Interview
HERMAN FRANK (2009) - Hymself
C’est ton premier album solo, quelle en est la raison ?
Le temps était venu tout simplement. Mon home-studio date de 2005 et j’ai commencé à composer avec mes instruments pour au final y ajouter ma voix et voir directement comment tout cela sonner. Au fur et à mesure, j’ai commencé à apprécier les morceaux et vu qu’aucun de mes groupes (Victory par exemple) était motivé pour enregistrer un nouvel album, j’ai alors décidé de m’en occuper personnellement. J’ai appelé Jiotis et lui ai demandé s’il était ok pour chanter sur mon album solo. Et il était prêt à redémarrer avec moi. Il m’a fallu que très peu de temps pour être satisfait de mon choix tant sa voix collait avec mes mélodies. C’est comme ça que tout a démarré. C’était un processus très agréable car je n’avais aucun compte à rendre et que j’ai eu la chance de pouvoir écrire, enregistrer et sortir mon album à mon rythme.
Cet album est composé de 10 bombes heavy metal ! Etait-ce une de tes volontés de vouloir être direct plutôt que de privilégier l’innovation ?
C’est exactement ça ! Je voulais vraiment aller droit au but, pas le temps pour moi de chercher de nouvelles influences ou d’autres conneries du genre !
Tu joues avec Jiotis Prachidis dans Victory ; j’ai été un peu surpris quand j’ai vu qu’il ferait partie de ce line-up. Mais je dois avouer que sa performance est tout simplement incroyable, était-ce la raison pour laquelle tu l’as recruté ?
Pour moi, Jiotis est un des meilleurs chanteurs que j’ai entendu. Il a une voix innovante, un gros cœur et une attitude scénique irréprochable. Il faudrait être fou pour ne pas le vouloir en tant que chanteur.
Pourquoi ce line-up ? Est-ce parce que vous vous entendez bien ou parce que cela faisait longtemps que tu voulais travailler avec eux ?
Avant tout, Stefan et Peter sont d’excellents musiciens. Mais c’est vrai que cela fait un bail qu’on entretient de très bonnes relations. Stefan est né pas loin de chez moi et nous avons déjà joué ensemble avant. Et je connais Peter depuis une quinzaine années car il vit également à Hannovre.
En parcourant cet album, j’ai ressenti comme une introspection sur ta carrière, avec des morceaux qui font penser à du Accept ou Moon' Doc, est-ce le cas ?
Exact. J’ai le même sentiment en réécoutant mon album. J’ai grandi avec ces groupes et en fait partie. Ils m’ont influencé et c’est comme si je leur renvoyais l’ascenseur en mettant un peu d’eux dans mes compos. C’est vraiment pas étonnant que depuis tant d’années je sois toujours sur cette même route qu’est le heavy metal.
Le titre et la pochette de l’album font très pirates. Tu voulais concurrencer Running Wild (rires) ?
Hey les gars ! Je respecte Rock´nRolf en tant que personne, mais je ne serai jamais influencé par sa musique ou par Running Wild.
« Loyal to None » est assez connu pour être une vieille parole de l’âge des pirates et qui t’apprend à être ton propre maître.
Sera-t-il possible de te voir sur scène avec ce line-up pour promouvoir cet album ?
Oh yeah ! C’est une des raisons de cet album ! D’ailleurs, je pense être en tournée d’ici septembre.
Est-ce que cet album signifie que tu vas continuer une carrière solo à la place de ton job de producteur ?
Je vais continuer à bosser dans la production, mais également dans mon propre groupe.
Tes concerts avec Accept étaient exceptionnels pour tout fan de metal. Peux-tu nous en dire plus ?
Ces shows font partie des plus grands moments de ma carrière. J’ai vraiment adoré bosser avec les gars d’Accept.
C’est la fin de cette interview, je te laisse le dernier mots pour tes fans français.
Salut les gars ! Merci pour votre soutien ! Rock n’ Roll ne mourra jamais !
Le temps était venu tout simplement. Mon home-studio date de 2005 et j’ai commencé à composer avec mes instruments pour au final y ajouter ma voix et voir directement comment tout cela sonner. Au fur et à mesure, j’ai commencé à apprécier les morceaux et vu qu’aucun de mes groupes (Victory par exemple) était motivé pour enregistrer un nouvel album, j’ai alors décidé de m’en occuper personnellement. J’ai appelé Jiotis et lui ai demandé s’il était ok pour chanter sur mon album solo. Et il était prêt à redémarrer avec moi. Il m’a fallu que très peu de temps pour être satisfait de mon choix tant sa voix collait avec mes mélodies. C’est comme ça que tout a démarré. C’était un processus très agréable car je n’avais aucun compte à rendre et que j’ai eu la chance de pouvoir écrire, enregistrer et sortir mon album à mon rythme.
Cet album est composé de 10 bombes heavy metal ! Etait-ce une de tes volontés de vouloir être direct plutôt que de privilégier l’innovation ?
C’est exactement ça ! Je voulais vraiment aller droit au but, pas le temps pour moi de chercher de nouvelles influences ou d’autres conneries du genre !
Tu joues avec Jiotis Prachidis dans Victory ; j’ai été un peu surpris quand j’ai vu qu’il ferait partie de ce line-up. Mais je dois avouer que sa performance est tout simplement incroyable, était-ce la raison pour laquelle tu l’as recruté ?
Pour moi, Jiotis est un des meilleurs chanteurs que j’ai entendu. Il a une voix innovante, un gros cœur et une attitude scénique irréprochable. Il faudrait être fou pour ne pas le vouloir en tant que chanteur.
Pourquoi ce line-up ? Est-ce parce que vous vous entendez bien ou parce que cela faisait longtemps que tu voulais travailler avec eux ?
Avant tout, Stefan et Peter sont d’excellents musiciens. Mais c’est vrai que cela fait un bail qu’on entretient de très bonnes relations. Stefan est né pas loin de chez moi et nous avons déjà joué ensemble avant. Et je connais Peter depuis une quinzaine années car il vit également à Hannovre.
En parcourant cet album, j’ai ressenti comme une introspection sur ta carrière, avec des morceaux qui font penser à du Accept ou Moon' Doc, est-ce le cas ?
Exact. J’ai le même sentiment en réécoutant mon album. J’ai grandi avec ces groupes et en fait partie. Ils m’ont influencé et c’est comme si je leur renvoyais l’ascenseur en mettant un peu d’eux dans mes compos. C’est vraiment pas étonnant que depuis tant d’années je sois toujours sur cette même route qu’est le heavy metal.
Le titre et la pochette de l’album font très pirates. Tu voulais concurrencer Running Wild (rires) ?
Hey les gars ! Je respecte Rock´nRolf en tant que personne, mais je ne serai jamais influencé par sa musique ou par Running Wild.
« Loyal to None » est assez connu pour être une vieille parole de l’âge des pirates et qui t’apprend à être ton propre maître.
Sera-t-il possible de te voir sur scène avec ce line-up pour promouvoir cet album ?
Oh yeah ! C’est une des raisons de cet album ! D’ailleurs, je pense être en tournée d’ici septembre.
Est-ce que cet album signifie que tu vas continuer une carrière solo à la place de ton job de producteur ?
Je vais continuer à bosser dans la production, mais également dans mon propre groupe.
Tes concerts avec Accept étaient exceptionnels pour tout fan de metal. Peux-tu nous en dire plus ?
Ces shows font partie des plus grands moments de ma carrière. J’ai vraiment adoré bosser avec les gars d’Accept.
C’est la fin de cette interview, je te laisse le dernier mots pour tes fans français.
Salut les gars ! Merci pour votre soutien ! Rock n’ Roll ne mourra jamais !
Critique : Guillaume
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