’on aime le plus : faire de la scène, et on trouvait plus des gens qui voulaient faire de la musique, plus dans l’optique de se détendre après le boulot plutôt que d’aller beaucoup plus loin. Maintenant on a un peu plus stabilisé le line up, même si on vient de se séparer de Jérôme le guitariste avec qui on avait fondé le groupe. Du line up d’origine il ne reste plus que moi. Donc maintenant on a Thomas qui nous a rejoint il y a deux ans, Vincent il y a 1 an et demi / deux ans, Férid la bassiste un des derniers en date et Fred le Guitariste qui vient de nous rejoindre il y a deux semaines. L’aventure ce poursuit à 5 : deux guitare, une basse, un chant et moi à la batterie.
Quels sont vos principales influences ?
Alors les principales influences, on va demander un peu à tout le monde. On a Dying Fetus Cannibal Corpse qui sont unanimes, Decapetated qui rallie tout le monde, puis chacun à ses préférences. Moi j’ai une attirance pour des groupes avec une veine plus Métal Hardcore, d’autres ont une attirance pour des groupes plutôt Old School. On essaye de mélanger les influences de chacun pour que les compos plaisent à tout le monde.
Quels sont vos attentes avec ce premier album ?
Nos attentes sont d’abord de se faire connaître et nous ouvrir les portes de salles de concerts, de festivals, et pourquoi pas partir à l’étranger. Et aussi comme me dit Vincent avoir une touche avec un label ce qui avec ce premier album n’a pas été le cas. On a enregistré en août, et depuis on a cherché des labels qui n’ont pas donné grand chose, on a eu des contacts mais rien n’a abouti. Donc on a préféré auto produire et passer par la distribution avec Season of mist.
Quand tu parlais de pays étranger, tu avais déjà des pays en vue ?
Les pays de l’est, après l’Allemagne, on aimerai parce qu’on a eu deux date avec Decapetated, aller jouer par chez eux en Pologne, puis l’Angleterre et Danemar, Suède et pourquoi pas si on a la possibilité USA. Le Japon grâce à des contacts Myspace. Ça peut paraître démesuré mais qui nous permette d’allé encore plus loin dans ce qu’on est capable de faire.
Quels sont les sujets abordés dans ‘warside’ et est ce qu’on peux le considérer comme un album concept ?
Alors là je te passe tout de suite Tom qui s’est levé pour parler des Lyrics avec beaucoup de ferveur car il s’y est beaucoup investit. Ç’était un travail en commun où tout le monde est d’accord sur les thématiques.
Thomas : l’album c’est pas vraiment un concept ; le titre Warside c’est le plus violent et c’est celui qu’on préfère, et qu’on a voulue pour titre du cd. Pour tout le reste on se base beaucoup sur des faits de société, vu que notre nom WISPHER ça veux dire Murmure et c’est assez paradoxal avec la musique qu’on fait.
Tu veux un listing ?
Oui vas y
Alors « Nécrophobia » c’est sur les deals des corps qu’on peux trouver dans les morgues comme aux States où tu as une morte qui arrive toute fraîche et on peut pas dire qu’elle va reposer en paix, sous la houlette d’un pervers qui aura envie de souiller son corps. « Virus destroy human » qui est sur les manipulations génétiques, « No remorse » qui parle du Stakhanovisme, un mouvement qui avait en Russie été créé par Staline pour donner l’exemple du travail aux peuples. Le titre sur l’inquisition qui est « Fire punishement » en suite « Beautiful Torture » qui parle de la chirurgie esthétique fait au black, pour les gens qui n’ont pas de tunes et qui tombe sur un boucher qui va les déformer.
« Mutante génération » c’est sur la télé réalité : tous les mecs qui sont connus et qui sont mis sur un pied des stalle pendant quelque temps avant de retomber dans l’anonymat où finalement il aurait jamais du en sortir. « Ultim(h)ate » qui parle des combats de rue dictés par l’argent, et on conclut par « Warside » qui est une chanson sur le soldat inconnu qui part aux champs de guerre sans savoir s’il va en revenir, qui est là bas pour défendre sa famille s’en savoir s’il va pouvoir un jour en profiter.
La promotion est réalisé par Roger Wessier de Replica Records et Base Production comment cela ce fait il ?
Alors pour ça je te repasse Cédric.
Cédric : cela fait 4 ans que je suis bénévole pour Base Production, je distribue les tracs, et grâce à ça j’ai des invites pour les concerts. Depuis tout petit je suis fan de Heavy metal : Manowar, Savatage, et donc j’ai rencontré Roger au file des concerts et on a prit plus d’importance avec Henri le graphiste de WISPHER X qui s’occupe aussi du visuel des tracs pour Lyon, pour Base ; et puis avec Roger on a entamé de plus en plus d’échanges et de complicités. Il nous a donné un coup de pouce pour renter au Lyon métal fest et au fur et à mesure c’était de l’échange de bon procédé. On lui a demandé de nous filer un coup de main pour l’album, il nous a dit que c’était aussi son travail et donc on est super content.
C’est vraiment une belle rencontre, Roger je sais pas si tu l’as déjà rencontré
Si, si on s’est déjà vu
Ça reste un bel homme, il est très professionnel et puis il y a le coté humain derrière, c’est un type énorme.
C’est clair ça fait du bien d’avoir des personnes comme ça dans le métal
Tout à fait d’accord
Quels sont vos futurs projets ?
Continuer sur notre lancée pour la promo du premier album, Season of mist a pris 400 cds sur les 1000 pressés, de notre coté faire une bonne communication pour pouvoir faire les concerts, participer au tremplin pour pouvoir ouvrir pour le Hellfest. Et nous monter une tournée pour l’année prochaine car c’est vraiment notre objectif. Composer pour emmener aussi de la nouveauté au public, qui finira pas forcément sur le deuxième album car on y pense pas encore, mais inciter les gens à venir et revenir nous voir en concert
Vous venez de la région Lyonnaise où le scène métal est assez conséquente, penses tu que c’est plus facile de se faire remarquer quand il y a une scène aussi développée ?
Je ne pourrais pas te dire si c’est plus simple ou plus dur mais nous on a mis toutes les chances de notre coté, on a fait beaucoup de démos qu’on a distribué même avec un son pas très travaillé, on a voulu aussi beaucoup s’investir au niveau du visuel, et essayer de faire un système de solidarité avec d’autres groupes ou personnes qui bossent pour le métal, chose pas facile. Il y a une sorte de guerre entre les groupes. On a voulu montrer avec notre visuel que dans le métal il existe aussi des groupes qui ont envie de dire des choses sur la vie actuelle, des choses vraies qui nous concernent tout le monde et montrer que dans le métal il n’y a pas que des gros pouilleux qui boivent de la bière.
Et question obligée que pense tu de la scène Française actuelle ?
Pour ma part je trouve qu’en France il y a des groupes qui sont énormes dont même des groupes qui ne sont pas connus et qui t’impressionnent quand tu vas au concert, qui sont très professionnels et qui n’ont pas la production qu’ils devraient avoir car rares sont les structures capables de donner un coup de pouce dans ce style là.
Bon je vais dire un truc aussi c’est dommage ce manque d’entraide entre les groupes, et puis il y a rien pour aider à montrer qu’en France il y a des concerts, des trucs qui bougent pas seulement dans les caves et que cette musique ce n’est pas que du bruit comme certains peuvent penser et qu’il y a des mecs qui travaillent leur instruments.
On a partagé la scène avec des mecs comme Gojira qui sont super cool, Destinity qui sont bien.
Vincent : la scène Française est bien riche mais le problème c’est qu’il n’y a pas assez de structures ni de moyen pour la développer, il y a beaucoup de groupes de garage qui mériteraient de dépasser ce stade, et il y a de bonnes idées et si chacun se bouge un peu le cul il y a de bonnes opportunités.
Thomas : je trouve que la scène métal extrême Française n’est pas du tout représentée au niveau Européen, à coté des groupes Norvégiens, Polonais, et après aussi quand tu vois en Norvège par exemple que Dimmu Borgir est invité aux Awards tu te dis qu’en France on est pas médiatisé c’est pas la même école partout et c’est dommage car vu le potentiel…
Pour finir je te laisse la parole ?
Achetez notre album, soutenez la scène Française et l’underground
Cédric : je voulais remercier aussi des structures comme la tienne, qui font la promo pour notre album.
Critique : Guillaume
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