Interview
FALL & BOUNCE (2011) - Line (Chant et Basse)
FALL & BOUNCE est un trio parisien... Le groupe a sorti son premier album et c'était une raison suffisante pour leur poser quelques questions. Line se prête volontiers au jeu.
FALL & BOUNCE étant un groupe émergent de la scène parisienne, pouvez-vous vous présenter afin que nos lecteurs puissent mieux vous connaître ?
Fall and Bounce est un trio de power-rock originaire de région parisienne, avec Line au chant et à la basse, Guillaume à la guitare et Yan à la batterie. Notre premier album, « Taste of your Medicine », est dans les bacs depuis le 14 Février. Nous revenons d’une tournée avec les brésiliens d’Angra, ce qui nous a permis de jouer dans toute la France … et de te rencontrer !
Comment vous êtes vous rencontré ?
Guillaume et Line se sont rencontrés lors d’une session d’enregistrement à Paris. Leurs influences communes leur ont immédiatement donné envie de monter un projet ensemble. Yan les a rejoints peu de temps après. Fall and Bounce était né !
J’ai lu dans différents articles que vous vous identifiez comme étant un groupe de power rock. De quel style s’agit-il précisément ?
Nous avons notre propre définition du power-rock : de gros riffs bien lourds, une rythmique solide, une place importante laissée aux solos de guitare et des refrains qui restent dans la tête. C’est comme ça que nous voyons la musique de Fall and Bounce !
Tomber et rebondir, telle est la traduction de FALL & BOUNCE… pourquoi ce nom justement ? Que représente cette maxime dans votre vie de tous les jours ?
Pour les trois membres du groupe, ce nom a un sens. Chacun de nous a traversé des épreuves récemment, a cru tomber au plus bas mais a fini par se relever pour continuer à avancer. Je pense que cela peut concerner la plupart des gens, tout le monde tombe un jour ou l’autre et savoir rebondir ce n’est pas si facile. Fall and Bounce, c’est une bonne philosophie …
Votre premier album est sorti le 14 février, jour symbolique (voire commercial) des amoureux. Vous avez choisi cette date par hasard ou vous aviez une idée derrière la tête ?
A vrai dire c’est un peu le hasard. L’annonce de la tournée avec Angra nous a obligés à accélérer les choses et à avancer de quelques semaines la sortie de Taste of your Medicine. Lorsque la date du 14 Février a été proposée, cela nous a bien fait marrer. Mais ce n’était absolument pas volontaire !
Rendre la monnaie de sa pièce (Taste of your Medicine), au premier degré, on pourrait croire que vous adressez un méga coup de gueule… pourquoi avoir choisi cette expression relative à la loi du Thalion ?
C’est un méga coup de gueule ! Par contre l’allusion à loi du Thalion, qui aurait tendance à évoquer une violence physique, ne convient pas vraiment à ce morceau. Il parle plutôt de violence psychologique et d’humiliation, et incite chacun à ne pas se laisser faire, quitte à devoir en effet « rendre la monnaie de sa pièce ». Certes ce n’est pas tendre, mais ce n’est pas non plus une incitation à la violence…
Quelles sont les thèmes que vous abordez ?
Chaque morceau est différent… Ils racontent des petits morceaux de vie, des histoires qui nous ont touchés, choqués, émus, … Il y a de gros coups de gueules aussi, nous venons d’en parler. Les thèmes sont variés, tout comme la musique. Chacun devrait y trouver son bonheur, quelle que soit sa sensibilité.
De quelle manière travaillez-vous pour les compositions ? Pour les lignes de chant vous êtes plutôt de la vieille école à vous servir du papier et du crayon ou votre préférence va plutôt vers un ordinateur?
Guillaume se charge en général d’apporter des riffs : il les enregistre sur son home studio, nous les fait écouter puis nous les essayons en répet. Là chacun peut y ajouter sa touche personnelle, et à l’arrivée un morceau apparaît. Au niveau des lignes de chant, c’est plutôt l’ancienne école : papier et crayon. Il faut dire que lorsqu’une idée arrive, on peut se trouver n’importe où, pas forcément devant son ordi. Et il est hors de question de la laisser filer, alors il faut toujours avoir un stylo dans la poche !
Puisqu’on en parle, quelles sont vos sources d’inspirations ?
Nous essayons juste d’être ouverts sur le monde qui nous entoure, de s’intéresser à tout, d’écouter ce que les gens ont à dire. Cela nous permet d’avancer dans notre vie personnelle mais nous enrichit aussi en tant que musiciens. Nous essayons de transmettre ce que nous ressentons grâce à notre musique et à nos paroles, tout simplement.
Je dois avouer que j’ai été bluffé par la qualité de votre album. Comment avez-vous connu Stéphane Buriez ?
Bien entendu, nous connaissions le travail de Stéphane. Loudblast, dont il est le leader, reste une référence pour tous les groupes français. Nous avions envie de travailler avec quelqu’un qui avait de l’expérience, alors nous y sommes allés au culot : un coup de fil, une première rencontre … et ça l’a fait ! Le courant est tout de suite bien passé entre nous. Stéphane est un mec génial tant sur le plan humain que professionnel, il a su nous apporter ses conseils et ses idées sans jamais rien imposer. Nous avons beaucoup appris pendant l’enregistrement de Taste of your Medicine, c’était une expérience très enrichissante. Et en effet, nous sommes plutôt satisfaits du résultat !
Et quelles ont été vos influences pour bâtir Taste Of Your Medicine ?
Les trois membres du groupe ont des influences très variées, en metal mais aussi dans tous les styles musicaux. Je pense que Taste of your Medicine a été le point de rencontre de tout cela. Nous ne cherchons pas à ressembler à qui que ce soit, nous faisons notre propre musique, celle qui sort de nos tripes, sans nous poser plus de questions.
Apprendre de ses erreurs est un bon précepte. Avec un peu de recul, en avez-vous fait pour ce premier album ? Vous savez ce genre de chose que l’on adore puis avec le temps, on aimerait bien un rapide retour en arrière pour changer, améliorer ou gommer ces imperfections ?
Nous avions peu de temps pour enregistrer cet album, en raison d’un budget limité. Nous avons donc du nous contenter de ce qui avait été préparé en amont, laissant peu de temps à l’improvisation. Avec le recul, nous aurions aimé modifier certaines petites choses bien sûr, mais surtout travailler davantage les orchestrations. Je pense qu’il ne faut pas avoir de regrets, mais surtout penser d’ores et déjà à ce que va être le prochain album. Et c’est ce que nous faisons en ce moment !
J’ai récemment chroniqué un groupe canadien pratiquant un hard rock des années 80 alors je me suis demandé quelle était votre opinion sur l’évolution du rock jusqu’à nos jours ?
Le rock a beaucoup évolué depuis les années 80, tout comme le monde de la musique en général… Il est vrai que dans les années 80, il y a eu un énorme phénomène rock et hard-rock qui a perduré dans les années 90. Il suffisait d’allumer la télé ou la radio pour entendre Nirvana, Metallica, Guns N’ Roses, … Tout cela a bien changé, et de nombreux musiciens se sont tournés vers des sonorités plus electro ou vers le metal extrême. Cependant au vu du nombre croissant de très bons groupes qui apparaissent en France et partout dans le monde, nous croyons à un retour en force du bon gros rock. On verra bien !
MVS-Anticraft Distribution est votre distributeur, je ne connaissais pas ce label. Quel a été votre secret pour les dénicher ?
Nous avons eu la chance de rencontrer Yo Manesse, leader du groupe français The Versus. Il nous a fait jouer au Backstage à Paris il y a un peu plus de 2 ans, nous sommes devenus amis et depuis il suit le groupe. C’est lui qui nous a mis en contact avec MVS-Anticraft Distribution. Je crois qu’on peut le remercier sur ce coup là !
Comment vous voyez l'avenir de FALL & BOUNCE ? Que nous réservez-vous pour la suite ?
Nous sommes déjà en train de composer en vue du deuxième album ! Nous allons aussi continuer à tourner afin de promouvoir Taste of your Medicine et de nous faire connaître d’un plus large public. L’aventure continue !
Je vous laisse conclure …
Merci pour cette interview et pour l’intérêt porté à Fall And Bounce. Bonne continuation à toi et à toute l’équipe, et surtout quoiqu’il arrive … STAY ROCK !
FALL & BOUNCE étant un groupe émergent de la scène parisienne, pouvez-vous vous présenter afin que nos lecteurs puissent mieux vous connaître ?
Fall and Bounce est un trio de power-rock originaire de région parisienne, avec Line au chant et à la basse, Guillaume à la guitare et Yan à la batterie. Notre premier album, « Taste of your Medicine », est dans les bacs depuis le 14 Février. Nous revenons d’une tournée avec les brésiliens d’Angra, ce qui nous a permis de jouer dans toute la France … et de te rencontrer !
Comment vous êtes vous rencontré ?
Guillaume et Line se sont rencontrés lors d’une session d’enregistrement à Paris. Leurs influences communes leur ont immédiatement donné envie de monter un projet ensemble. Yan les a rejoints peu de temps après. Fall and Bounce était né !
J’ai lu dans différents articles que vous vous identifiez comme étant un groupe de power rock. De quel style s’agit-il précisément ?
Nous avons notre propre définition du power-rock : de gros riffs bien lourds, une rythmique solide, une place importante laissée aux solos de guitare et des refrains qui restent dans la tête. C’est comme ça que nous voyons la musique de Fall and Bounce !
Tomber et rebondir, telle est la traduction de FALL & BOUNCE… pourquoi ce nom justement ? Que représente cette maxime dans votre vie de tous les jours ?
Pour les trois membres du groupe, ce nom a un sens. Chacun de nous a traversé des épreuves récemment, a cru tomber au plus bas mais a fini par se relever pour continuer à avancer. Je pense que cela peut concerner la plupart des gens, tout le monde tombe un jour ou l’autre et savoir rebondir ce n’est pas si facile. Fall and Bounce, c’est une bonne philosophie …
Votre premier album est sorti le 14 février, jour symbolique (voire commercial) des amoureux. Vous avez choisi cette date par hasard ou vous aviez une idée derrière la tête ?
A vrai dire c’est un peu le hasard. L’annonce de la tournée avec Angra nous a obligés à accélérer les choses et à avancer de quelques semaines la sortie de Taste of your Medicine. Lorsque la date du 14 Février a été proposée, cela nous a bien fait marrer. Mais ce n’était absolument pas volontaire !
Rendre la monnaie de sa pièce (Taste of your Medicine), au premier degré, on pourrait croire que vous adressez un méga coup de gueule… pourquoi avoir choisi cette expression relative à la loi du Thalion ?
C’est un méga coup de gueule ! Par contre l’allusion à loi du Thalion, qui aurait tendance à évoquer une violence physique, ne convient pas vraiment à ce morceau. Il parle plutôt de violence psychologique et d’humiliation, et incite chacun à ne pas se laisser faire, quitte à devoir en effet « rendre la monnaie de sa pièce ». Certes ce n’est pas tendre, mais ce n’est pas non plus une incitation à la violence…
Quelles sont les thèmes que vous abordez ?
Chaque morceau est différent… Ils racontent des petits morceaux de vie, des histoires qui nous ont touchés, choqués, émus, … Il y a de gros coups de gueules aussi, nous venons d’en parler. Les thèmes sont variés, tout comme la musique. Chacun devrait y trouver son bonheur, quelle que soit sa sensibilité.
De quelle manière travaillez-vous pour les compositions ? Pour les lignes de chant vous êtes plutôt de la vieille école à vous servir du papier et du crayon ou votre préférence va plutôt vers un ordinateur?
Guillaume se charge en général d’apporter des riffs : il les enregistre sur son home studio, nous les fait écouter puis nous les essayons en répet. Là chacun peut y ajouter sa touche personnelle, et à l’arrivée un morceau apparaît. Au niveau des lignes de chant, c’est plutôt l’ancienne école : papier et crayon. Il faut dire que lorsqu’une idée arrive, on peut se trouver n’importe où, pas forcément devant son ordi. Et il est hors de question de la laisser filer, alors il faut toujours avoir un stylo dans la poche !
Puisqu’on en parle, quelles sont vos sources d’inspirations ?
Nous essayons juste d’être ouverts sur le monde qui nous entoure, de s’intéresser à tout, d’écouter ce que les gens ont à dire. Cela nous permet d’avancer dans notre vie personnelle mais nous enrichit aussi en tant que musiciens. Nous essayons de transmettre ce que nous ressentons grâce à notre musique et à nos paroles, tout simplement.
Je dois avouer que j’ai été bluffé par la qualité de votre album. Comment avez-vous connu Stéphane Buriez ?
Bien entendu, nous connaissions le travail de Stéphane. Loudblast, dont il est le leader, reste une référence pour tous les groupes français. Nous avions envie de travailler avec quelqu’un qui avait de l’expérience, alors nous y sommes allés au culot : un coup de fil, une première rencontre … et ça l’a fait ! Le courant est tout de suite bien passé entre nous. Stéphane est un mec génial tant sur le plan humain que professionnel, il a su nous apporter ses conseils et ses idées sans jamais rien imposer. Nous avons beaucoup appris pendant l’enregistrement de Taste of your Medicine, c’était une expérience très enrichissante. Et en effet, nous sommes plutôt satisfaits du résultat !
Et quelles ont été vos influences pour bâtir Taste Of Your Medicine ?
Les trois membres du groupe ont des influences très variées, en metal mais aussi dans tous les styles musicaux. Je pense que Taste of your Medicine a été le point de rencontre de tout cela. Nous ne cherchons pas à ressembler à qui que ce soit, nous faisons notre propre musique, celle qui sort de nos tripes, sans nous poser plus de questions.
Apprendre de ses erreurs est un bon précepte. Avec un peu de recul, en avez-vous fait pour ce premier album ? Vous savez ce genre de chose que l’on adore puis avec le temps, on aimerait bien un rapide retour en arrière pour changer, améliorer ou gommer ces imperfections ?
Nous avions peu de temps pour enregistrer cet album, en raison d’un budget limité. Nous avons donc du nous contenter de ce qui avait été préparé en amont, laissant peu de temps à l’improvisation. Avec le recul, nous aurions aimé modifier certaines petites choses bien sûr, mais surtout travailler davantage les orchestrations. Je pense qu’il ne faut pas avoir de regrets, mais surtout penser d’ores et déjà à ce que va être le prochain album. Et c’est ce que nous faisons en ce moment !
J’ai récemment chroniqué un groupe canadien pratiquant un hard rock des années 80 alors je me suis demandé quelle était votre opinion sur l’évolution du rock jusqu’à nos jours ?
Le rock a beaucoup évolué depuis les années 80, tout comme le monde de la musique en général… Il est vrai que dans les années 80, il y a eu un énorme phénomène rock et hard-rock qui a perduré dans les années 90. Il suffisait d’allumer la télé ou la radio pour entendre Nirvana, Metallica, Guns N’ Roses, … Tout cela a bien changé, et de nombreux musiciens se sont tournés vers des sonorités plus electro ou vers le metal extrême. Cependant au vu du nombre croissant de très bons groupes qui apparaissent en France et partout dans le monde, nous croyons à un retour en force du bon gros rock. On verra bien !
MVS-Anticraft Distribution est votre distributeur, je ne connaissais pas ce label. Quel a été votre secret pour les dénicher ?
Nous avons eu la chance de rencontrer Yo Manesse, leader du groupe français The Versus. Il nous a fait jouer au Backstage à Paris il y a un peu plus de 2 ans, nous sommes devenus amis et depuis il suit le groupe. C’est lui qui nous a mis en contact avec MVS-Anticraft Distribution. Je crois qu’on peut le remercier sur ce coup là !
Comment vous voyez l'avenir de FALL & BOUNCE ? Que nous réservez-vous pour la suite ?
Nous sommes déjà en train de composer en vue du deuxième album ! Nous allons aussi continuer à tourner afin de promouvoir Taste of your Medicine et de nous faire connaître d’un plus large public. L’aventure continue !
Je vous laisse conclure …
Merci pour cette interview et pour l’intérêt porté à Fall And Bounce. Bonne continuation à toi et à toute l’équipe, et surtout quoiqu’il arrive … STAY ROCK !
Critique : Alisia
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