Interview
EVIL MASQUERADE (2014) - Henrik Flyman (Guitare)
C'est avec un petit délai qu'arrive l'interview d'Henrik Flyman, toujours partant pour nous parler de son groupe soutenue depuis le début par les Seigneurs du métal.
Bonjour. Je suis content de faire une nouvelle interview avec toi. Comment vas-tu?
Salut Guillaume. Je vais bien merci, j’espère que toi aussi.
Je vais bien merci. Aller, pour commencer, faisons un petit saut dans le passé. Que s’est-il passé avec Apollo? Etait-ce difficile de le garder dans l’équipe?
Apollo avait besoin de mettre un frein à sa vie musicale alors que nous, nous montons en puissance. Dans un premier temps j’ai suggéré de changer de chanteur pour ne pas endommager notre amitié bien que nous voulions faire différentes choses pour telle ou telle chose. Je ne pense pas être une personne avec qui il est difficile de travailler. Je n’ai aucun secret sur mes objectifs et tout le monde sait que je suis un homme de parole. Il n’y a aucune tension ou drame avec cette situation.
Comment as-tu découvert le nouveau chanteur et comment l’as-tu introduit dans le groupe?
Je connais Tobias depuis pas mal de temps, et il a été mon premier et unique choix quand nous avons décidé d’aller de l’avant. La transition s’est faite avec souplesse. Tobias a rejoint le groupe l’année dernière et a donc déjà joué avec nous pour pas mal de concerts, ce même avant que l’album soit produit. Je n’ai jamais eu de doute sur sa capacité à intégrer le groupe car c’est un showman et un très bon chanteur. Les fans l’ont reçu en l’acclamant haut et fort.
Avec ce nouvel album, il semble que tu poursuis le chemin pris sur l’album « Pentagram » ?!
Nous avons gardé les bases des idées des arrangements et des structures des chansons que nous avions utilités pour « Pentagram ». Pas de fioritures. Occasionnellement il y a un peu plus dans les arrangements mais juste ce qu’il faut pour être joué par cinq personnes, et donc pas de gros arrangements symphoniques. On a fait de notre mieux pour enlever tout obstacle qui pourrait gêner les musiciens de jouer à pleine puissance la musique qui leur vient du cœur. On n’utilise aucune magie studio pour embellir nos performances. Tout est joué live en studio comme tu peux l’entendre sur l’album. Nos fans le mérite et nous ne voulions pas le faire d’une autre manière. C’est vraiment important pour nous.
Peux-tu me donner plus d’infos sur cette fabuleuse chanson qu’est “The extra mile”. Que représente-t-elle pour toi ?
Elle parle d’une groupie que nous avons rencontré quelques fois l’année dernière en Europe. Elle était vraiment déterminée à rencontrer le groupe et à infiltrer l’équipe d’un promoteur juste pour dire qu’elle nous représentait et qu’elle pouvait se balader dans les environs. Il a rapidement été constaté qu’elle ne connaissait rien à ce job. Je n’ai rien dit le pendant les quelques jours où elle est resté collée à nous et quand ça s’est terminé, j’ai demandé à la société de production de la supprimer de tout ce qui concernait Evil Masquerade. Elle a réussi à s’en rendre compte et a activement décidé de saboter tous les concerts du groupe qui étaient en prévision en faisant de mauvaises réservations d’hôtels, et en cassant du sucre sur notre dos. A ce moment là, j’en ai vraiment eu assez de devoir louer la prestation de deux personnes pour arrêter les misères qu’elle nous faisait. Heureusement pour elle, le groupe m’a calmé. Quoiqu’il en soit il fallait que je fasse quelque chose, et j’ai choisit la meilleure et seconde option, j’ai écrit cette chanson en réponse à ses provocations. J’ai délibérément écrit cette chanson différemment des autres pour répondre à cette question dans le plus d’interviews possible. Maintenant elle peut répandre autant de rumeurs qu’elle veut. J’en ai parlé à des milliers de personnes, elle non. Et si elle continue à me faire du tord, j’arrêterai d’être discret. Il n’y a pas de business come le show-business.
La production de l’album est aussi au top, mettant en avant les musiciens et leurs instruments. J’aime vraiment !
Merci beaucoup! C’est bien évidemment le but de chaque production. C’est un processus constant que nous essayons d’améliorer constamment. Evil Masquerade célèbres ses dix ans cette année et je célèbre mes vingt ans en tant que producteur. Je suis sur que j’ai pris des choses ici et là à travers les temps et que tu peux entendre dans le nouvel album.
Il semble que tu aies choisi de ne plus faire de neoclassique mais plutôt de te concentrer sur une musique plus proche des années 1970. C’était déjà le cas sur Pentagram, mais là c’est encore plus évident.
C’est vrai. Je me suis vite lasser de tout ça. J’adore toujours les premiers albums mais je trouve que le développement du groupe est plus saint comme ça. La musique est d’autant mieux quand elle vient du cœur et qu’elle n’est pas forcée. C’est exactement où nous devons être à ce jour. Les variations entre les albums rendent aussi les concerts encore plus intéressants depuis que nous incluons du matériel venant de toute la discographie du groupe.
Que penses-tu de la position de Evil Masquerade dans le monde du metal? Avec six bons albums, il semble que le succés et la gloire ne soient pas tout à fait au rendez-vous malheureusement.
C’est vraiment différent selon les régions dans le monde. Il semble que nous soyons plus connus en Amérique latine, aux Etats-Unis, en Europe centrale et en Russie. Heureusement, le reste du monde est en train d’adhérer comme par exemple la Scandinavie et la chine. Je pense que nous vendons plus en Amérique du nord. On passe beaucoup en radio aux Etats-Unis, Europe centrale et en Amérique Latine. Il y a aussi beaucoup de différences territoriales. Le succés peut être mesuré de différentes manières. Je suis vraiment content de l’accueil que nous avons dans tous ces lieux. Je suis vraiment fier quand des personnes du monde entier parlent de notre groupe et de notre label. On n’est peut être pas encore la tête d’affiche du Wacken Open Air, mais nous avons définitivement nos propres troupes de supporters. De ce fait, je pense que nous avons du succès. Et encore plus important ; nous offrons quelque chose de nouveau qui connecte un large groupe de personne avec Evil Masquerade.
Quels sont les prochains plans pour le groupe ?
On a encore un concert à faire cette année et après nous avons d’autres sympathiques projets qui se mettent en place. Plus généralement, on continue ce que l’on à toujours fait jusque là.
C’est la fin de l’interview. Je te laisse conclure et dire un mot aux fans. Merci !
Merci de nous suivre depuis le début de Evil Masquerade. Le futur semble clair et le meilleur est à venir !
Bonjour. Je suis content de faire une nouvelle interview avec toi. Comment vas-tu?
Salut Guillaume. Je vais bien merci, j’espère que toi aussi.
Je vais bien merci. Aller, pour commencer, faisons un petit saut dans le passé. Que s’est-il passé avec Apollo? Etait-ce difficile de le garder dans l’équipe?
Apollo avait besoin de mettre un frein à sa vie musicale alors que nous, nous montons en puissance. Dans un premier temps j’ai suggéré de changer de chanteur pour ne pas endommager notre amitié bien que nous voulions faire différentes choses pour telle ou telle chose. Je ne pense pas être une personne avec qui il est difficile de travailler. Je n’ai aucun secret sur mes objectifs et tout le monde sait que je suis un homme de parole. Il n’y a aucune tension ou drame avec cette situation.
Comment as-tu découvert le nouveau chanteur et comment l’as-tu introduit dans le groupe?
Je connais Tobias depuis pas mal de temps, et il a été mon premier et unique choix quand nous avons décidé d’aller de l’avant. La transition s’est faite avec souplesse. Tobias a rejoint le groupe l’année dernière et a donc déjà joué avec nous pour pas mal de concerts, ce même avant que l’album soit produit. Je n’ai jamais eu de doute sur sa capacité à intégrer le groupe car c’est un showman et un très bon chanteur. Les fans l’ont reçu en l’acclamant haut et fort.
Avec ce nouvel album, il semble que tu poursuis le chemin pris sur l’album « Pentagram » ?!
Nous avons gardé les bases des idées des arrangements et des structures des chansons que nous avions utilités pour « Pentagram ». Pas de fioritures. Occasionnellement il y a un peu plus dans les arrangements mais juste ce qu’il faut pour être joué par cinq personnes, et donc pas de gros arrangements symphoniques. On a fait de notre mieux pour enlever tout obstacle qui pourrait gêner les musiciens de jouer à pleine puissance la musique qui leur vient du cœur. On n’utilise aucune magie studio pour embellir nos performances. Tout est joué live en studio comme tu peux l’entendre sur l’album. Nos fans le mérite et nous ne voulions pas le faire d’une autre manière. C’est vraiment important pour nous.
Peux-tu me donner plus d’infos sur cette fabuleuse chanson qu’est “The extra mile”. Que représente-t-elle pour toi ?
Elle parle d’une groupie que nous avons rencontré quelques fois l’année dernière en Europe. Elle était vraiment déterminée à rencontrer le groupe et à infiltrer l’équipe d’un promoteur juste pour dire qu’elle nous représentait et qu’elle pouvait se balader dans les environs. Il a rapidement été constaté qu’elle ne connaissait rien à ce job. Je n’ai rien dit le pendant les quelques jours où elle est resté collée à nous et quand ça s’est terminé, j’ai demandé à la société de production de la supprimer de tout ce qui concernait Evil Masquerade. Elle a réussi à s’en rendre compte et a activement décidé de saboter tous les concerts du groupe qui étaient en prévision en faisant de mauvaises réservations d’hôtels, et en cassant du sucre sur notre dos. A ce moment là, j’en ai vraiment eu assez de devoir louer la prestation de deux personnes pour arrêter les misères qu’elle nous faisait. Heureusement pour elle, le groupe m’a calmé. Quoiqu’il en soit il fallait que je fasse quelque chose, et j’ai choisit la meilleure et seconde option, j’ai écrit cette chanson en réponse à ses provocations. J’ai délibérément écrit cette chanson différemment des autres pour répondre à cette question dans le plus d’interviews possible. Maintenant elle peut répandre autant de rumeurs qu’elle veut. J’en ai parlé à des milliers de personnes, elle non. Et si elle continue à me faire du tord, j’arrêterai d’être discret. Il n’y a pas de business come le show-business.
La production de l’album est aussi au top, mettant en avant les musiciens et leurs instruments. J’aime vraiment !
Merci beaucoup! C’est bien évidemment le but de chaque production. C’est un processus constant que nous essayons d’améliorer constamment. Evil Masquerade célèbres ses dix ans cette année et je célèbre mes vingt ans en tant que producteur. Je suis sur que j’ai pris des choses ici et là à travers les temps et que tu peux entendre dans le nouvel album.
Il semble que tu aies choisi de ne plus faire de neoclassique mais plutôt de te concentrer sur une musique plus proche des années 1970. C’était déjà le cas sur Pentagram, mais là c’est encore plus évident.
C’est vrai. Je me suis vite lasser de tout ça. J’adore toujours les premiers albums mais je trouve que le développement du groupe est plus saint comme ça. La musique est d’autant mieux quand elle vient du cœur et qu’elle n’est pas forcée. C’est exactement où nous devons être à ce jour. Les variations entre les albums rendent aussi les concerts encore plus intéressants depuis que nous incluons du matériel venant de toute la discographie du groupe.
Que penses-tu de la position de Evil Masquerade dans le monde du metal? Avec six bons albums, il semble que le succés et la gloire ne soient pas tout à fait au rendez-vous malheureusement.
C’est vraiment différent selon les régions dans le monde. Il semble que nous soyons plus connus en Amérique latine, aux Etats-Unis, en Europe centrale et en Russie. Heureusement, le reste du monde est en train d’adhérer comme par exemple la Scandinavie et la chine. Je pense que nous vendons plus en Amérique du nord. On passe beaucoup en radio aux Etats-Unis, Europe centrale et en Amérique Latine. Il y a aussi beaucoup de différences territoriales. Le succés peut être mesuré de différentes manières. Je suis vraiment content de l’accueil que nous avons dans tous ces lieux. Je suis vraiment fier quand des personnes du monde entier parlent de notre groupe et de notre label. On n’est peut être pas encore la tête d’affiche du Wacken Open Air, mais nous avons définitivement nos propres troupes de supporters. De ce fait, je pense que nous avons du succès. Et encore plus important ; nous offrons quelque chose de nouveau qui connecte un large groupe de personne avec Evil Masquerade.
Quels sont les prochains plans pour le groupe ?
On a encore un concert à faire cette année et après nous avons d’autres sympathiques projets qui se mettent en place. Plus généralement, on continue ce que l’on à toujours fait jusque là.
C’est la fin de l’interview. Je te laisse conclure et dire un mot aux fans. Merci !
Merci de nous suivre depuis le début de Evil Masquerade. Le futur semble clair et le meilleur est à venir !
Critique : Guillaume
Vues : 2533 fois