Interview
PAGAN'S MIND (2011) - Nils (Chant) et Steinar (Basse)
Mesdames et messieurs, c’est en direct du tour bus de Pagan’s Mind que je vous livre cette interview. Le groupe tournait il y a quelques jours encore avec Symphony X et DGM, et Steinar (bassiste) a bien voulu, au saut du lit, répondre à mes questions. Interview relax en perspective.
Nico : Salut et tout d’abord, merci de me donner un peu de ton temps, surtout que tu sembles fatigué.
Steinar : (rire). Tout le plaisir est pour moi, et puis de toute façon il fallait que je me lève pour les balances, donc pas de problèmes.
Bon tout va bien alors. Vous tournez actuellement avec Symphony X et DGM, est-ce que tout se passe bien ?
Oui des gens sympas… Dans ce bus il y a DGM et Pagan’s Mind, et on bosse vraiment bien ensemble. On charge, on monte la scène, vu qu’on a la même remorque. Mais pas Symphony X, ils ont leur propre remorque, mais c’est des gars cool aussi. Donc oui… Tout est vraiment parfait.
Vous êtes ici pour votre dernier album « Heavenly Ecstasy », sorti il y a quelques mois. Comment a-t-il été reçu par le public ?
Il a été très bien reçu. On a fait quatre fois plus d’interviews que pour le précédent. Il y a eu un intérêt énorme pour le groupe après celui-là. Et bien sûr on a eu un changement de label aussi, nous sommes passé de LMP à SPV, et tout un tas de truc nous est arrivé, instantanément. C’est donc aussi une bonne chose, et toutes les chroniques que j’ai pu lire sont très bonnes donc c’est bien. On est très contents de ce genre de truc. On pense aussi qu’on a fait un très bon album.
La première chose frappante sur l’album c’est la cover. Là où d’habitude vous mettez du bleu, quelque chose de froid, on a ici des flammes, et tout. Est-ce que votre arrivée sur SPV est une renaissance, un nouveau départ ? Est-ce que ces évènements sont liés ?
Et bien en fait, on s’est dit « Pas encore du bleu… On en a assez des bleus ». La couleur hein, pas la musique. (NdT : Jeu de mot intraduisible avec la musique blues). On a pensé « Zut et si on changeait ? », pour avoir un autre ton, d’autres couleurs. Et on a eu beaucoup d’essais à ce sujet, mais tous le monde a dit « Hey c’est frais ! » et c’est pour ça qu’on l’a gardé. C’était pas un changement intentionnel, on nous a présenté 30 changements de couleurs pour le même artwork, et je crois que tout le monde a pensé « Ouais c’est le bon ». C’est très attirant avec ces couleurs et tout.
On peut encore apercevoir dans le fond la « Porte des étoiles », que l’on retrouve dans les pochettes des albums précédents. Est-ce toujours une source d’inspiration pour vous ou avez-vous de nouveaux horizons, nouveaux sujets ? Ou est-ce juste un symbole pour Pagan’s Mind ?
Je pense que…On avait besoin de l’inclure d’une quelconque façon, mais elle est un peu en arrière plan maintenant, elle n’est pas aussi… « Flashy » que ce qu’elle était. Et maintenant on a tous ces anges qui dansent au dessus.
Oui la première fois que je l’ai vu je me suis dis « Hey elle est où la « porte des étoiles » ? Ah ici ! » (Rires).
Et justement, est-ce que les paroles du dernier album sont toujours basées sur l’espace, le temps, le mysticisme ?
Définitivement oui. C’est toujours le même univers dans les paroles. Mais comme pour la musique, ça a été… Un peu simplifié. Ce n’est pas un langage aussi « perché » qu’avant. C’est un peu plus terre à terre, plus direct, aussi bien textuellement que musicalement. Ca parle toujours de l’existentialisme, la grande question, mais avec des mots plus simples.
Musicalement, il est vrai qu’en écoutant les anciens albums, certaines chansons étaient… Assez dure à comprendre, complexe…
(Rires) Oui je vois exactement ce que tu veux dire !
Et sur « Heavenly Ecstasy », on a donc droit à des morceaux plus directs. Toujours assez complexes, mais plus accessibles, comme par exemple « Intermission ». Es-tu d’accord ?
Tout à fait. On a aussi ciblé ce genre de changements pour la musique, tout est un peu plus franc, un peu plus droit au but, avec une grande focalisation sur les mélodies cette fois ci, et que l’on avait peut être pas avant. C’est peut être le résultat de la façon dont on a travaillé sur l’album, par rapport au travail fait sur les précédents, vu que notre guitariste a déménagé dans une ville lointaine. Il venait donc une fois par mois pour s’entrainer avec nous, et on avait ces sessions… Ecrire, s’entrainer, répéter, enregistrer, et tout ça.
De cette façon, on a été obligé de travailler un peu différemment, donc tout le monde était plus prêt au moment des répétitions. Avant on avait l’habitude de beaucoup jouer, on se réunissait deux à trois fois par semaine et on jouait et ça donnait « Hey ça c’est cool !! », et les riffs venaient comme ça, mais maintenant c’est plus, disons… Moi ou Ronny ou Jorn Viggo, on arrive avec une idée, et on essaye d’y travailler en se focalisant sur la mélodie. Je crois que ça a joué et qu’on a grandi… et qu’on est devenus plus feignant ! (Rires)
Donc votre façon de travailler a radicalement influencé le son de l’album. Préfères-tu cette façon de faire ou préférais-tu la façon de travailler des précédents albums ?
Et bien je pense que… On a fait notre album le plus frais, le plus inspiré, donc j’aime beaucoup cet album et nous en sommes tous très fier, et c’est vraiment la meilleure chose que l’on ait faite, même si effectivement ce n’est pas aussi progressif que « Enigmatic : Calling » ou « Celestian Entrance », mais on a toujours notre son.
Justement votre musique est assez difficile à décrire, c’est un métal progressif, assez heavy et très mélodique. Quelles sont vos principales influences ? Les groupes ? Les genres ?
Oula… euh… Je pense que chaque membre du groupe te donnera une réponse différente. Nils est plutôt dans tout ce qui est rockabilly, du vieux trash métal, des trucs comme ça. Ronny est plutôt jazz et classique, Jorn Viggo est du genre hard rock classique. Donc on a tous différentes influences que l’on met ensemble, on est pas du genre à dire : « Cette chanson doit être comme ci, cette chanson comme ça… ». Ça vient comme ça, on n’a pas réellement de plan quand on commence, si ce n’est de faire à chaque fois le meilleur album possible.
A propos du nom du groupe, « Pagan’s Mind », peux tu me dire pourquoi ce nom ? Où est-il né ?
En fait, ça remonte à quelques années, quand Nils et Stian jouaient dans un autre groupe appelé « Silverspoon », ils avaient une chanson qui s’appelait « Pagan’s Mind ». Nils a présenté l’idée au reste du groupe et « Hey ! Pourquoi ne pas l’utiliser comme nom de groupe, parce que c’est très différent… ». Et je trouve qu’effectivement c’est très différent des autres noms, donc on a tout de suite aimé cette idée. Plutôt que d’appeler notre groupe… « Heavy hell » (rires).
C’est un nom qui te fait un peu… philosopher…genre « Pagan’s Mind ?…hummm… Qu’est ce que ça peut pouvoir dire… », Et je sais que c’est aussi un genre de mouvement occulte ou religieux aux Etats Unis, mais ça n’a rien à voir avec nous. Non c’est juste : « Le nom est cool, utilisons le ».
Pendant l’entretien avec Steinar, Nils est entré dans le bus et a bien se joindre à nous pour l’interview.
Pouvez vous résumer, l’idéologie, la philosophie, de Pagan’s Mind ?
Nils : Tu veux dire, en général ? Quand on écrit ?
Oui en général… Comme, faire ce que vous voulez, ce qui vous plait… Ce genre de truc ?
Nils : Toutes les paroles, tout le concept est basé sur d’autres façon de penser, euh… Le mysticisme, les grandes énigmes de la vie, sommes nous seul sur Terre.
Oui c’est quelque chose que j’avais lu dans une interview et j’ai posé la question au début : « Est-ce toujours une source d’inspiration pour vous… ? »
Nils : Absolument, mais les paroles sont surtout métaphoriques, donc tu peux les interpréter de la façon que tu souhaites.
Une interprétation libre?
Nils : Oui en quelque sorte, mais il y a quand même une ligne directrice.
Ok, donc vous avez créé le « Métal philosophique »…
(Rires)
Nils : Certaines personnes le pensent oui.
Je trouve que c’est une bonne idée… A l’heure actuelle, beaucoup de groupes font de la bonne musique mais ne sont pas inspirés au niveau des textes, ce qui n’est pas votre cas. Il y a une grosse réflexion à ce niveau.
Nils : Je garde toujours ces questions à l’esprit, sur les paroles et le concept global. Je trouve que c’est pas très original de chanter les mêmes trucs sur les autres groupes où c’est toujours… L’enfer, la guerre et blablabla… C’est juste ennuyeux à force, à mon avis, donc… « Elargis tes horizons, et vois au-delà des choses».
Es-tu le seul à écrire les paroles ou tout le groupe donne ses idées ?
Nils: Les idées viennent de…
(Il regarde Steinar) Désolé je veux pas te prendre la place… (Rires)
Pas de souci, je suis content d’avoir deux membres du groupe pour l’interview.
Nils : Par le passé j’avais l’habitude d’écrire toutes les paroles, et là je m’occupe le de plupart des textes.
(Steinar sort du ruban adhésif et tente de bâillonner Nils, et fou rire général).
Je sais que c’est mon boulot dans le groupe d’écrire les paroles.
Steinar : C’est lui qui se charge d’écrire les paroles. On vient peut être avec une idée et…disons qu’il la prend et la développe.
Nils : Ouais, bonne réponse.
Steinar : Mais oui c’est plutôt son truc.
Oui c’était juste pour savoir si tout était fait par une personne ou si tu proposais l’idée aux autres membres ou autre…
Steinar : On sait qu’il fait du super bon boulot donc on n’interfère pas.
Dites moi, comment voyez vous le groupe dans 5 ou 10 ans ?
Steinar : Euh…un groupe de soul funky avec que des noirs… (Rires)
Ca pourrait être intéressant…
Steinar : Oui de la soul progressive… avec du funk…
Mais je crois qu’il est difficile pour nous de écarter de la voie qu’on a choisie… Je veux dire c’est ce qu’on fait, donc… Je pense que ça sera plus ou moins ce qu’on a déjà. Oui, je ne nous vois dans de nombreuses autres directions.
Avez-vous déjà pensé à un autre projet, un autre groupe ou vous focalisez-vous uniquement sur Pagan’s Mind ?
Steinar : On se focalise surtout sur Pagan’s Mind à l’heure actuelle. On a tous eu des « side projects » avant, comme Nils avec « Eidolon » ou « X-World/5 », Jorn Viggo et moi-même avec Jorn Lande et euh… bref on a tous eu des projets, mais c’est dur de trouver le temps, donc il vaut mieux se focaliser à 100% sur le groupe.
Bien, je pense qu’il est temps de conclure, je vous laisse donc les derniers mots si vous désirez dire quelque chose, aux fans français ou autre… ?
Nils : Je pense que je vais dire la même chose que d’habitude : soyez gentil les uns envers les autres, ne buvez pas en conduisant, regardez au delà de la surface des choses, avec vos propres yeux, soutenez l’art, la musique et l’amour…
Steinar : Et la bonne bouffe !
Oui c’est vrai, vous étiez à Bordeaux hier, vous devez avoir bu du bon vin ?
Steinar : Oui on en a bu…
Nils : Très bon…
Steinar : La « cuisine » (en français dans le texte), est très bonne…
Et oui je suis assez fier d’être français pour ça… Bonne bouffe, bon vin…et les jolies filles aussi.
Nils & Steinar : Absolument !! (Rires)
Voilà et bien merci pour tout, à tous les deux…
Nils & Steinar : Merci à toi aussi…
Nico : Salut et tout d’abord, merci de me donner un peu de ton temps, surtout que tu sembles fatigué.
Steinar : (rire). Tout le plaisir est pour moi, et puis de toute façon il fallait que je me lève pour les balances, donc pas de problèmes.
Bon tout va bien alors. Vous tournez actuellement avec Symphony X et DGM, est-ce que tout se passe bien ?
Oui des gens sympas… Dans ce bus il y a DGM et Pagan’s Mind, et on bosse vraiment bien ensemble. On charge, on monte la scène, vu qu’on a la même remorque. Mais pas Symphony X, ils ont leur propre remorque, mais c’est des gars cool aussi. Donc oui… Tout est vraiment parfait.
Vous êtes ici pour votre dernier album « Heavenly Ecstasy », sorti il y a quelques mois. Comment a-t-il été reçu par le public ?
Il a été très bien reçu. On a fait quatre fois plus d’interviews que pour le précédent. Il y a eu un intérêt énorme pour le groupe après celui-là. Et bien sûr on a eu un changement de label aussi, nous sommes passé de LMP à SPV, et tout un tas de truc nous est arrivé, instantanément. C’est donc aussi une bonne chose, et toutes les chroniques que j’ai pu lire sont très bonnes donc c’est bien. On est très contents de ce genre de truc. On pense aussi qu’on a fait un très bon album.
La première chose frappante sur l’album c’est la cover. Là où d’habitude vous mettez du bleu, quelque chose de froid, on a ici des flammes, et tout. Est-ce que votre arrivée sur SPV est une renaissance, un nouveau départ ? Est-ce que ces évènements sont liés ?
Et bien en fait, on s’est dit « Pas encore du bleu… On en a assez des bleus ». La couleur hein, pas la musique. (NdT : Jeu de mot intraduisible avec la musique blues). On a pensé « Zut et si on changeait ? », pour avoir un autre ton, d’autres couleurs. Et on a eu beaucoup d’essais à ce sujet, mais tous le monde a dit « Hey c’est frais ! » et c’est pour ça qu’on l’a gardé. C’était pas un changement intentionnel, on nous a présenté 30 changements de couleurs pour le même artwork, et je crois que tout le monde a pensé « Ouais c’est le bon ». C’est très attirant avec ces couleurs et tout.
On peut encore apercevoir dans le fond la « Porte des étoiles », que l’on retrouve dans les pochettes des albums précédents. Est-ce toujours une source d’inspiration pour vous ou avez-vous de nouveaux horizons, nouveaux sujets ? Ou est-ce juste un symbole pour Pagan’s Mind ?
Je pense que…On avait besoin de l’inclure d’une quelconque façon, mais elle est un peu en arrière plan maintenant, elle n’est pas aussi… « Flashy » que ce qu’elle était. Et maintenant on a tous ces anges qui dansent au dessus.
Oui la première fois que je l’ai vu je me suis dis « Hey elle est où la « porte des étoiles » ? Ah ici ! » (Rires).
Et justement, est-ce que les paroles du dernier album sont toujours basées sur l’espace, le temps, le mysticisme ?
Définitivement oui. C’est toujours le même univers dans les paroles. Mais comme pour la musique, ça a été… Un peu simplifié. Ce n’est pas un langage aussi « perché » qu’avant. C’est un peu plus terre à terre, plus direct, aussi bien textuellement que musicalement. Ca parle toujours de l’existentialisme, la grande question, mais avec des mots plus simples.
Musicalement, il est vrai qu’en écoutant les anciens albums, certaines chansons étaient… Assez dure à comprendre, complexe…
(Rires) Oui je vois exactement ce que tu veux dire !
Et sur « Heavenly Ecstasy », on a donc droit à des morceaux plus directs. Toujours assez complexes, mais plus accessibles, comme par exemple « Intermission ». Es-tu d’accord ?
Tout à fait. On a aussi ciblé ce genre de changements pour la musique, tout est un peu plus franc, un peu plus droit au but, avec une grande focalisation sur les mélodies cette fois ci, et que l’on avait peut être pas avant. C’est peut être le résultat de la façon dont on a travaillé sur l’album, par rapport au travail fait sur les précédents, vu que notre guitariste a déménagé dans une ville lointaine. Il venait donc une fois par mois pour s’entrainer avec nous, et on avait ces sessions… Ecrire, s’entrainer, répéter, enregistrer, et tout ça.
De cette façon, on a été obligé de travailler un peu différemment, donc tout le monde était plus prêt au moment des répétitions. Avant on avait l’habitude de beaucoup jouer, on se réunissait deux à trois fois par semaine et on jouait et ça donnait « Hey ça c’est cool !! », et les riffs venaient comme ça, mais maintenant c’est plus, disons… Moi ou Ronny ou Jorn Viggo, on arrive avec une idée, et on essaye d’y travailler en se focalisant sur la mélodie. Je crois que ça a joué et qu’on a grandi… et qu’on est devenus plus feignant ! (Rires)
Donc votre façon de travailler a radicalement influencé le son de l’album. Préfères-tu cette façon de faire ou préférais-tu la façon de travailler des précédents albums ?
Et bien je pense que… On a fait notre album le plus frais, le plus inspiré, donc j’aime beaucoup cet album et nous en sommes tous très fier, et c’est vraiment la meilleure chose que l’on ait faite, même si effectivement ce n’est pas aussi progressif que « Enigmatic : Calling » ou « Celestian Entrance », mais on a toujours notre son.
Justement votre musique est assez difficile à décrire, c’est un métal progressif, assez heavy et très mélodique. Quelles sont vos principales influences ? Les groupes ? Les genres ?
Oula… euh… Je pense que chaque membre du groupe te donnera une réponse différente. Nils est plutôt dans tout ce qui est rockabilly, du vieux trash métal, des trucs comme ça. Ronny est plutôt jazz et classique, Jorn Viggo est du genre hard rock classique. Donc on a tous différentes influences que l’on met ensemble, on est pas du genre à dire : « Cette chanson doit être comme ci, cette chanson comme ça… ». Ça vient comme ça, on n’a pas réellement de plan quand on commence, si ce n’est de faire à chaque fois le meilleur album possible.
A propos du nom du groupe, « Pagan’s Mind », peux tu me dire pourquoi ce nom ? Où est-il né ?
En fait, ça remonte à quelques années, quand Nils et Stian jouaient dans un autre groupe appelé « Silverspoon », ils avaient une chanson qui s’appelait « Pagan’s Mind ». Nils a présenté l’idée au reste du groupe et « Hey ! Pourquoi ne pas l’utiliser comme nom de groupe, parce que c’est très différent… ». Et je trouve qu’effectivement c’est très différent des autres noms, donc on a tout de suite aimé cette idée. Plutôt que d’appeler notre groupe… « Heavy hell » (rires).
C’est un nom qui te fait un peu… philosopher…genre « Pagan’s Mind ?…hummm… Qu’est ce que ça peut pouvoir dire… », Et je sais que c’est aussi un genre de mouvement occulte ou religieux aux Etats Unis, mais ça n’a rien à voir avec nous. Non c’est juste : « Le nom est cool, utilisons le ».
Pendant l’entretien avec Steinar, Nils est entré dans le bus et a bien se joindre à nous pour l’interview.
Pouvez vous résumer, l’idéologie, la philosophie, de Pagan’s Mind ?
Nils : Tu veux dire, en général ? Quand on écrit ?
Oui en général… Comme, faire ce que vous voulez, ce qui vous plait… Ce genre de truc ?
Nils : Toutes les paroles, tout le concept est basé sur d’autres façon de penser, euh… Le mysticisme, les grandes énigmes de la vie, sommes nous seul sur Terre.
Oui c’est quelque chose que j’avais lu dans une interview et j’ai posé la question au début : « Est-ce toujours une source d’inspiration pour vous… ? »
Nils : Absolument, mais les paroles sont surtout métaphoriques, donc tu peux les interpréter de la façon que tu souhaites.
Une interprétation libre?
Nils : Oui en quelque sorte, mais il y a quand même une ligne directrice.
Ok, donc vous avez créé le « Métal philosophique »…
(Rires)
Nils : Certaines personnes le pensent oui.
Je trouve que c’est une bonne idée… A l’heure actuelle, beaucoup de groupes font de la bonne musique mais ne sont pas inspirés au niveau des textes, ce qui n’est pas votre cas. Il y a une grosse réflexion à ce niveau.
Nils : Je garde toujours ces questions à l’esprit, sur les paroles et le concept global. Je trouve que c’est pas très original de chanter les mêmes trucs sur les autres groupes où c’est toujours… L’enfer, la guerre et blablabla… C’est juste ennuyeux à force, à mon avis, donc… « Elargis tes horizons, et vois au-delà des choses».
Es-tu le seul à écrire les paroles ou tout le groupe donne ses idées ?
Nils: Les idées viennent de…
(Il regarde Steinar) Désolé je veux pas te prendre la place… (Rires)
Pas de souci, je suis content d’avoir deux membres du groupe pour l’interview.
Nils : Par le passé j’avais l’habitude d’écrire toutes les paroles, et là je m’occupe le de plupart des textes.
(Steinar sort du ruban adhésif et tente de bâillonner Nils, et fou rire général).
Je sais que c’est mon boulot dans le groupe d’écrire les paroles.
Steinar : C’est lui qui se charge d’écrire les paroles. On vient peut être avec une idée et…disons qu’il la prend et la développe.
Nils : Ouais, bonne réponse.
Steinar : Mais oui c’est plutôt son truc.
Oui c’était juste pour savoir si tout était fait par une personne ou si tu proposais l’idée aux autres membres ou autre…
Steinar : On sait qu’il fait du super bon boulot donc on n’interfère pas.
Dites moi, comment voyez vous le groupe dans 5 ou 10 ans ?
Steinar : Euh…un groupe de soul funky avec que des noirs… (Rires)
Ca pourrait être intéressant…
Steinar : Oui de la soul progressive… avec du funk…
Mais je crois qu’il est difficile pour nous de écarter de la voie qu’on a choisie… Je veux dire c’est ce qu’on fait, donc… Je pense que ça sera plus ou moins ce qu’on a déjà. Oui, je ne nous vois dans de nombreuses autres directions.
Avez-vous déjà pensé à un autre projet, un autre groupe ou vous focalisez-vous uniquement sur Pagan’s Mind ?
Steinar : On se focalise surtout sur Pagan’s Mind à l’heure actuelle. On a tous eu des « side projects » avant, comme Nils avec « Eidolon » ou « X-World/5 », Jorn Viggo et moi-même avec Jorn Lande et euh… bref on a tous eu des projets, mais c’est dur de trouver le temps, donc il vaut mieux se focaliser à 100% sur le groupe.
Bien, je pense qu’il est temps de conclure, je vous laisse donc les derniers mots si vous désirez dire quelque chose, aux fans français ou autre… ?
Nils : Je pense que je vais dire la même chose que d’habitude : soyez gentil les uns envers les autres, ne buvez pas en conduisant, regardez au delà de la surface des choses, avec vos propres yeux, soutenez l’art, la musique et l’amour…
Steinar : Et la bonne bouffe !
Oui c’est vrai, vous étiez à Bordeaux hier, vous devez avoir bu du bon vin ?
Steinar : Oui on en a bu…
Nils : Très bon…
Steinar : La « cuisine » (en français dans le texte), est très bonne…
Et oui je suis assez fier d’être français pour ça… Bonne bouffe, bon vin…et les jolies filles aussi.
Nils & Steinar : Absolument !! (Rires)
Voilà et bien merci pour tout, à tous les deux…
Nils & Steinar : Merci à toi aussi…
Critique : SBM
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