Interview
HOLISPARK (2018) - Kevin (Guitare) et Roch (Batterie)
Avec « Sonic Bloom », les Lillois de Holispark nous offrent un excellent album de rock tout à la fois puissant et mélodique. Avec ce premier album, ils se révèlent comme les petits cousins français de Biffy Clyro. Un groupe très intéressant, promis à coup sûr à une belle carrière. Rencontre à Paris.
« Votre premier EP avait eu de supers bon retours. Cela vous a-t-il aidé pour cet album ? »
« On aurait fait ce disque de toutes façons. Les bons retours nous ont juste apporté de la confiance. On a débuté le groupe à trois puis on a tourné à cinq. C’est un nouveau chapitre du groupe, une renaissance. Maintenant, on est cinq et extrêmement soudé. On a pris en compte les critiques du premier EP lorsqu’on a commencé à élaborer ce disque. On a senti beaucoup de soutiens autour de nous, notamment dans notre région, le Nord-Pas de Calais. Cela nous a aidé. Les choses ont été assez vite. On est en permanence dans le rush. Cela a toujours été intense. On pense que c’est d’ailleurs ce qui fait notre force. »
« Vous avez enregistré l’album dans le Nord ? »
« Oui, dans un studio qui se trouve vers St Omer. On l’a enregistré dans le même studio que celui où l’on avait fait le EP. »
« Vous sonnez très rock US. »
« C’est ce qu’on aime. Surtout les groupes californiens ou du Tenessee. On aime le rock alternatif US, des trucs comme Paramore ou Biffy Clyro. »
« Il y a des ballades sur le disque. »
« C’est arrivé de manière naturelle. « Fade Escape » a été enregistré au feeling sans savoir où on allait. L’ingé son n’était pas convaincu par ce titre mais on la trouve vraiment bien avec une texture que l’on avait jamais eu. Ce qui est aussi le cas pour le premier titre de l’album. On a cela en nous les ballades mais elles ne sont pas pensées. Ce serait gnan gnan si ça l’était et ça ne fonctionnerait pas. »
« C’est étonnant d’ailleurs d’ouvrir un disque par une ballade. »
« Quand on a pensé à mettre ce morceau en ouverture de notre disque, on a trouvé que c’était une belle porte d’entrée pour l’album. »
« Pourquoi le choix de l’anglais ? »
« La quasi totalité de ce que l’on écoute est chanté en anglais. Le français sera jugé d’abord sur le texte, sur son aspect poétique. On veut créer une émotion dans sa globalité ce qui est difficile avec le français. »
« De quoi parlent vos morceaux ? »
« L’album est très affirmatif, très anguleux. La base de la création est fort souvent lié à une blessure, à quelque chose de pas évident à vivre. « Sonic Bloom » a un visuel sobre avec des morceaux teintés de mélancolie sans être négatifs. On assume les blessures. On est prêt à les revendiquer. L’album est à fleur de peau. C’était trop tôt pour le montrer dans « The Harvest », notre EP. Ce disque parle d’espoir, de l’envie de s’accrocher. De mettre en place les choses et de réussir à rebondir. »
« La pochette est pourtant sombre. »
« Oui, mais comme je te l’ai dit elle est sobre. Elle va droit au but. Il y a un côté doré dans la pochette. On a cousu l’album de fil d’or. La personne qui a fait la pochette, l’a faite avec cette image de serre qui nous correspond bien car nous avons fait ce disque en autarcie. Le visuel correspond vraiment bien à ce que l’on fait musicalement. »
« Entre le EP et l’album, vous avez sorti deux reprises, l’une de « Believer » de Imagine Dragons et l’autre d’ « Une Nounou d’enfer ». Pourquoi ces choix ? »
« On a eu envie de faire une reprise après avoir vu Paramore, un groupe qu’on adore, en juin 2017 parce qu’ils en ont faites plusieurs. On aime beaucoup ce morceau de Imagine Dragons. On l’a enregistré très vite. « Une nounou d’enfer » a été faite pour une compilation, « Serial Covers » qui reprend des génériques de série télé. C’est l’Aeronef de Lille qui est à l’initiative de cette compil. »
« La production de l’album est très soignée. »
« On voulait une vraie cohérence pour cet album. L’ingé son nous a bien épaulé. Il nous a aiguillé vers le paysage sonore que nous souhaitions. »
« Vous avez beaucoup tourné. Est-ce que cela a joué sur la production du disque ? »
« On ne sait pas trop. C’est dur à dire. Le son des musiciens qui ont intégré le groupe est assez dur et vu qu’on a joué avec eux sur scène avant de faire cet album, ça donne un son puissant mais savoir si nos live ont eu une incidence sur la production du disque, c’est difficile à savoir. »
« Vous êtes un groupe de Lille. Comment vous êtes-vous retrouvés sur Send the Wood, un label de Montpellier ? »
« Cela est arrivé par la magie de la musique. On ne se l’explique pas. On a un éditeur qui nous a connecté avec Replica Promotion qui nous a connecté avec Send The Wood. Lorsqu’on a signé avec eux, l’album était fini. Cela a été fait à distance. Send the wood soutient vraiment le groupe, prend des nouvelles régulièrement. On est ravi d’être chez eux. »
« Vous partez en tournée après l’album ? »
« Oui. On a déjà dix huit dates de prévu. On va jouer en France, en Belgique et aux Pays-Bas. »
« Que signifie Holispark ? »
« Le feu sacré. Nos chansons parlent de cela. C’est aussi le nom d’une fête indienne, la Holi, qui est une fête qui apporte le bonheur. »
« Votre premier EP avait eu de supers bon retours. Cela vous a-t-il aidé pour cet album ? »
« On aurait fait ce disque de toutes façons. Les bons retours nous ont juste apporté de la confiance. On a débuté le groupe à trois puis on a tourné à cinq. C’est un nouveau chapitre du groupe, une renaissance. Maintenant, on est cinq et extrêmement soudé. On a pris en compte les critiques du premier EP lorsqu’on a commencé à élaborer ce disque. On a senti beaucoup de soutiens autour de nous, notamment dans notre région, le Nord-Pas de Calais. Cela nous a aidé. Les choses ont été assez vite. On est en permanence dans le rush. Cela a toujours été intense. On pense que c’est d’ailleurs ce qui fait notre force. »
« Vous avez enregistré l’album dans le Nord ? »
« Oui, dans un studio qui se trouve vers St Omer. On l’a enregistré dans le même studio que celui où l’on avait fait le EP. »
« Vous sonnez très rock US. »
« C’est ce qu’on aime. Surtout les groupes californiens ou du Tenessee. On aime le rock alternatif US, des trucs comme Paramore ou Biffy Clyro. »
« Il y a des ballades sur le disque. »
« C’est arrivé de manière naturelle. « Fade Escape » a été enregistré au feeling sans savoir où on allait. L’ingé son n’était pas convaincu par ce titre mais on la trouve vraiment bien avec une texture que l’on avait jamais eu. Ce qui est aussi le cas pour le premier titre de l’album. On a cela en nous les ballades mais elles ne sont pas pensées. Ce serait gnan gnan si ça l’était et ça ne fonctionnerait pas. »
« C’est étonnant d’ailleurs d’ouvrir un disque par une ballade. »
« Quand on a pensé à mettre ce morceau en ouverture de notre disque, on a trouvé que c’était une belle porte d’entrée pour l’album. »
« Pourquoi le choix de l’anglais ? »
« La quasi totalité de ce que l’on écoute est chanté en anglais. Le français sera jugé d’abord sur le texte, sur son aspect poétique. On veut créer une émotion dans sa globalité ce qui est difficile avec le français. »
« De quoi parlent vos morceaux ? »
« L’album est très affirmatif, très anguleux. La base de la création est fort souvent lié à une blessure, à quelque chose de pas évident à vivre. « Sonic Bloom » a un visuel sobre avec des morceaux teintés de mélancolie sans être négatifs. On assume les blessures. On est prêt à les revendiquer. L’album est à fleur de peau. C’était trop tôt pour le montrer dans « The Harvest », notre EP. Ce disque parle d’espoir, de l’envie de s’accrocher. De mettre en place les choses et de réussir à rebondir. »
« La pochette est pourtant sombre. »
« Oui, mais comme je te l’ai dit elle est sobre. Elle va droit au but. Il y a un côté doré dans la pochette. On a cousu l’album de fil d’or. La personne qui a fait la pochette, l’a faite avec cette image de serre qui nous correspond bien car nous avons fait ce disque en autarcie. Le visuel correspond vraiment bien à ce que l’on fait musicalement. »
« Entre le EP et l’album, vous avez sorti deux reprises, l’une de « Believer » de Imagine Dragons et l’autre d’ « Une Nounou d’enfer ». Pourquoi ces choix ? »
« On a eu envie de faire une reprise après avoir vu Paramore, un groupe qu’on adore, en juin 2017 parce qu’ils en ont faites plusieurs. On aime beaucoup ce morceau de Imagine Dragons. On l’a enregistré très vite. « Une nounou d’enfer » a été faite pour une compilation, « Serial Covers » qui reprend des génériques de série télé. C’est l’Aeronef de Lille qui est à l’initiative de cette compil. »
« La production de l’album est très soignée. »
« On voulait une vraie cohérence pour cet album. L’ingé son nous a bien épaulé. Il nous a aiguillé vers le paysage sonore que nous souhaitions. »
« Vous avez beaucoup tourné. Est-ce que cela a joué sur la production du disque ? »
« On ne sait pas trop. C’est dur à dire. Le son des musiciens qui ont intégré le groupe est assez dur et vu qu’on a joué avec eux sur scène avant de faire cet album, ça donne un son puissant mais savoir si nos live ont eu une incidence sur la production du disque, c’est difficile à savoir. »
« Vous êtes un groupe de Lille. Comment vous êtes-vous retrouvés sur Send the Wood, un label de Montpellier ? »
« Cela est arrivé par la magie de la musique. On ne se l’explique pas. On a un éditeur qui nous a connecté avec Replica Promotion qui nous a connecté avec Send The Wood. Lorsqu’on a signé avec eux, l’album était fini. Cela a été fait à distance. Send the wood soutient vraiment le groupe, prend des nouvelles régulièrement. On est ravi d’être chez eux. »
« Vous partez en tournée après l’album ? »
« Oui. On a déjà dix huit dates de prévu. On va jouer en France, en Belgique et aux Pays-Bas. »
« Que signifie Holispark ? »
« Le feu sacré. Nos chansons parlent de cela. C’est aussi le nom d’une fête indienne, la Holi, qui est une fête qui apporte le bonheur. »
Critique : Pierre Arnaud
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