Interview

STICKY BOYS (2014) - Alex

Bonjour !
Tout d’abord merci de prendre le temps de répondre à nos questions.


Salut et merci à toi de t’intéresser à nous !


Commençons par la fin. Vous êtes fans d’AC/DC, votre musique s’en ressent ; comment avez-vous vécus la maladie e Malcom, et cela vous a-t-il impacté dans la conception de votre nouvelle rondelle « Make Art » ?

Evidemment que ça fout un coup, mais je crois qu’il faut s’y préparer, Jon Lord et Dio sont partis, Lemmy n’est pas en forme et Malcolm souffre de démence. Nos tontons vieillissent !
Dans tous les cas ça ne m’empêchera pas d’acheter l’album quand il sortira et de faire le maximum pour aller les voir en concert, car cette fois-ci, ça risque d’être bel et bien la dernière.
Pour notre album en revanche, nous n’étions pas au courant au moment de la composition, mais même si ça avait été le cas, je crois que ça n’aurait pas changé grand-chose.


Par rapport à ce nouvel album, comment apercevez-vous la pochette de votre album ? Un art rural, un art contemporain, un art contestataire ou autre peut être ?

De l’art fait par des rockers, tout simplement.


La musique est un art. Comment voyez-vous la votre mais aussi son évolution depuis votre premier album « This is rock ‘n roll » ?

C’est vrai qu’on fait de l’art… c’est ce qu’on n’arrête pas d’entendre. D’où l’artwork de l’album, d’où la photo parodiant un cours de beaux-arts, et d’où le titre de l’album: « Make Art ».
Nous sommes donc artistes, mais artistes malgré nous ! A la base tu sais, on voulait juste faire du rock’n’roll. Pour tout te dire, c’est encore exactement ce qu’on fait sur ce deuxième album.
Le réel changement depuis le premier album, c’est d’avoir voulu retranscrire au maximum sur album ce qu’on était sur scène : un trio qui fait du bruit ! Une basse plus présente, des chœurs plus nombreux, et des chansons directes. Pour le reste la recette est inchangée. Une basse-batterie solide et droite, quelques riffs de guitares, un refrain entraînant et des structures de chansons volontairement simples.


Lentement mais surement vous tracez votre bout de chemin. En apparition publicitaire, ou encore dans des films, vous enchaînez les concerts et allez même ouvrir pour Elmer Food Beat. Autant dire que vous avez un planning bien chargé !

Oui, c’est vrai que l’on ne s’ennuie pas ! Elmer Food Beat, c’était l’an passé, mais c’est marrant que tu en parles puisqu’on va sûrement rejouer avec eux et d’autres groupes d’ici la fin de l’année. Notre prochaine grosse première partie à l’heure actuelle, c’est Gotthard le 20 octobre prochain à Lille.


Votre musique est à la fois rocknroll, mais en même temps on sent que vous faites ça pour le fun. D’ailleurs, cela se voit sur les photos promos. Quel est le mot d’ordre de votre trio ?

Il n’y a même pas de « mais » à intégrer à la question en fait ! ;) Pour nous, le rock’n’roll est fun, et il a toujours été comme ça. De Jerry Lee Lewis à Nashville Pussy, de Status Quo à AC/DC… du fun et rien que fun. La musique qui te fait taper du pied et sourire à chaque fois. Et c’est celle-là qu’on aime.


Vous attaquez l’album avec « Mary Christmas » avec son hymne marquant ‘Can you feel my love’… C’est moderne et kitsch. Un début en fanfare on pourrait dire.

Oui, même si à vrai dire elle n’était pas forcément prédestinée à ouvrir l’album. Une fois qu’on a eu enregistré notre album, on s’est posé la question du tracklisting. Il nous fallait un titre qui fasse rentrer l’auditeur dans notre univers, et qui puisse faire le pont entre le titre le plus « classic-rock » du premier album et le plus « punk-rock » de Make Art. Après réflexion, nous avons retenu celui-là.


Les titres « Bad Reputation » et « Party Time » dénotent du reste de l’album avec leur esprit punk rock. Que représentent ces deux chansons pour vous ?

Au-delà de l’esprit punk, c’est surtout un tempo plus rapide que ce qu’on avait fait jusqu’à présent. Une sorte d’évolution en quelque sorte. On avait envie de s’aventurer sur ces terres-là. On a essayé, ça nous a plu, on a gardé.


Pour promouvoir votre album vous partez immédiatement en tournée à travers la France, avec quelques dates en Europe. D’autres dates sont-elles en préparation ? Une apparition au Hellfest 2015 peut être ?

Oui, des dates sont en train de s’ajouter au calendrier à l’instant même où je t’écris, en France et en Europe. Nous les communiquerons au public dès que possible. Mais notre volonté est là : tourner au maximum.
Pour le Hellfest, je te mentirais si je te disais que l’on ni songe pas, mais nous ne sommes pas en charge de la programmation…


Histoire de rester dans le thème de votre album, quelle est la plus belle pochette d’album pour vous ?

Il y en a tellement.... Récemment, je me suis réécouté du Cactus, et je dois dire que la pochette de leur premier album est tout à fait sensationnelle !

Et niveau album ?

En isoler un seul serait bien trop difficile. Si je pense aux albums que j’écoute ou réécoute en ce moment, je dirais « Vulgar Display of Power » de Pantera, même si ça n’a pas grand-chose à voir avec le style que nous pratiquons.

C’est la fin de l’interview. Merci à vous et je vous laisse conclure…

Eh bien merci et salut à vous… seigneurs du metal !
 
Critique : Lionel
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