Interview
ASYLUM PYRE (2013) - Johann (guitare) et Vince (batterie)
Bonjour, présentez nous le groupe en quelques mots... D'où vient l'origine de votre nom ?
Johann : Bonjour ! Nous sommes Asylum Pyre et nous sortons aujourd’hui notre 2ème album « Fifty years Later » sur Massacre Records après avoir sorti en 2009 « Natural Instinct ? » qui avait reçu de très bons retours.
Le groupe existe depuis 7 ans, nous sommes 6 avec notamment l’utilisation de claviers, un chant lead féminin mais également des interventions de lead masculin.
Nous définissons notre style comme « Metal Mélodique » tout simplement car notre musique a plusieurs aspects (prog, sympho, acoustique, speed, heavy…) et pour le moment nous n’avons pas trouvé encore l’appellation qui couvrirait tous ces styles !
Parlez nous de votre nouvel album "Fifty Years Later" (qui est une véritable tuerie dont j'ai eu le plaisir de chroniquer).
Johann : Et bien merci Déjà !! Je pourrais écrire des pages entières concernant cet Album. Les idées de bases sont prêtes depuis presque plus de 2 ans déjà ! Après il y a eu beaucoup de travail d’arrangement et de nombreux échanges entre nous pour arriver à quelque chose qui plaise à tout le monde sur la base des titres choisit.
Notre idée lors du choix des titres était d’avoir plus de titres directs et accrocheurs que sur le premier.
Niveau textuel et thématique, quelques bases avaient été données sur le précédent album Natural Instinct? D’où la thématique écologique avait émergée car présente sur 3 ou 4 morceaux. Dès la sortie de celui-ci, l’échec de la conférence de Copenhague ainsi que mes observations au cours de voyages m’ont donné d’approfondir ce thème, cette urgence vitale…
Ensuite musique et textes se sont développées vers un univers que l’on souhaitait à cheval sur diverses influences, diverses ambiances et allant vers la modernité sans oublier nos racines musicales !
Vince : Personnellement, je suis arrivé (initialement comme simple batteur studio) au stade où les compositions étaient déjà écrites, en dehors des parties batteries et j’ai pu assister au développement de ces dernières au fur et à mesure du processus d’enregistrement, avec notamment les idées d’arrangements de Didier Chesneau. Une fois le mix final mis à plat, j’ai été scié de l’évolution de l’album, ce qui m’a en partie décidé à le défendre également en live !
"Fifty Years Later" est un condensé de sympho, flirtant avec le prog, passage aérien et puissance. Chacun d'entre-vous doit avoir ses influences. Quels sont les vôtres ?
Johann : Elles sont très nombreuses. J’ai commencé à vraiment aimer la musique avec des groupes comme Helloween et Blind Guardian qui ont posés la base de mes goûts ! J’ai ensuite beaucoup élargit au prog (Vanden Plas, Symphony X, Pendragon,…) puis à du plus extrême comme Cradle Of Filth, Strapping Youndg Lad ou Immortal mais aussi vers du plus soft comme The Gathering, Empyrium ou Anathema. J’aime les univers variés !
Vince : Comme je le disais, mes influences n’ont pas eu d’incidence sur les morceaux de Fifty Years Later, même si Didier et Johann m’avaient donné une ligne directrice dans la composition et l’exécution de mes parties. Après, je dirais que j’aime ce qui est sombre et sophistiqué : Opeth, Sleepytime Gorilla Museum, Devin Townsend, les artististes avec un « univers » bien particulier.
Comment composez-vous ? La mélodie, les textes ? L'inverse ? Comment se passe le travail en studio ?
Johann : ça part souvent d’une mélodie vocale qui porte souvent d’elle-même un thème, des mots. Ensuite paroles et musiques s’influencent mutuellement pour arriver à une structure de base que nous enrichissons, arrangeons, découpons etc.
Lors de l’enregistrement du 1er Album tout était écrit et n’a pas bougé en studio.
Lors de l’enregistrement du 2ème Album tout était écrit et presque tout a bougé en studio ! Avec l’arrivée d’une nouvelle chanteuse et sa griffe et de même pour notre nouveau batteur mais également avec les échanges avec Didier Chesneau qui a été le 7ème homme.
Nous n’aurions pas cru que nous soyons capables d’autant d’adaptation en direct !
Et puis nous avons aussi pu tester beaucoup de choses en studio sur les différents sons et sur les arrangements vocaux pour choisir au final. Les choix étaient souvent difficiles.
Une fois de plus, la cover est très réussie. Travaillez-vous également sur l'aspect visuel ?
Johann : La cover est importante à nos yeux elle se doit de refléter l’album au mieux. Son Ambiance, ses messages. Il m’est arrivé d’acheter des disques grâce à la cover ! Et quelque part j’associe souvent les couleurs de la pochette aux couleurs de la musique. Je suis sûr qu’un Album de true black metal avec une pochette à la Mika nous paraitrait sonner autrement !
Réaliserez-vous un videoclip pour un des titres de l'album? Si oui, pouvez-vous nous dire quelle titre vous privilégiez ?
Vince : La question du clip a été évoquée et nous en sommes aux balbutiements du processus. Un morceau a d’ores et déjà été cité donc oui, il en est fortement question mais il est encore un peu tôt pour en parler avec certitude !
Quels sont vos projets dans les prochains mois ? Des concerts à venir ?
Vince : Après la sortie de l’album chez Massacre et l’étape promotionnelle de laquelle nous sortons à peine, oui, la marche suivante est de le défendre un maximum en live. Une petite vingtaine de dates ont déjà été bookées, notamment la premières partie de Doro en décembre dernier ou le Hell’es on Stage. 2013 sera une année live pour Asylum Pyre !
C'est le moment de déballer !! Des anecdotes sur le groupe à nous faire partager ?
Johann : Pas facile comme ça. Beaucoup de souvenirs de studio. Une qui me vient là est lors de l’enregistrement du chant. Heidi avait bossé toute la journée et était nase et sur la fin était à bout de force. Normalement la journée aurait du s’arrêter là, puis nous sommes allé manger un bout dans resto japonais et de retour on a voulu faire un test… Et là ça coulait tout seul. Elle a même emmenée le compresseur au taquet !! ;)
Autre anecdote, si vous cherchez bien dans l’album y a un rythme que l’on appelle « zouk power » !
Vince : A préciser qu’à l’instar de la partie chant évoqué plus haut, ce pattern a été improvisé en studio ! Sinon, je parlerais volontiers de la première partie de Doro, pour laquelle on n’a eu en tout et pour tout que dix minutes d’installation. Une fois assis derrière mon kit, le son de mes grosses caisses était tellement fort dans mes ear monitors que j’ai vraiment eu une expression de panique sur le visage. J’ai revu les vidéos l’autre jour et c’était très drôle à voir ! Heureusement que Stéphane Brulez et Didier Chesneau nous ont prêté main forte sur cette date en tant respectivement que stage manager et ingé facade. Sans eux, j’aurais passé le concert le plus long de ma vie !
Que pensez-vous de la scène metal en France ?
Johann : Il y a de bons groupes mais trop peu soutenus par le public, les infrastructures, fests ou autres. Nous ne bénéficions pas du même support que dans d’autres pays.
Il y a une scène extrême beaucoup plus développée que la scène mélodique, ce qui créé parfois des frontières, ce que je trouve dommage. J’aime beaucoup le travail de Gojira ou Misanthrope par exemple. Ou T.A.N.K. plus récemment. Et je pense que l’entraide doit se faire aussi entre ces univers.
Enfin, coté plus soft, nous pensons quand même que le tout est sur la bonne voie grâce à des Whyzdom, Headline, Galderia, Kerion et plein d’autres !
Un petit mot pour conclure
Johann : Bonjour « Conclure » ! Je ne te connais pas mais je suis sûr que t’es sympa !.... :D Plus sérieusement, nous espérons simplement que les lecteurs de cette interview jetteront une oreille sur notre musique et viendront nous rencontrer lors de nos live. On donne tout en concert. On a le sens du partage. Un grand merci à toi et au site pour l’exposition que vous nous donnez !
Vince : Kamoulox ?
Johann : Bonjour ! Nous sommes Asylum Pyre et nous sortons aujourd’hui notre 2ème album « Fifty years Later » sur Massacre Records après avoir sorti en 2009 « Natural Instinct ? » qui avait reçu de très bons retours.
Le groupe existe depuis 7 ans, nous sommes 6 avec notamment l’utilisation de claviers, un chant lead féminin mais également des interventions de lead masculin.
Nous définissons notre style comme « Metal Mélodique » tout simplement car notre musique a plusieurs aspects (prog, sympho, acoustique, speed, heavy…) et pour le moment nous n’avons pas trouvé encore l’appellation qui couvrirait tous ces styles !
Parlez nous de votre nouvel album "Fifty Years Later" (qui est une véritable tuerie dont j'ai eu le plaisir de chroniquer).
Johann : Et bien merci Déjà !! Je pourrais écrire des pages entières concernant cet Album. Les idées de bases sont prêtes depuis presque plus de 2 ans déjà ! Après il y a eu beaucoup de travail d’arrangement et de nombreux échanges entre nous pour arriver à quelque chose qui plaise à tout le monde sur la base des titres choisit.
Notre idée lors du choix des titres était d’avoir plus de titres directs et accrocheurs que sur le premier.
Niveau textuel et thématique, quelques bases avaient été données sur le précédent album Natural Instinct? D’où la thématique écologique avait émergée car présente sur 3 ou 4 morceaux. Dès la sortie de celui-ci, l’échec de la conférence de Copenhague ainsi que mes observations au cours de voyages m’ont donné d’approfondir ce thème, cette urgence vitale…
Ensuite musique et textes se sont développées vers un univers que l’on souhaitait à cheval sur diverses influences, diverses ambiances et allant vers la modernité sans oublier nos racines musicales !
Vince : Personnellement, je suis arrivé (initialement comme simple batteur studio) au stade où les compositions étaient déjà écrites, en dehors des parties batteries et j’ai pu assister au développement de ces dernières au fur et à mesure du processus d’enregistrement, avec notamment les idées d’arrangements de Didier Chesneau. Une fois le mix final mis à plat, j’ai été scié de l’évolution de l’album, ce qui m’a en partie décidé à le défendre également en live !
"Fifty Years Later" est un condensé de sympho, flirtant avec le prog, passage aérien et puissance. Chacun d'entre-vous doit avoir ses influences. Quels sont les vôtres ?
Johann : Elles sont très nombreuses. J’ai commencé à vraiment aimer la musique avec des groupes comme Helloween et Blind Guardian qui ont posés la base de mes goûts ! J’ai ensuite beaucoup élargit au prog (Vanden Plas, Symphony X, Pendragon,…) puis à du plus extrême comme Cradle Of Filth, Strapping Youndg Lad ou Immortal mais aussi vers du plus soft comme The Gathering, Empyrium ou Anathema. J’aime les univers variés !
Vince : Comme je le disais, mes influences n’ont pas eu d’incidence sur les morceaux de Fifty Years Later, même si Didier et Johann m’avaient donné une ligne directrice dans la composition et l’exécution de mes parties. Après, je dirais que j’aime ce qui est sombre et sophistiqué : Opeth, Sleepytime Gorilla Museum, Devin Townsend, les artististes avec un « univers » bien particulier.
Comment composez-vous ? La mélodie, les textes ? L'inverse ? Comment se passe le travail en studio ?
Johann : ça part souvent d’une mélodie vocale qui porte souvent d’elle-même un thème, des mots. Ensuite paroles et musiques s’influencent mutuellement pour arriver à une structure de base que nous enrichissons, arrangeons, découpons etc.
Lors de l’enregistrement du 1er Album tout était écrit et n’a pas bougé en studio.
Lors de l’enregistrement du 2ème Album tout était écrit et presque tout a bougé en studio ! Avec l’arrivée d’une nouvelle chanteuse et sa griffe et de même pour notre nouveau batteur mais également avec les échanges avec Didier Chesneau qui a été le 7ème homme.
Nous n’aurions pas cru que nous soyons capables d’autant d’adaptation en direct !
Et puis nous avons aussi pu tester beaucoup de choses en studio sur les différents sons et sur les arrangements vocaux pour choisir au final. Les choix étaient souvent difficiles.
Une fois de plus, la cover est très réussie. Travaillez-vous également sur l'aspect visuel ?
Johann : La cover est importante à nos yeux elle se doit de refléter l’album au mieux. Son Ambiance, ses messages. Il m’est arrivé d’acheter des disques grâce à la cover ! Et quelque part j’associe souvent les couleurs de la pochette aux couleurs de la musique. Je suis sûr qu’un Album de true black metal avec une pochette à la Mika nous paraitrait sonner autrement !
Réaliserez-vous un videoclip pour un des titres de l'album? Si oui, pouvez-vous nous dire quelle titre vous privilégiez ?
Vince : La question du clip a été évoquée et nous en sommes aux balbutiements du processus. Un morceau a d’ores et déjà été cité donc oui, il en est fortement question mais il est encore un peu tôt pour en parler avec certitude !
Quels sont vos projets dans les prochains mois ? Des concerts à venir ?
Vince : Après la sortie de l’album chez Massacre et l’étape promotionnelle de laquelle nous sortons à peine, oui, la marche suivante est de le défendre un maximum en live. Une petite vingtaine de dates ont déjà été bookées, notamment la premières partie de Doro en décembre dernier ou le Hell’es on Stage. 2013 sera une année live pour Asylum Pyre !
C'est le moment de déballer !! Des anecdotes sur le groupe à nous faire partager ?
Johann : Pas facile comme ça. Beaucoup de souvenirs de studio. Une qui me vient là est lors de l’enregistrement du chant. Heidi avait bossé toute la journée et était nase et sur la fin était à bout de force. Normalement la journée aurait du s’arrêter là, puis nous sommes allé manger un bout dans resto japonais et de retour on a voulu faire un test… Et là ça coulait tout seul. Elle a même emmenée le compresseur au taquet !! ;)
Autre anecdote, si vous cherchez bien dans l’album y a un rythme que l’on appelle « zouk power » !
Vince : A préciser qu’à l’instar de la partie chant évoqué plus haut, ce pattern a été improvisé en studio ! Sinon, je parlerais volontiers de la première partie de Doro, pour laquelle on n’a eu en tout et pour tout que dix minutes d’installation. Une fois assis derrière mon kit, le son de mes grosses caisses était tellement fort dans mes ear monitors que j’ai vraiment eu une expression de panique sur le visage. J’ai revu les vidéos l’autre jour et c’était très drôle à voir ! Heureusement que Stéphane Brulez et Didier Chesneau nous ont prêté main forte sur cette date en tant respectivement que stage manager et ingé facade. Sans eux, j’aurais passé le concert le plus long de ma vie !
Que pensez-vous de la scène metal en France ?
Johann : Il y a de bons groupes mais trop peu soutenus par le public, les infrastructures, fests ou autres. Nous ne bénéficions pas du même support que dans d’autres pays.
Il y a une scène extrême beaucoup plus développée que la scène mélodique, ce qui créé parfois des frontières, ce que je trouve dommage. J’aime beaucoup le travail de Gojira ou Misanthrope par exemple. Ou T.A.N.K. plus récemment. Et je pense que l’entraide doit se faire aussi entre ces univers.
Enfin, coté plus soft, nous pensons quand même que le tout est sur la bonne voie grâce à des Whyzdom, Headline, Galderia, Kerion et plein d’autres !
Un petit mot pour conclure
Johann : Bonjour « Conclure » ! Je ne te connais pas mais je suis sûr que t’es sympa !.... :D Plus sérieusement, nous espérons simplement que les lecteurs de cette interview jetteront une oreille sur notre musique et viendront nous rencontrer lors de nos live. On donne tout en concert. On a le sens du partage. Un grand merci à toi et au site pour l’exposition que vous nous donnez !
Vince : Kamoulox ?
Critique : Elodie
Vues : 2531 fois