Interview
NIGHTMARE (2016) - Yves Campion (Guitare)
Le nouveau line-up, comment ont-ils été choisi ?
A la base si j’avais vu une voyante qui m’aurait dit en Juillet 2015 qu’en Juillet 2016 on avait un line up complet et fini l’album, je l’aurai pas cru ! Ensuite, stratégiquement on s’est dit qu’il fallait prendre autre chose qu’un mec pour pas souffrir de comparaisons. Prendre une femme c’était un choix stratégique mais si c’était pour prendre une nana type lyrique à la Nightwish c’était même pas la peine, on se tirait une balle dans le pied voir dans la tête du coup c’était soit Mag ou pas. Mag je l’avais découverte en 2006 à la grande époque des Nightwish – Wishmaster et compagnie chanteuse lyrique et elle c’était l’ovni qui sortait de nulle part. Du coup j’avais bien kiffer on l’avait invitée en guest sur un album The Burden Of God (2012) sur un morceau qui s’appelle The Dominion Gate (Part III) donc on la connaissais et on a gardé le contact. Quand on a pris la décision stratégique d’avoir une nana on a tenté le coup avec Mag. Le batteur c’était plus simple, c’est plus facile à trouver et là Matt connaissais bien Olivier donc c’était plus simple et plus rapidement. Elle fallait qu’elle soit dispo et on appelé et le hasard fait bien les choses un an après on a sorti l’album.
Comment s’est passé la mise en place du travail tous ensemble pour ce nouvel album ?
On a pas cassé complètement la méthode de travail d’avant parce qu’il fallait qu’on apprenne à se connaitre c’était pas évident, chacun a emmener des sensibilité différentes. Mais on est resté dans le classique, le guitariste amène les riffs et après chacun ramène ses idées. Méthode classique. On a aussi travaillé en amont avec Patrick Liotard notre producteur attiré. On a gardé le même système je pense qu’on abordera les choses différemment quand on se connaitra mieux là on avait pas 5 ans pour faire un album donc on a gardé la méthode la plus efficace.
Pour cet album, Dead Sun, vous avez travaillé avec Joost Van Den Brook, c’était la première fois avec lui ? Ça s’est bien passé ?
Oui première fois, on le connaissait parce qu’en 2005 on avait tourné avec After Forever à l’époque de Floor et il était claviériste. Puis c’est devenu un producteur coté, Epica, The Gentle Storm il travaille avec Anneke, on était super branché par ses productions et son niveau de prod. C’est un choix aussi de choisir une grosse prod et pas faire un retour mitigé.
On l’avait rencontré en novembre à Grenoble il était en tournée avec Epica à la Belle Electrique et du coup on lui a proposé de travailler avec lui donc ça a super fonctionné et on est vraiment contents du résultat.
Si vous étiez resté avec le même line-up c’était quand même un projet déjà dans votre esprit de bosser avec lui, sans voix féminine je veux dire ?
Non je pense qu’on aura pu y penser aussi, on était dans le même mood, ça aurait pu marcher aussi je pense. Y a pas eu de choix lié au line-up. C’est plus le coté prod.
Pour la création de l’album, il a beaucoup voyagé, France, Belgique, Hollande…
Ben nous on est juste allés en Belgique pour enregistrer en studios avec Gérald Niance avec qui il est facile de travailler et il connaissait bien Magalie donc voilà ça s’est super bien passé c’était vraiment intéressant de bosser là-bas et le fait d’être à la maison pour elle, c’est important pour le chant. On a aussi bosser avec un studio à Montpellier pour la pré compo. Ensuite on a suivi l’évolution en rajoutant des pierres à l’édifice. On a aussi bosser avec Edouard Verneret qui est le claviériste de SANGDRAGON qui nous a fait des arrangements, y a eu vraiment un gros travail d’équipe. Y a du lourd sur cet album !
Le tire de l’album représente-t-il quelque chose pour vous ?
Au départ le choix du tire c’était Serpentine, et l’artwork qu’on avait proposé au label c’était un truc minimaliste et on était coincé dans le concept, est-ce qu’on mettait un serpent, un truc sinueux c’était pas évident de trouver une artwork par rapport au titre mais c’était fort en symbolique tout ça. On s’est pris la tête parce qu’on trouvait pas le truc et le label nous disait non c‘est pas beau on était bloqués donc à un moment on a dit bon ça le fait pas c’est tout on va voir autre chose. On va trouver un autre titre assez fort de l’album, trouver un artiste, lui donner le titre de l’album et lui dire tiens débrouille toi ! C’est un peu ce qu’on a fait, on a appelé Julien S. qui est un artiste belge qui bosse avec EPISODE que connait Magalie. Et on lui a dit on a un titre, on arrive pas à se débrouiller avec Serpentine. Le seul titre qui peut coller en symbolique qui est fort et tout c’est DEAD SUN, ça sonne. Débrouille toi avec ça fait nous un truc et puis 4-5 jours après il nous a proposé ce truc là et ça a plu a tout le monde et finalement le titre de l’album est devenu DEAD SUN. Mais ça s’est fait d’une façon un peu hasardeuse !
Pourquoi avoir choisi IKARUS comme clip ?
On se prenait vraiment la tête par rapport au fait qu’on avait pas de titres en dessous de l’autre donc ça a pas été évidant. On voulait faire dix titres pour l’album et faire un bonus mais on a pas été capable de choisir le bonus finalement l’album fait 11 titres. On a jamais été capable de choisir un bonus, c’est un super bon signe parce que d’habitude y a un titre plus faible que les autres dans un album là on en a pas vraiment trouvé. Après on s’est dit faut un titre où y a un refrain catchy et faut un titre qui représente bien la guitare, la batterie, le côté un peu trashy du truc et c’est celui qui est le plus court et qui représentait bien l’album. Mais on a aussi un deuxième clip qui arrive derrière en Novembre avec le duo avec Kelly Sundown sur Serpentine, celui-là va encore au delà !
Aviez-vous un scénario précis ?
Pas forcément non, c’est un titre qu’on a choisi aussi parce qu’il était métaphorique et qu’on pouvait tourner comme ça sa dénaturer le texte, ça pourrait être aussi un truc sur une rupture mais chacun fait l’interprétation comme il faut, IKARUS c’est « je prends mon envol » en fait ça peut coller avec les changements de membres de NIGHTMARE aussi c’est très subjectif et du coup l’endroit était sympa parce que les couleurs, on a tourné ça dans une usine de dragage de sable à coter de macron donc c’était super intéressant le plan avec les machines tout ça et surtout on s’est dit on va pas faire ça en storybord très compliquée, un vrai clip historique tout ça si on le fait mal ça se voit c’est cheap. Du coup on a focaliser sur la qualité d’image, la qualité de prise de vue et le site en lui-même et du coup voilà on a pas un site en fond vert maquillé en images derrière donc c’était un choix intéressant.
Et le second du coup…
C’est différent, je vais pas le dévoiler mais c’est plus complexe, plus dans la storyboard, j’en ai déjà trop dit mais pense que ça va être un super truc aussi à tourner. On tourne le 22 et 23 Octobre mais on vous dira pas où !
Comment s’est passé le premier live au Hellfest avec le nouveau line-up ?
Génial le retour, parce que c’est jamais évidant on se connaissait pas forcement sur scène et tu recommences sur une scène qui fait 25 m d’envergure. Mag apportait autre chose on savait pas comment ça allait réagir on avait jamais jouer ou eu d’interactions ensemble en live on savait qu’il y avait plein de choses à bosser après parce que la première en live c’est jamais parfait. Du coup la réaction du publique, le retour a été super intéressant et je pense que du coup on s’est pas vautré !
On sent que l’album est plus brutal que les précédents, tout en restant avec la touche NIGHTMARE originelle…
Plus trash oui. C’est un choix guitaristique, faut pas oublier que Olivier le batteur est une machine de guerre et amène quelque chose qu’il n’y avait pas dans NIGHTMARE c’est un batteur ultra moderne dans son approche, certaines parties de batterie pourrait être assimilée à du black métal, c’est un batteur qui vient de l’extrême et qui l’emmène dans la musique du groupe donc forcément l’ensemble avec des riffs un peu plus trash fait que l’album est un peu plus brutal mais en gardant un son super punchy !
Magali fait beaucoup de variations de voix dans cet album, d’une chanson à l’autre, c’est quelque chose qui vous a plu aussi dans le choix de la prendre dans le nouveau Nightmare ?
Carrément c’est aussi quelque chose qu’on avait vu au départ après si tu écoutes bien détaillé dans l’album dans le premier morceau Infected elle est capable d’aller dans l’extrême et en mélodie dans le refrain et plus soft dans une autre chanson genre dans la fin de Inner Sanctum et voilà. On a utilisé tous les panels mais pas forcément sorti tout ce qu’elle peut faire techniquement, c’est vraiment collé dans le morceau. On avait rien à prouver, rien à démontrer c’était vraiment on a utilisé tout un panel parce que c’était intéressant dans le morceau. C’était vachement intéressant. Et même si certains morceaux sont agressif y a toujours des refrains qui arrivent avec des choses plus lyriques ou un mix de voix elle peut chanter plus clair ou alors où elle peut utiliser du grain, du coffre sur les attaques de couplets dans pas mal de titres. Elle a du contrôle, c’est important de mettre des nuances dans le chant de pas attaquer le couplet comme si c’était un refrain, super fort après ça fait tomber le refrain. Y a eu beaucoup de travail dans ce sens là qui a été aussi super bien coacher par Patrick Liotard et par Carpenter qui lui a fait le coaching au studio.
Quel est le but que vous voudriez atteindre avec cet album ?
On verra mais pour l’instant j’ai que des bons retours des médias mais que le publique aime ! Y a quelque chose qui se passe quand même parce que 20 000 vues en 3-4 jours de clip on a jamais eu hein. Donc là y a peut-être quelque chose qui se passe on verra. Le but c’est de vivre à fond les moments super qu’on vit parce qu’aujourd’hui on est là mais demain on sait pas ! Vivre a fond plein de belles choses, se les donner aussi et progresser sur les paliers. Là on se dit mais on va faire comment sur le prochain album comme celui là est génial. D’habitude on se dit déjà pour le prochain album on va faire ça ça et ça mais là bon y a des idées mais c’est pas aussi simple on se dit le niveau est haut et on est super content en fait !
Vous ferrez une release party le 25 Novembre donc à la sortie de l’album à Grenoble à la Belle électrique, comment vous sentez vous ?
Super optimiste parce qu’on est déjà à 150 préventes à deux mois du concert, donc pour un groupe local c’est super ! C’est une grande salle, c’est un concert spécial donc je conseille aux gens de venir. Ce sera une des plus gros shows qu’on aura fait localement parce qu’on le fait avec une production digne de Arch Enemy donc on va vraiment présenter quelque chose de solide et on jouera quasi tout les morceaux de l’album ! Le pari est osé parce que la capacité est de 1000 personnes donc.. C’est vue exprès parce qu’on a des amis qui sortent aussi leur album ce jour là donc ça va être la méga teuf et on a aussi un autre groupe. On fait participer des groupes locaux parce qu’on pense qu’ils sont très bons et c’est des genre différents donc ça attire plus de gens. C’est super parce que c’est une fête qu’on veut faire partager. Il nous faut un maximum de monde le 25 Novembre !
C’est la fin de l’interview, je vous laisse conclure..
Ben merci pour ceux qui sont allés liker le clip parce que c’est la première fois qu’on a ca ! Un grand grand grand merci pour le soutien parce que c’était pas gagné, on pouvait pas pensé que ça reviendrai aussi rapidement après ce qui s’est passé et ça nous donne plein d’énergie pour la suite donc c’est super cool ! Et on vous donnez rendez-vous le 25 Novembre à Grenoble et pour ceux qui peuvent pas ben l’album sort le même jour donc choppez le !
A la base si j’avais vu une voyante qui m’aurait dit en Juillet 2015 qu’en Juillet 2016 on avait un line up complet et fini l’album, je l’aurai pas cru ! Ensuite, stratégiquement on s’est dit qu’il fallait prendre autre chose qu’un mec pour pas souffrir de comparaisons. Prendre une femme c’était un choix stratégique mais si c’était pour prendre une nana type lyrique à la Nightwish c’était même pas la peine, on se tirait une balle dans le pied voir dans la tête du coup c’était soit Mag ou pas. Mag je l’avais découverte en 2006 à la grande époque des Nightwish – Wishmaster et compagnie chanteuse lyrique et elle c’était l’ovni qui sortait de nulle part. Du coup j’avais bien kiffer on l’avait invitée en guest sur un album The Burden Of God (2012) sur un morceau qui s’appelle The Dominion Gate (Part III) donc on la connaissais et on a gardé le contact. Quand on a pris la décision stratégique d’avoir une nana on a tenté le coup avec Mag. Le batteur c’était plus simple, c’est plus facile à trouver et là Matt connaissais bien Olivier donc c’était plus simple et plus rapidement. Elle fallait qu’elle soit dispo et on appelé et le hasard fait bien les choses un an après on a sorti l’album.
Comment s’est passé la mise en place du travail tous ensemble pour ce nouvel album ?
On a pas cassé complètement la méthode de travail d’avant parce qu’il fallait qu’on apprenne à se connaitre c’était pas évident, chacun a emmener des sensibilité différentes. Mais on est resté dans le classique, le guitariste amène les riffs et après chacun ramène ses idées. Méthode classique. On a aussi travaillé en amont avec Patrick Liotard notre producteur attiré. On a gardé le même système je pense qu’on abordera les choses différemment quand on se connaitra mieux là on avait pas 5 ans pour faire un album donc on a gardé la méthode la plus efficace.
Pour cet album, Dead Sun, vous avez travaillé avec Joost Van Den Brook, c’était la première fois avec lui ? Ça s’est bien passé ?
Oui première fois, on le connaissait parce qu’en 2005 on avait tourné avec After Forever à l’époque de Floor et il était claviériste. Puis c’est devenu un producteur coté, Epica, The Gentle Storm il travaille avec Anneke, on était super branché par ses productions et son niveau de prod. C’est un choix aussi de choisir une grosse prod et pas faire un retour mitigé.
On l’avait rencontré en novembre à Grenoble il était en tournée avec Epica à la Belle Electrique et du coup on lui a proposé de travailler avec lui donc ça a super fonctionné et on est vraiment contents du résultat.
Si vous étiez resté avec le même line-up c’était quand même un projet déjà dans votre esprit de bosser avec lui, sans voix féminine je veux dire ?
Non je pense qu’on aura pu y penser aussi, on était dans le même mood, ça aurait pu marcher aussi je pense. Y a pas eu de choix lié au line-up. C’est plus le coté prod.
Pour la création de l’album, il a beaucoup voyagé, France, Belgique, Hollande…
Ben nous on est juste allés en Belgique pour enregistrer en studios avec Gérald Niance avec qui il est facile de travailler et il connaissait bien Magalie donc voilà ça s’est super bien passé c’était vraiment intéressant de bosser là-bas et le fait d’être à la maison pour elle, c’est important pour le chant. On a aussi bosser avec un studio à Montpellier pour la pré compo. Ensuite on a suivi l’évolution en rajoutant des pierres à l’édifice. On a aussi bosser avec Edouard Verneret qui est le claviériste de SANGDRAGON qui nous a fait des arrangements, y a eu vraiment un gros travail d’équipe. Y a du lourd sur cet album !
Le tire de l’album représente-t-il quelque chose pour vous ?
Au départ le choix du tire c’était Serpentine, et l’artwork qu’on avait proposé au label c’était un truc minimaliste et on était coincé dans le concept, est-ce qu’on mettait un serpent, un truc sinueux c’était pas évident de trouver une artwork par rapport au titre mais c’était fort en symbolique tout ça. On s’est pris la tête parce qu’on trouvait pas le truc et le label nous disait non c‘est pas beau on était bloqués donc à un moment on a dit bon ça le fait pas c’est tout on va voir autre chose. On va trouver un autre titre assez fort de l’album, trouver un artiste, lui donner le titre de l’album et lui dire tiens débrouille toi ! C’est un peu ce qu’on a fait, on a appelé Julien S. qui est un artiste belge qui bosse avec EPISODE que connait Magalie. Et on lui a dit on a un titre, on arrive pas à se débrouiller avec Serpentine. Le seul titre qui peut coller en symbolique qui est fort et tout c’est DEAD SUN, ça sonne. Débrouille toi avec ça fait nous un truc et puis 4-5 jours après il nous a proposé ce truc là et ça a plu a tout le monde et finalement le titre de l’album est devenu DEAD SUN. Mais ça s’est fait d’une façon un peu hasardeuse !
Pourquoi avoir choisi IKARUS comme clip ?
On se prenait vraiment la tête par rapport au fait qu’on avait pas de titres en dessous de l’autre donc ça a pas été évidant. On voulait faire dix titres pour l’album et faire un bonus mais on a pas été capable de choisir le bonus finalement l’album fait 11 titres. On a jamais été capable de choisir un bonus, c’est un super bon signe parce que d’habitude y a un titre plus faible que les autres dans un album là on en a pas vraiment trouvé. Après on s’est dit faut un titre où y a un refrain catchy et faut un titre qui représente bien la guitare, la batterie, le côté un peu trashy du truc et c’est celui qui est le plus court et qui représentait bien l’album. Mais on a aussi un deuxième clip qui arrive derrière en Novembre avec le duo avec Kelly Sundown sur Serpentine, celui-là va encore au delà !
Aviez-vous un scénario précis ?
Pas forcément non, c’est un titre qu’on a choisi aussi parce qu’il était métaphorique et qu’on pouvait tourner comme ça sa dénaturer le texte, ça pourrait être aussi un truc sur une rupture mais chacun fait l’interprétation comme il faut, IKARUS c’est « je prends mon envol » en fait ça peut coller avec les changements de membres de NIGHTMARE aussi c’est très subjectif et du coup l’endroit était sympa parce que les couleurs, on a tourné ça dans une usine de dragage de sable à coter de macron donc c’était super intéressant le plan avec les machines tout ça et surtout on s’est dit on va pas faire ça en storybord très compliquée, un vrai clip historique tout ça si on le fait mal ça se voit c’est cheap. Du coup on a focaliser sur la qualité d’image, la qualité de prise de vue et le site en lui-même et du coup voilà on a pas un site en fond vert maquillé en images derrière donc c’était un choix intéressant.
Et le second du coup…
C’est différent, je vais pas le dévoiler mais c’est plus complexe, plus dans la storyboard, j’en ai déjà trop dit mais pense que ça va être un super truc aussi à tourner. On tourne le 22 et 23 Octobre mais on vous dira pas où !
Comment s’est passé le premier live au Hellfest avec le nouveau line-up ?
Génial le retour, parce que c’est jamais évidant on se connaissait pas forcement sur scène et tu recommences sur une scène qui fait 25 m d’envergure. Mag apportait autre chose on savait pas comment ça allait réagir on avait jamais jouer ou eu d’interactions ensemble en live on savait qu’il y avait plein de choses à bosser après parce que la première en live c’est jamais parfait. Du coup la réaction du publique, le retour a été super intéressant et je pense que du coup on s’est pas vautré !
On sent que l’album est plus brutal que les précédents, tout en restant avec la touche NIGHTMARE originelle…
Plus trash oui. C’est un choix guitaristique, faut pas oublier que Olivier le batteur est une machine de guerre et amène quelque chose qu’il n’y avait pas dans NIGHTMARE c’est un batteur ultra moderne dans son approche, certaines parties de batterie pourrait être assimilée à du black métal, c’est un batteur qui vient de l’extrême et qui l’emmène dans la musique du groupe donc forcément l’ensemble avec des riffs un peu plus trash fait que l’album est un peu plus brutal mais en gardant un son super punchy !
Magali fait beaucoup de variations de voix dans cet album, d’une chanson à l’autre, c’est quelque chose qui vous a plu aussi dans le choix de la prendre dans le nouveau Nightmare ?
Carrément c’est aussi quelque chose qu’on avait vu au départ après si tu écoutes bien détaillé dans l’album dans le premier morceau Infected elle est capable d’aller dans l’extrême et en mélodie dans le refrain et plus soft dans une autre chanson genre dans la fin de Inner Sanctum et voilà. On a utilisé tous les panels mais pas forcément sorti tout ce qu’elle peut faire techniquement, c’est vraiment collé dans le morceau. On avait rien à prouver, rien à démontrer c’était vraiment on a utilisé tout un panel parce que c’était intéressant dans le morceau. C’était vachement intéressant. Et même si certains morceaux sont agressif y a toujours des refrains qui arrivent avec des choses plus lyriques ou un mix de voix elle peut chanter plus clair ou alors où elle peut utiliser du grain, du coffre sur les attaques de couplets dans pas mal de titres. Elle a du contrôle, c’est important de mettre des nuances dans le chant de pas attaquer le couplet comme si c’était un refrain, super fort après ça fait tomber le refrain. Y a eu beaucoup de travail dans ce sens là qui a été aussi super bien coacher par Patrick Liotard et par Carpenter qui lui a fait le coaching au studio.
Quel est le but que vous voudriez atteindre avec cet album ?
On verra mais pour l’instant j’ai que des bons retours des médias mais que le publique aime ! Y a quelque chose qui se passe quand même parce que 20 000 vues en 3-4 jours de clip on a jamais eu hein. Donc là y a peut-être quelque chose qui se passe on verra. Le but c’est de vivre à fond les moments super qu’on vit parce qu’aujourd’hui on est là mais demain on sait pas ! Vivre a fond plein de belles choses, se les donner aussi et progresser sur les paliers. Là on se dit mais on va faire comment sur le prochain album comme celui là est génial. D’habitude on se dit déjà pour le prochain album on va faire ça ça et ça mais là bon y a des idées mais c’est pas aussi simple on se dit le niveau est haut et on est super content en fait !
Vous ferrez une release party le 25 Novembre donc à la sortie de l’album à Grenoble à la Belle électrique, comment vous sentez vous ?
Super optimiste parce qu’on est déjà à 150 préventes à deux mois du concert, donc pour un groupe local c’est super ! C’est une grande salle, c’est un concert spécial donc je conseille aux gens de venir. Ce sera une des plus gros shows qu’on aura fait localement parce qu’on le fait avec une production digne de Arch Enemy donc on va vraiment présenter quelque chose de solide et on jouera quasi tout les morceaux de l’album ! Le pari est osé parce que la capacité est de 1000 personnes donc.. C’est vue exprès parce qu’on a des amis qui sortent aussi leur album ce jour là donc ça va être la méga teuf et on a aussi un autre groupe. On fait participer des groupes locaux parce qu’on pense qu’ils sont très bons et c’est des genre différents donc ça attire plus de gens. C’est super parce que c’est une fête qu’on veut faire partager. Il nous faut un maximum de monde le 25 Novembre !
C’est la fin de l’interview, je vous laisse conclure..
Ben merci pour ceux qui sont allés liker le clip parce que c’est la première fois qu’on a ca ! Un grand grand grand merci pour le soutien parce que c’était pas gagné, on pouvait pas pensé que ça reviendrai aussi rapidement après ce qui s’est passé et ça nous donne plein d’énergie pour la suite donc c’est super cool ! Et on vous donnez rendez-vous le 25 Novembre à Grenoble et pour ceux qui peuvent pas ben l’album sort le même jour donc choppez le !
Critique : Aurélie
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