Interview
KAMELOT (2007) - Roy Khan
Sur l’album “The Black Halo”, nous retrouvions Shagrath (Dimmu Borgir) et Simone Simons (Epica) en tant que guests. Il y en aura-t-il sur “Ghost Opera” ?
> Oui, il y en aura. Simone nous a fait le plaisir de revenir pour jouer son personnage déjà performé sur « The Black Halo » (NdSS : sur le morceau « The haunting »). Le morceau sur lequel elle apparaît ici s’intitule « Blücher ». Une chanteuse américaine chantera, quant à elle, sur le titre « Mourning star ».
Dans “Ghost Opera”, l’alchimie parfaite entre l’aspect orchestral et le metal semble avoir été atteint. Vous avez vraiment trouvé votre son, n’est-ce pas ?
> Oui ! Même si cela ne date peut-être pas qu’à partir de cet album-là. C’est vraiment ce que nous voulions dès le départ. Quand nous avons composé nos morceaux, c’est vraiment vers ce style que nous voulions tendre. De même que nos choix de production étaient liés à cette musique précise et cela Miro et Sascha Paeth l’ont compris dès le début.
Albums après albums, Kamelot semble franchir un cap. Votre progression est impressionnante. Qu’en penses-tu ?
> C’est exact. Avec Miro et Sascha, nous avons à chaque fois essayé de retranscrire des émotions précises dans nos morceaux. On essaye de transmettre des moments forts que nous avons vécu et de les traduire par des chansons. En plus de cela, toutes nos influences musicales se mèlent à ce processus, ce qui rend les titres encore plus riches. On les écrit par rapport à des sentiments ou des états d’esprit dans lesquels nous nous sentons à l’instant T, ou même par rapport à des lieux dans lesquels nous nous trouvons lors de la création musicale. L’écoute en devient alors encore plus captivante car elle nous renvoie à tous ces moments-là.
Personnellement, je trouve la pochette de “Ghost Opera” magnifique. Peux-tu nous en dire plus à propos de sa conception ?
> C’est une image tirée d’une peinture. La pochette, comme chacune des autres auparavant, se doit d’être en adéquation parfaite avec notre musique. Je suis content que le résultat t’aie plût car cela prouve que notre choix était le bon. (rires)
Même si “The Fourth Legacy”, “Karma” et “Epica” sont de très bons albums, “The Black Halo” a été un gros succès et semble être l’album qui vous a apporté la popularité que vous méritiez depuis si longtemps, ne trouves-tu pas ?
> « The Black Halo » a bien marché, c’est vrai. C’est un de nos albums les plus aboutis. Notre exposition a été graduellement croissante au fur et à mesure que les années ont passé. Nous nous sentons effectivement « grossir » de plus en plus. Je pense que cette popularité est en partie due au fait que nous avons essayé de développer notre musique d’en albums en albums.
Votre dvd “One Cold Winter’s Night” est superbe. Vous semblez vraiment avoir pris votre temps pour proposer un exemple parfait de ce qu’est Kamelot sur scène. Pensais-tu que le résultat serait si bon ?
> On voulait que ce soit quelque chose de vraiment spécial, à la fois pour les fans mais aussi pour nous. Au final, nous le trouvons, tout comme toi, très bon. Et pour être franc, il est allé au delà de mes propres espérances. (rires) L’image y est vraiment magnifique.
Cela fait maintenant 10 ans que tu fais partie du groupe. Quel est ton bilan personnel ?
> C’est super ! J’ai beaucoup de chance d’avoir intégré ce groupe et surtout dans de si bonnes conditions. C’est incroyable pour moi car je fais vraiment la musique que j’ai toujours rêvé de faire. Et je suis d’autant plus heureux que ce qui me plaît satisfait également de nombreuses autres personnes. Kamelot est vraiment mon meilleur « terrain de jeux » ! (rires)
Quels sont les groupes ou les chanteurs qui t’ont le plus influencé ?
> Beaucoup ! (rires) Cela va de Iron Maiden à Elvis Presley en passant par Queen ou TNT. Mais tu sais, tu perçois la musique différemment selon ton âge. Certaines choses me faisaient plus vibrer quand j’étais jeune que maintenant, et inversement.
Oliver Palotai est désormais un membre permanent de Kamelot. Peux-tu nous décrire votre rencontre et pourquoi l’avoir intégré dans le groupe ?
> Il était déjà là pour la tournée “The Black Halo”. C’est un très bon musicien et un bon showman. Il comprend également bien notre musique. Humainement, cela s’est très bien passé aussi et c’est un paramètre important dans notre choix de recrutement. Finalement, cela s’est fait très naturellement.
Simone Simons était présente à Paris durant votre duo sur “The Hauting”. Sachant que vous êtes très amis avec les membres d’Epica et que Simone est en couple avec Oliver, cela signifie-t-il qu’elle sera présente avec vous sur toute la tournée ?
> Non non, elle n’est là qu’occasionnellement. Nous adorons l’avoir (NdSS : et nous donc ! :P) sur scène avec nous. Nous nous entendons très bien et notre duo fonctionne à merveille. Donc dès qu’elle est dispo, c’est un plaisir de chanter live avec elle.
Est-ce qu’une nouvelle tournée pour promouvoir “The Ghost Opera” est prévue ?
> Oui, normalement pour l’automne ou le printemps. Nous nous languissons de revenir vite!
Il y a-t-il une différence entre les fans américains et européens ? Si oui, laquelle ?
> A vrai dire, il y a en a de moins en moins. Cependant, même si par exemple les fans du Nord, en Norvège, Suède ou Finlande, sont peut-être au dessus du lot, l’enthousiasme est toujours au rendez-vous. Partout où nous allons, nous n’avons jamais eu de mauvais retours de fans lors de nos concerts.
C’est une évidence : un fort lien uni Kamelot et la France. Justement, qu’as-tu pensé du concert donnée chez nous ?(NdSS : le 5 avril à Elysée Montmartre de Paris)
> C’était un bon show et le public était grandiose ! C’est un échange tu sais, quand le public te transmet autant d’amour et d’énergie, automatiquement, tu lui en renvoies autant. Nous essayons d’être en totale symbiose avec nos fans. Mais même si le public n’était pas terrible, nous donnerions quand même le meilleur de nous mêmes car nous sommes des professionnels. Cependant, cela ne s’est jamais encore produit. (rires)
Un dernier mot à dire à vos fans français ?
> Je vous donne de nouveau rendez-vous sur scène ! (rires)
Merci Roy.
> Merci à toi !
> Oui, il y en aura. Simone nous a fait le plaisir de revenir pour jouer son personnage déjà performé sur « The Black Halo » (NdSS : sur le morceau « The haunting »). Le morceau sur lequel elle apparaît ici s’intitule « Blücher ». Une chanteuse américaine chantera, quant à elle, sur le titre « Mourning star ».
Dans “Ghost Opera”, l’alchimie parfaite entre l’aspect orchestral et le metal semble avoir été atteint. Vous avez vraiment trouvé votre son, n’est-ce pas ?
> Oui ! Même si cela ne date peut-être pas qu’à partir de cet album-là. C’est vraiment ce que nous voulions dès le départ. Quand nous avons composé nos morceaux, c’est vraiment vers ce style que nous voulions tendre. De même que nos choix de production étaient liés à cette musique précise et cela Miro et Sascha Paeth l’ont compris dès le début.
Albums après albums, Kamelot semble franchir un cap. Votre progression est impressionnante. Qu’en penses-tu ?
> C’est exact. Avec Miro et Sascha, nous avons à chaque fois essayé de retranscrire des émotions précises dans nos morceaux. On essaye de transmettre des moments forts que nous avons vécu et de les traduire par des chansons. En plus de cela, toutes nos influences musicales se mèlent à ce processus, ce qui rend les titres encore plus riches. On les écrit par rapport à des sentiments ou des états d’esprit dans lesquels nous nous sentons à l’instant T, ou même par rapport à des lieux dans lesquels nous nous trouvons lors de la création musicale. L’écoute en devient alors encore plus captivante car elle nous renvoie à tous ces moments-là.
Personnellement, je trouve la pochette de “Ghost Opera” magnifique. Peux-tu nous en dire plus à propos de sa conception ?
> C’est une image tirée d’une peinture. La pochette, comme chacune des autres auparavant, se doit d’être en adéquation parfaite avec notre musique. Je suis content que le résultat t’aie plût car cela prouve que notre choix était le bon. (rires)
Même si “The Fourth Legacy”, “Karma” et “Epica” sont de très bons albums, “The Black Halo” a été un gros succès et semble être l’album qui vous a apporté la popularité que vous méritiez depuis si longtemps, ne trouves-tu pas ?
> « The Black Halo » a bien marché, c’est vrai. C’est un de nos albums les plus aboutis. Notre exposition a été graduellement croissante au fur et à mesure que les années ont passé. Nous nous sentons effectivement « grossir » de plus en plus. Je pense que cette popularité est en partie due au fait que nous avons essayé de développer notre musique d’en albums en albums.
Votre dvd “One Cold Winter’s Night” est superbe. Vous semblez vraiment avoir pris votre temps pour proposer un exemple parfait de ce qu’est Kamelot sur scène. Pensais-tu que le résultat serait si bon ?
> On voulait que ce soit quelque chose de vraiment spécial, à la fois pour les fans mais aussi pour nous. Au final, nous le trouvons, tout comme toi, très bon. Et pour être franc, il est allé au delà de mes propres espérances. (rires) L’image y est vraiment magnifique.
Cela fait maintenant 10 ans que tu fais partie du groupe. Quel est ton bilan personnel ?
> C’est super ! J’ai beaucoup de chance d’avoir intégré ce groupe et surtout dans de si bonnes conditions. C’est incroyable pour moi car je fais vraiment la musique que j’ai toujours rêvé de faire. Et je suis d’autant plus heureux que ce qui me plaît satisfait également de nombreuses autres personnes. Kamelot est vraiment mon meilleur « terrain de jeux » ! (rires)
Quels sont les groupes ou les chanteurs qui t’ont le plus influencé ?
> Beaucoup ! (rires) Cela va de Iron Maiden à Elvis Presley en passant par Queen ou TNT. Mais tu sais, tu perçois la musique différemment selon ton âge. Certaines choses me faisaient plus vibrer quand j’étais jeune que maintenant, et inversement.
Oliver Palotai est désormais un membre permanent de Kamelot. Peux-tu nous décrire votre rencontre et pourquoi l’avoir intégré dans le groupe ?
> Il était déjà là pour la tournée “The Black Halo”. C’est un très bon musicien et un bon showman. Il comprend également bien notre musique. Humainement, cela s’est très bien passé aussi et c’est un paramètre important dans notre choix de recrutement. Finalement, cela s’est fait très naturellement.
Simone Simons était présente à Paris durant votre duo sur “The Hauting”. Sachant que vous êtes très amis avec les membres d’Epica et que Simone est en couple avec Oliver, cela signifie-t-il qu’elle sera présente avec vous sur toute la tournée ?
> Non non, elle n’est là qu’occasionnellement. Nous adorons l’avoir (NdSS : et nous donc ! :P) sur scène avec nous. Nous nous entendons très bien et notre duo fonctionne à merveille. Donc dès qu’elle est dispo, c’est un plaisir de chanter live avec elle.
Est-ce qu’une nouvelle tournée pour promouvoir “The Ghost Opera” est prévue ?
> Oui, normalement pour l’automne ou le printemps. Nous nous languissons de revenir vite!
Il y a-t-il une différence entre les fans américains et européens ? Si oui, laquelle ?
> A vrai dire, il y a en a de moins en moins. Cependant, même si par exemple les fans du Nord, en Norvège, Suède ou Finlande, sont peut-être au dessus du lot, l’enthousiasme est toujours au rendez-vous. Partout où nous allons, nous n’avons jamais eu de mauvais retours de fans lors de nos concerts.
C’est une évidence : un fort lien uni Kamelot et la France. Justement, qu’as-tu pensé du concert donnée chez nous ?(NdSS : le 5 avril à Elysée Montmartre de Paris)
> C’était un bon show et le public était grandiose ! C’est un échange tu sais, quand le public te transmet autant d’amour et d’énergie, automatiquement, tu lui en renvoies autant. Nous essayons d’être en totale symbiose avec nos fans. Mais même si le public n’était pas terrible, nous donnerions quand même le meilleur de nous mêmes car nous sommes des professionnels. Cependant, cela ne s’est jamais encore produit. (rires)
Un dernier mot à dire à vos fans français ?
> Je vous donne de nouveau rendez-vous sur scène ! (rires)
Merci Roy.
> Merci à toi !
Critique : Secret Sfred
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