Interview
WAY OF CHANGES (2018) - Théo (Chant / Guitare) et Quentin (Batterie)
Les Suisses de Way of Changes viennent de publier avec « Reflections », un album de metal-core ultra puissant. Une belle réussite pour ce groupe que nous avons eu le plaisir de rencontrer lors d’un récent passage promo à Paris.
« On vous cite souvent comme un groupe de metal-core mais vous sonnez plus puissant que la majorité des groupes de metal-core. »
« On s’était qualifié nous mêmes comme metal-core au moment de notre premier EP et après on a été catalogué dans ce genre. Que l’on nous qualifie comme ceci ou comme cela nous va. C’est vrai que notre chanteur a un growl plus gras que celui du metal-core traditionnel. »
« Il y a même des morceaux qui sonnent hard-core dans votre disque »
« Oui, c’est vrai. »
« N’y-a-t-il pas chez vous plus d’influences diverses du fait que vous veniez de Suisse, un petit pays ? »
« C’est vrai que tous les groupes se connaissent en Suisse et s’entraident ce qui est agréable. On a toujours fait ce qui nous plaisait. C’est vrai qu’inconsciemment il y a des influences diverses du fait que la scène suisse est petite. »
« Comment est la scène metal suisse ? »
« On a souvent l’impression que la Suisse Romande est plus proche de la France et la Suisse alémanique plus proche de l’Allemagne. En Suisse romande c’est plus dur. Même pour les groupes internationaux le public ne va voir que les têtes d’affiche. En Suisse alémanique, le public est plus curieux. On a toujours été bien accueilli là-bas. »
« Vous venez de Lausanne. Il y a une scène là-bas ? »
« Oui mais la difficulté à Lausanne vient de la taille des salles. Il y a soit de toutes petites salles soit des grosses salles, très peu de salles moyennes. »
« Vous avez crée le groupe en 2013, sorti un EP l’année suivante. Votre album ne sort que maintenant. Cela a été long. »
« Oui mais l’album est prêt depuis l’an dernier. Ce qui a pris du temps a été la recherche d’un label. Nous avons signé chez un label allemand, Dark Tunes. On a enregistré l’album dans un home-studio à Vevey. »
« Vous avez tourné avec Dagoba, Dreamshade, cela vous a aidé ? »
« On a beaucoup appris sur le métier de musicien durant ces tournées. Pour les compos, cela n’a pas eu d’influence car les morceaux étaient prêts. On a joué avec ces groupes dans des festivals en Suisse. Cela nous a apporté de l’expérience. »
« Quand avez-vous commencé l’écriture de l’album ? »
« Fin 2014-début 2015. On s’y est mis vraiment en 2016. Nous avions besoin d’avoir de nouveaux morceaux pour la scène car avec les titres de notre EP cela ne faisait pas assez de morceaux pour nos sets. »
« De quoi parlent vos morceaux ? »
« Ils parlent de moments critiques, de points de rupture dans la vie de quelqu’un. Après ils sont libres d’interprétation. En général, la situation est plutôt négative mais l’issue ne l’est pas forcément. Il y a une ligne directrice sur ce thème dans l’album sans que celui-ci ne soit un concept-album. »
« Que signifie le nom du groupe Way Of changes ? »
« Cela parle des manières de changer. On avait peur que les gens l’interprètent d’une façon où disions que nous pouvons changer les choses, ce qui serait prétentieux de notre part. Ce n’est en aucune façon le cas. »
« La pochette du disque fait plus new-wave que metal »
« C’est vrai. C’est d’ailleurs ce que nous a dit notre label. La pochette est assez sombre mais c’est vrai qu’elle ne fait pas purement metal. »
« Vous écoutez de tout musicalement ? »
« On se rejoint pour ce qui est metal. On est influencé pour les paroles par quelqu’un comme Agnes Obel qui pour le coup n’est pas du tout metal. Dans le metal, on aime beaucoup Monument. »
« L’album est très cohérent. C’est un disque quasi conceptuel. »
« C’est ce qu’on a voulu. On a essayé de faire un patchwork de tout ce que l’on aime. Nous n’essayons pas de plaire à telle ou telle catégorie de personnes. Nous sommes très content du résultat. »
«Vous écrivez en anglais. C’était une évidence pour vous ? »
« C’est venu naturellement. On a plaisir à écrire en anglais mais on a toujours eu en tête d’écrire en français. On a l’idée d’écrire des morceaux dans cette langue dans le futur. »
« Vous verra-t-on bientôt en France ? »
« On l’espère. On essaie de trouver des dates en tant que première partie avant de revenir comme headliner. »
« On vous cite souvent comme un groupe de metal-core mais vous sonnez plus puissant que la majorité des groupes de metal-core. »
« On s’était qualifié nous mêmes comme metal-core au moment de notre premier EP et après on a été catalogué dans ce genre. Que l’on nous qualifie comme ceci ou comme cela nous va. C’est vrai que notre chanteur a un growl plus gras que celui du metal-core traditionnel. »
« Il y a même des morceaux qui sonnent hard-core dans votre disque »
« Oui, c’est vrai. »
« N’y-a-t-il pas chez vous plus d’influences diverses du fait que vous veniez de Suisse, un petit pays ? »
« C’est vrai que tous les groupes se connaissent en Suisse et s’entraident ce qui est agréable. On a toujours fait ce qui nous plaisait. C’est vrai qu’inconsciemment il y a des influences diverses du fait que la scène suisse est petite. »
« Comment est la scène metal suisse ? »
« On a souvent l’impression que la Suisse Romande est plus proche de la France et la Suisse alémanique plus proche de l’Allemagne. En Suisse romande c’est plus dur. Même pour les groupes internationaux le public ne va voir que les têtes d’affiche. En Suisse alémanique, le public est plus curieux. On a toujours été bien accueilli là-bas. »
« Vous venez de Lausanne. Il y a une scène là-bas ? »
« Oui mais la difficulté à Lausanne vient de la taille des salles. Il y a soit de toutes petites salles soit des grosses salles, très peu de salles moyennes. »
« Vous avez crée le groupe en 2013, sorti un EP l’année suivante. Votre album ne sort que maintenant. Cela a été long. »
« Oui mais l’album est prêt depuis l’an dernier. Ce qui a pris du temps a été la recherche d’un label. Nous avons signé chez un label allemand, Dark Tunes. On a enregistré l’album dans un home-studio à Vevey. »
« Vous avez tourné avec Dagoba, Dreamshade, cela vous a aidé ? »
« On a beaucoup appris sur le métier de musicien durant ces tournées. Pour les compos, cela n’a pas eu d’influence car les morceaux étaient prêts. On a joué avec ces groupes dans des festivals en Suisse. Cela nous a apporté de l’expérience. »
« Quand avez-vous commencé l’écriture de l’album ? »
« Fin 2014-début 2015. On s’y est mis vraiment en 2016. Nous avions besoin d’avoir de nouveaux morceaux pour la scène car avec les titres de notre EP cela ne faisait pas assez de morceaux pour nos sets. »
« De quoi parlent vos morceaux ? »
« Ils parlent de moments critiques, de points de rupture dans la vie de quelqu’un. Après ils sont libres d’interprétation. En général, la situation est plutôt négative mais l’issue ne l’est pas forcément. Il y a une ligne directrice sur ce thème dans l’album sans que celui-ci ne soit un concept-album. »
« Que signifie le nom du groupe Way Of changes ? »
« Cela parle des manières de changer. On avait peur que les gens l’interprètent d’une façon où disions que nous pouvons changer les choses, ce qui serait prétentieux de notre part. Ce n’est en aucune façon le cas. »
« La pochette du disque fait plus new-wave que metal »
« C’est vrai. C’est d’ailleurs ce que nous a dit notre label. La pochette est assez sombre mais c’est vrai qu’elle ne fait pas purement metal. »
« Vous écoutez de tout musicalement ? »
« On se rejoint pour ce qui est metal. On est influencé pour les paroles par quelqu’un comme Agnes Obel qui pour le coup n’est pas du tout metal. Dans le metal, on aime beaucoup Monument. »
« L’album est très cohérent. C’est un disque quasi conceptuel. »
« C’est ce qu’on a voulu. On a essayé de faire un patchwork de tout ce que l’on aime. Nous n’essayons pas de plaire à telle ou telle catégorie de personnes. Nous sommes très content du résultat. »
«Vous écrivez en anglais. C’était une évidence pour vous ? »
« C’est venu naturellement. On a plaisir à écrire en anglais mais on a toujours eu en tête d’écrire en français. On a l’idée d’écrire des morceaux dans cette langue dans le futur. »
« Vous verra-t-on bientôt en France ? »
« On l’espère. On essaie de trouver des dates en tant que première partie avant de revenir comme headliner. »
Critique : Pierre Arnaud
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