Interview

Alors première question, basique, d’où vient le nom du groupe, SYR DARIA ?

Ben SYR DARIA c’est un fleuve qui se trouve en Asie centrale. Pourquoi ce nom ben un fleuve c’est vecteur d’échange, il était là avant que l’homme soit là et il le sera encore après. Puis je trouve ça assez intéressant, ça sonne bien puis en même temps il est au milieu de l’orient et l’occident, au centre de tout donc on trouvait ça sympa quoi.

Quels sont vos projets, ambitions avec ce nouvel album ?

Nous ce qu’on aimerai c’est faire un maximum de scène possible, c’est pour ça qu’on travaille beaucoup sur la promotion, on se dit qu’il faut qu’il s’ouvre un peu et qu’il y ai un maximum de gens qui nous découvre, qu’on puisse être connus et qu’on s’offre de belle scènes !

Déjà 5 ans depuis votre précèdent album « CIRCUS OF LIFE », l’écriture du nouvel album a été plus longue, plus difficile que pour le premier ?

Ce qui s’est passé en fait, c’est qu’on avait des chansons qu’on voulait pas forcément mettre dans un album, on voulait faire des démos et puis au final on s’est dit qu’on allait enregistrer. On a eu la chance de pouvoir le distribuer ensuite s’est enchainé pas mal de concerts et c’est vrai qu’on a peut-être pas toute suite trouver le rythme, on a laissé passer trop de temps, très clairement. Maintenant à l’heure actuelle on est déjà en train de bosser sur le troisième album ! Donc à un moment donné, 5 ans c’est trop long, et surtout on a un studio à disposition chez notre batteur donc du coup on a pris notre temps, trop de temps. Le mixage aussi a mis plus de 6 mois, on aurait pu le sortir avant. On a cherché aussi un Label, on a démarcher donc voilà le temps passe et on arrive à 5 ans. C’est trop long !

La pochette de « Voices » est totalement différente de celle de votre premier album. D’où vient cette idée ?

Ben on va dire qu’on aborde aussi des sujets différents dans les titres de l’album, comme la schizophrénie tout ça donc pour les dessins on, travaille avec un tatoueur dessinateur qui a beaucoup d’idée et nous a dit tiens les tests de Rorschach ça peut être bien, des tests psychologique, pourquoi pas. Donc c’est vrai que derrière cette image on peut y voir peut être un clown ou autre chose, le clown est sous-jacent, on était assez partagés dans le groupe par rapport au dessin mais bon on a décidé, y a des gens qui aiment d’autre qui déteste ben voilà, on l’assume.

Il y a donc un thème récurrent dans vos album, le cirque, spécialement les clowns, d’où cela vient-il ?

Ben on est partit sur la premier album avec cette imagerie du clown, par rapport à l’idée principale qu’avait amener Guillaume, le chanteur, il s’était inspiré du bouquin de Stephen King « Ca » avec cet espèce de clown complètement frappé et au final on s’est dit tiens, c’est pas mal comme thème. Le cirque autant regroupé autour de nos propres vies dans la société des fois c’est vrai que c’est un cirque ! On doit parfois jouer un rôle qu’on a pas forcément envie de jouer et puis on le joue quand même. Donc voilà le côté positif et le négatif de cet univers. L’ambivalence de l’être humain.

Est-ce prévu de faire un autre clip ?

Oui on a un projet de clip qui devrait sortir dans l’année.


Sur quoi avez-vous travailler particulièrement sur cet album ?

Le mixage, la production, l’édition on a mis beaucoup beaucoup de temps, a travailler les guitares, retravailler les parties qui nous plaisait pas tout à fait après les différentes voix du chanteur. Au début on avait un album assez brutal, brut de décoffrage, a essayé de produire ça un peu plus et voilà ça prend du temps. Mais, maintenant on va prendre le rythme et sortir quelque chose d’autre plus rapidement.

Il me semble que le chant a été beaucoup améliorer en terme de présence ?

C’est vrai que le chant, je vais pas te mentir en te disant qu’on a mis 6 mois à enregistrer le chant. C’est vrai qu’on a voulu le pousser, il est très créatif donc on l’a fait chercher des choses auxquelles il ne pensait pas et lesquelles il ne pensait pas atteindre et c’est vrai que le chant sur cet album on en est tous particulièrement content.

Quel est l’origine de la chanson Pornstar ?

C’est une jeune fille qui rêve d’être actrice et qui au final se retrouve à tourner dans des films porno de bas étages. C’est un thème qu’on aborde de façon légère mais c’est pas vraiment un thème très léger. Malgré tout si tu écoutes le morceau il est abordé d’une façon légère et derrière t’as quelque chose de plutôt lourd quoi.

La chanson « Army of clowns » est-ce un clin d’oeil à votre précédent album ?

Ouais un peu, c’est un peu tout ce qui représente les peurs enfantines qu’on peut avoir, tous les cauchemars qu’on fait en étant gamin c’est un petit peu ça qu’il a voulu faire passer Guillaume à travers ces morceaux. C’est pas forcément un clin d’œil au précédent album, mais plutôt un petit rappel. On aime bien un petit peu de parler des déviances de l’être humain et du fait qu’on a tous un petit côté schizophrène à certains moments à sa juste mesure, c’est vrai que parfois on peut être multiple, parfois dans la vie on change et on devient un autre. On peut tous être très gentil et après très méchant.

Le featuring de rêve pour vous ce serait ?

Han, alors là.. Bruce Dickinson qui chante sur un de nos morceaux. Entre autre mais c’est le premier qui me vient à l’esprit ! Iron Maiden c’est quand même un groupe qu’est dans ma vie que je connais depuis gamin.

Des dates de prévues ?

On aura une date le 24 Septembre à Grenoble, mais après y a des dates avant dont je suis pas encore sûr mais y a aussi des dates par chez nous. Après on attends des réponses. C’est vrai que cet album on l’a sorti peut être un peu tard, c’est mieux de sortir un album vers Septembre. En plus on travaille sans tourneur c’est un tords. Parce que chercher des dates c’est un boulot à part entier.

C’est la fin de l’interview, je vous laisse terminer, si vous voulez dire un mot aux lecteurs de SDM et aux fans..

Salut à tous, venez nous voir en concert et éclatez-vous, éclatez-vous et à bientôt !