Interview
BEYOND THE STYX (2018) - Adrien (Batterie)
Pour son second album, « Stiigma », Beyond The Styx a frappé fort. Un disque extrêmement lourd, puissant au hard-core ravageur. Dans le genre, « Stiigma » n’est pas loin de ce qui se fait de mieux. Rencontre à Paris avec Adrien, batteur du groupe.
« Votre nouvel album sonne plus hard-core que metal »
« On ne s'en cache pas. On s'est dit pour cet album que l'on savait où l'on voulait aller. Il y avait des choses que nous n'avions plus envie de faire. Le précédent album était metal avec des touches hard-core, celui-là est plus ouvertement hard-core avec des éléments metal. »
« Vos influences viennent du hard-core ? »
«On a des goûts musicaux différents selon les membres du groupe. Après, on est tous fans de Madball ou Get The Shot. »
« Le groupe vient de Tours. Il y a une scène metal-hard-core là bas ? »
« Aujourd'hui, il doit y avoir deux à trois groupes dans cette scène qui tournent bien. A Tours, il est difficile de jouer. Il y a une asso dont le but est de faire fermer les bars. On a fait notre release pour l'album dans notre ville mais on y joue rarement. »
« Entre « Leviathan » et cet album il s'est passé trois ans. Pourquoi un temps aussi long entre les deux disques ? »
« On a beaucoup tourné pour le premier album. Notre guitariste soliste a quitté le groupe. Il avait un projet metal-prog qui était un peu éloigné de ce que nous voulions faire. On a enregistré l'album à Angers et il a été mixé par le batteur de Terror, Nick Jett, aux Etats-Unis. On a voulu faire un disque qui représentait ce que nous sommes live.Le son est naturel, il n'y a pas de batteries programmées. Sans être geek du son, on voulait un truc réel, sans concession. »
« On décèle plein de sons différents dans le disque. »
« C'est un mélange d'un peu de tout, c’est vrai. Il y a un peu de black pour les sonorités sombres. Il y a même un solo rock'n'roll. Il y a un phrasé hip/hop sur «Lightmare » avec Sly, un guest qui vient du hip/hop hard-core avec son groupe Danforth. On écoute pas mal de trucs post hard-core comme Cult of Luna ou Neurosis. »
« Les inserts à l'intérieur des morceaux viennent d'extraits de films ? »
« Il y a des extraits de discours d'hommes politiques américains, des samples d'ambiance, un extrait de film aussi effectivement. »
« Les morceaux de l'album sont courts. »
« Oui mais c'est venu comme ça. Ce n'était pas voulu.En composant, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas besoin de mettre le riff de trop. »
« De quoi parlent vos lyrics. »
« Notre précédent album avait une vision humaniste mais nous passions par des métaphores. Là c'est plus direct. On parle dans cet album de la circulation des armes, de la cause animale. Sans être straight-edege, il y a des membres du groupe qui sont végétariens et végétaliens. On parle également de Trump, de la Syrie sans imposer notre manière de penser. »
« Qui a fait la cover de l'album ? »
« C'est un graphiste belge qui l'a faite, Ammo. Il bosse pour Marvel. Il a réalisé des pochettes de Neurosis, une affiche du Hellfest. C'est un dessin dans lequel on trouve un côté métaphorique avec cette femme qui se donne la mort alors que la femme donne la vie. »
« Qu'évoque le titre de l'album Stiigma ? »
« Il y a des éléments qui nous ont marqué lors de la construction du disque. D'où cette référence aux stigmates de la vie. Et les deux ii c'est pour deux comme deuxième album. »
« Il y a un titre en français et un autre où le chant est également en français. »
« C’est parce que « Danse macabre » est un terme qui ne connait pas de traduction. Il a été utilisé dans la musique savante, par des musiciens comme St Saens. Le morceau avec Sly est en français car il chante dans notre langue avec son groupe. Tout le reste est en anglais. Si on chante en anglais c’est parce que c’est une langue universelle. Tout le monde peut la comprendre. »
« Vous tournez après la sortie de l'album ? »
« On va donner pas mal de concerts à partir de septembre-octobre. »
« L'album est comme le précédent chez Klonosphére. ».
Oui, on est très content d'eux. Il sortira aussi sur un label indonésien, Durama Records, dans le format cassette. Il sera distribué sur le territoire indonésien. »
« Votre nouvel album sonne plus hard-core que metal »
« On ne s'en cache pas. On s'est dit pour cet album que l'on savait où l'on voulait aller. Il y avait des choses que nous n'avions plus envie de faire. Le précédent album était metal avec des touches hard-core, celui-là est plus ouvertement hard-core avec des éléments metal. »
« Vos influences viennent du hard-core ? »
«On a des goûts musicaux différents selon les membres du groupe. Après, on est tous fans de Madball ou Get The Shot. »
« Le groupe vient de Tours. Il y a une scène metal-hard-core là bas ? »
« Aujourd'hui, il doit y avoir deux à trois groupes dans cette scène qui tournent bien. A Tours, il est difficile de jouer. Il y a une asso dont le but est de faire fermer les bars. On a fait notre release pour l'album dans notre ville mais on y joue rarement. »
« Entre « Leviathan » et cet album il s'est passé trois ans. Pourquoi un temps aussi long entre les deux disques ? »
« On a beaucoup tourné pour le premier album. Notre guitariste soliste a quitté le groupe. Il avait un projet metal-prog qui était un peu éloigné de ce que nous voulions faire. On a enregistré l'album à Angers et il a été mixé par le batteur de Terror, Nick Jett, aux Etats-Unis. On a voulu faire un disque qui représentait ce que nous sommes live.Le son est naturel, il n'y a pas de batteries programmées. Sans être geek du son, on voulait un truc réel, sans concession. »
« On décèle plein de sons différents dans le disque. »
« C'est un mélange d'un peu de tout, c’est vrai. Il y a un peu de black pour les sonorités sombres. Il y a même un solo rock'n'roll. Il y a un phrasé hip/hop sur «Lightmare » avec Sly, un guest qui vient du hip/hop hard-core avec son groupe Danforth. On écoute pas mal de trucs post hard-core comme Cult of Luna ou Neurosis. »
« Les inserts à l'intérieur des morceaux viennent d'extraits de films ? »
« Il y a des extraits de discours d'hommes politiques américains, des samples d'ambiance, un extrait de film aussi effectivement. »
« Les morceaux de l'album sont courts. »
« Oui mais c'est venu comme ça. Ce n'était pas voulu.En composant, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas besoin de mettre le riff de trop. »
« De quoi parlent vos lyrics. »
« Notre précédent album avait une vision humaniste mais nous passions par des métaphores. Là c'est plus direct. On parle dans cet album de la circulation des armes, de la cause animale. Sans être straight-edege, il y a des membres du groupe qui sont végétariens et végétaliens. On parle également de Trump, de la Syrie sans imposer notre manière de penser. »
« Qui a fait la cover de l'album ? »
« C'est un graphiste belge qui l'a faite, Ammo. Il bosse pour Marvel. Il a réalisé des pochettes de Neurosis, une affiche du Hellfest. C'est un dessin dans lequel on trouve un côté métaphorique avec cette femme qui se donne la mort alors que la femme donne la vie. »
« Qu'évoque le titre de l'album Stiigma ? »
« Il y a des éléments qui nous ont marqué lors de la construction du disque. D'où cette référence aux stigmates de la vie. Et les deux ii c'est pour deux comme deuxième album. »
« Il y a un titre en français et un autre où le chant est également en français. »
« C’est parce que « Danse macabre » est un terme qui ne connait pas de traduction. Il a été utilisé dans la musique savante, par des musiciens comme St Saens. Le morceau avec Sly est en français car il chante dans notre langue avec son groupe. Tout le reste est en anglais. Si on chante en anglais c’est parce que c’est une langue universelle. Tout le monde peut la comprendre. »
« Vous tournez après la sortie de l'album ? »
« On va donner pas mal de concerts à partir de septembre-octobre. »
« L'album est comme le précédent chez Klonosphére. ».
Oui, on est très content d'eux. Il sortira aussi sur un label indonésien, Durama Records, dans le format cassette. Il sera distribué sur le territoire indonésien. »
Critique : Pierre Arnaud
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