Interview
HEAVENLY (2013) - Olivier (guitare)
A quelques semaines du Metalfest (12 et 13 avril au Jas' Rod de Marseille), dont votre webzine préféré est partenaire, l'adorable et talentueux Olivier Lapauze (guitare) nous en dit plus sur le présent mais surtout le futur d'Heavenly.
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de venir jouer à Marseille ?
Pour être francs, nous essayons de jouer partout où cela nous est possible, si nous ne sommes pas venus avant, c’est parce que nous n’avions pas eu l’opportunité de le faire plus tôt. Mais cela est chose faite aujourd’hui car nous sommes là !
Dans le Sud, nous connaissons déjà bien Nico et Fred, mais peux-tu les présenter au public qui ne les connaît pas encore ?
Nous les avons rencontrés lors de notre participation au Festival Glanum Rock je crois que c’était en 2005 (NdSS : exact, le 6 août pour être précis), car ils jouaient avec leur groupe Forgin’ Fate. Et depuis cette date, nous avions gardé le contact. En 2007, nous avions fait appel à Nico pour la première partie de Scorpions au Zénith de Paris en tant que claviériste supplémentaire. Il s’agissait alors d’une intervention ponctuelle. Mais suite au départ de Charley (guitare) et Matthieu (basse), nous avons fait le choix de ne pas remplacer la seconde guitare, mais de prendre un claviériste. Notre choix s’est évidemment tourné vers Nico que nous connaissions alors bien. Fred est, quant à lui, guitariste à la base, mais nous avions une date de prévue lorsque Matthieu a quitté le groupe. Nous avons donc demandé à Fred s’il pouvait le remplacer sur cette date.
Font-ils désormais partie intégrante d'Heavenly ?
Oui, aujourd’hui ils font partie du groupe. D’ailleurs, tout cela s’est fait naturellement, ils se sont très rapidement intégrés au groupe. En même temps, je pense qu’il est très difficile de ne pas s’entendre avec eux : pour Fred, le seul bémol, c’est son addiction pour les éoliennes et le wifi gratuit, et Nico, quant à lui, c’est la taille de son clavier. (rires)
La première partie d'Alice Cooper (NdSS : théâtre de Carcassonne en août 2012), était-ce un rêve devenu réalité ?
En quelque sorte oui. Qui ne rêverait pas de jouer avant Alice Cooper ?!… C’est une légende, une machine de scène et un précurseur en matière de show surdimensionné. Son jeu de scène n’a pas pris une ride. Pour avoir une carrière comme la sienne, je signe de suite.
Il semblerait que le groupe ait recouvré une seconde jeunesse.
Peut-on espérer à l'avenir une présence sur scène plus accrue et d'aussi bonne qualité visuelle ?
Effectivement, je pense que beaucoup de choses ont changé depuis ces quelques dernières années ; notamment sur notre vision du live.
De plus, nous avons désormais une super équipe technique avec Alain Payre en tant qu’ingénieur du son (ce type est monstrueusement doué), ainsi que Michel Carola aux lumières qui nous apporte une super touche visuelle. Cela ne donne pas une seconde jeunesse à nos concerts, mais plutôt une nouvelle vie ! Et pour ce qui est de notre présence sur scène, elle sera en effet plus fréquente.
D'autant plus qu'en live, le groupe adopte désormais une intervenante non négligeable sur Fullmoon... (NdSS : une stripteaseuse rejoint le groupe sur scène)
C’est vrai que nous avons été bien escortés sur scène ! Mais il ne faut pas que cela devienne systématique non plus. N’abusons pas des bonnes choses. (rires)
Justement, pourquoi sur Fullmoon alors que c'est dans le clip de « Lost in your eyes » que nous avons droit à un striptease ?
Tout simplement parce que Fullmoon est plus approprié. Les textes et le thème du morceau nous plongent directement dans cet univers de la nuit et la luxure. Le clip de Fullmoon est moins diffusé que celui de Lost in your eyes car il a été censuré par Youtube car jugé trop explicite.
Carpe Diem date déjà de 2009, à quand son successeur ?
Il est actuellement en écriture, sa sortie est prévue pour la fin de l’année. Stay tuned !
La participation de Black Rain à l'émission tv La France a un incroyable talent a rouvert le débat entre metalleux puristes (= contre la médiatisation du metal) et ceux plus ouverts (= pour la médiatisation du metal).
Quel est ton point de vue ?
Cela n’engage que moi, mais je trouve qu’il n’y a pas de débat à avoir. La médiatisation n’est pas forcément un gage « d’appauvrissement », et vu l’état de l’industrie du disque aujourd’hui, il est très difficile de vivre de la musique, et encore plus sans les médias. Je pense que l’on peut avoir ce discours de puriste quand on est dans la sphère du loisir (amateurs : pas au sens péjoratif), mais dès lors que l’on rentre dans une sphère professionnelle, cette médiatisation est à la base de tout. La seule chose qui est important c’est d’assumer ce que l’on fait. Je fais bref car sinon je pourrai me lancer dans une grande tirade. (rires)
Est-ce que ceux qui ont déjà assisté à plusieurs de vos récents concerts, auront la chance d'avoir des nouveautés pour le concert de Marseille ?
Aujourd’hui nous sommes dans la dynamique du prochain album, nous sommes actuellement en train de terminer l’écriture de celui-ci ; et les concerts sont quelque chose qui nous permet, à nous le groupe, de nous retrouver et s’amuser. Donc nous gardons les grosses nouveautés pour les concerts post album.
Galderia et Pryde sont deux groupes réputés dans la région.
En avais-tu déjà entendu parler avant le concert du Metalfest ?
Quand ils étaient encore dans Forgin’ Fate, Nico et Fred ont déjà joué avec Pryde et connaissent les membres du groupe. Personnellement, je ne les jamais rencontrés mais je connais bien leur musique. Concernant Galderia, j’en ai beaucoup entendu parler par un bon ami qui se reconnaîtra ;-) (NdSS : ah bon ? (rires). En tout cas il me tarde de voir tout le monde !
D’autres concerts sont à venir ?
Oui, en plus du Metalfest à Marseille (Jas’ Rod) où nous serons en tête d’affiche du vendredi soir, nous serons en concert à Perpignan le 18 avril. Et nous reviendrons dans le Sud, au Glanum Rock Festival (St. Rémy de Provence), le 24 août, en compagnie de Vanden Plas et Manigance.
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de venir jouer à Marseille ?
Pour être francs, nous essayons de jouer partout où cela nous est possible, si nous ne sommes pas venus avant, c’est parce que nous n’avions pas eu l’opportunité de le faire plus tôt. Mais cela est chose faite aujourd’hui car nous sommes là !
Dans le Sud, nous connaissons déjà bien Nico et Fred, mais peux-tu les présenter au public qui ne les connaît pas encore ?
Nous les avons rencontrés lors de notre participation au Festival Glanum Rock je crois que c’était en 2005 (NdSS : exact, le 6 août pour être précis), car ils jouaient avec leur groupe Forgin’ Fate. Et depuis cette date, nous avions gardé le contact. En 2007, nous avions fait appel à Nico pour la première partie de Scorpions au Zénith de Paris en tant que claviériste supplémentaire. Il s’agissait alors d’une intervention ponctuelle. Mais suite au départ de Charley (guitare) et Matthieu (basse), nous avons fait le choix de ne pas remplacer la seconde guitare, mais de prendre un claviériste. Notre choix s’est évidemment tourné vers Nico que nous connaissions alors bien. Fred est, quant à lui, guitariste à la base, mais nous avions une date de prévue lorsque Matthieu a quitté le groupe. Nous avons donc demandé à Fred s’il pouvait le remplacer sur cette date.
Font-ils désormais partie intégrante d'Heavenly ?
Oui, aujourd’hui ils font partie du groupe. D’ailleurs, tout cela s’est fait naturellement, ils se sont très rapidement intégrés au groupe. En même temps, je pense qu’il est très difficile de ne pas s’entendre avec eux : pour Fred, le seul bémol, c’est son addiction pour les éoliennes et le wifi gratuit, et Nico, quant à lui, c’est la taille de son clavier. (rires)
La première partie d'Alice Cooper (NdSS : théâtre de Carcassonne en août 2012), était-ce un rêve devenu réalité ?
En quelque sorte oui. Qui ne rêverait pas de jouer avant Alice Cooper ?!… C’est une légende, une machine de scène et un précurseur en matière de show surdimensionné. Son jeu de scène n’a pas pris une ride. Pour avoir une carrière comme la sienne, je signe de suite.
Il semblerait que le groupe ait recouvré une seconde jeunesse.
Peut-on espérer à l'avenir une présence sur scène plus accrue et d'aussi bonne qualité visuelle ?
Effectivement, je pense que beaucoup de choses ont changé depuis ces quelques dernières années ; notamment sur notre vision du live.
De plus, nous avons désormais une super équipe technique avec Alain Payre en tant qu’ingénieur du son (ce type est monstrueusement doué), ainsi que Michel Carola aux lumières qui nous apporte une super touche visuelle. Cela ne donne pas une seconde jeunesse à nos concerts, mais plutôt une nouvelle vie ! Et pour ce qui est de notre présence sur scène, elle sera en effet plus fréquente.
D'autant plus qu'en live, le groupe adopte désormais une intervenante non négligeable sur Fullmoon... (NdSS : une stripteaseuse rejoint le groupe sur scène)
C’est vrai que nous avons été bien escortés sur scène ! Mais il ne faut pas que cela devienne systématique non plus. N’abusons pas des bonnes choses. (rires)
Justement, pourquoi sur Fullmoon alors que c'est dans le clip de « Lost in your eyes » que nous avons droit à un striptease ?
Tout simplement parce que Fullmoon est plus approprié. Les textes et le thème du morceau nous plongent directement dans cet univers de la nuit et la luxure. Le clip de Fullmoon est moins diffusé que celui de Lost in your eyes car il a été censuré par Youtube car jugé trop explicite.
Carpe Diem date déjà de 2009, à quand son successeur ?
Il est actuellement en écriture, sa sortie est prévue pour la fin de l’année. Stay tuned !
La participation de Black Rain à l'émission tv La France a un incroyable talent a rouvert le débat entre metalleux puristes (= contre la médiatisation du metal) et ceux plus ouverts (= pour la médiatisation du metal).
Quel est ton point de vue ?
Cela n’engage que moi, mais je trouve qu’il n’y a pas de débat à avoir. La médiatisation n’est pas forcément un gage « d’appauvrissement », et vu l’état de l’industrie du disque aujourd’hui, il est très difficile de vivre de la musique, et encore plus sans les médias. Je pense que l’on peut avoir ce discours de puriste quand on est dans la sphère du loisir (amateurs : pas au sens péjoratif), mais dès lors que l’on rentre dans une sphère professionnelle, cette médiatisation est à la base de tout. La seule chose qui est important c’est d’assumer ce que l’on fait. Je fais bref car sinon je pourrai me lancer dans une grande tirade. (rires)
Est-ce que ceux qui ont déjà assisté à plusieurs de vos récents concerts, auront la chance d'avoir des nouveautés pour le concert de Marseille ?
Aujourd’hui nous sommes dans la dynamique du prochain album, nous sommes actuellement en train de terminer l’écriture de celui-ci ; et les concerts sont quelque chose qui nous permet, à nous le groupe, de nous retrouver et s’amuser. Donc nous gardons les grosses nouveautés pour les concerts post album.
Galderia et Pryde sont deux groupes réputés dans la région.
En avais-tu déjà entendu parler avant le concert du Metalfest ?
Quand ils étaient encore dans Forgin’ Fate, Nico et Fred ont déjà joué avec Pryde et connaissent les membres du groupe. Personnellement, je ne les jamais rencontrés mais je connais bien leur musique. Concernant Galderia, j’en ai beaucoup entendu parler par un bon ami qui se reconnaîtra ;-) (NdSS : ah bon ? (rires). En tout cas il me tarde de voir tout le monde !
D’autres concerts sont à venir ?
Oui, en plus du Metalfest à Marseille (Jas’ Rod) où nous serons en tête d’affiche du vendredi soir, nous serons en concert à Perpignan le 18 avril. Et nous reviendrons dans le Sud, au Glanum Rock Festival (St. Rémy de Provence), le 24 août, en compagnie de Vanden Plas et Manigance.
Critique : Secret Sfred
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