Interview
ACOD (2018) - Fred (Guitare)
Les Marseillais de ACOD viennent de sortir avec « The Divine Triuph », un disque somptueux. Un album de death/black sombre et puissant comme rarement entendu dans la scène française. Rencontre à Paris avec le groupe.
« Il y a eu un changement de line-up récemment dans le groupe. Pour quelles raisons ? »
« Nos deux guitaristes sont partis pour divergences artistiques. L'un n'a pas composé pour cet album, l'autre avait fait quelques riffs. Cela ne fontionnait plus entre eux et le reste du groupe. Nous voulions faire un death sombre et eux un death mélo à la Trivium comme nous le faisions avant. Ils n'avaient pas envie, au contraire de nous, de faire du black/death. Nous avions envie d'un truc à la Morbid Angel, Emperor qui ne les branchait pas. »
« Shawter de Dagoba a enregistré l'album ? »
« Shawter a fait les prises sons des guitares, du chant et des basses. On a fait les prises batteries au Pulse Studio. Elles ont été réalisées par Nicolas Guernard et Nicolas Tchakamian. Le mixage et le mastering a été fait en Suède au Fascination Street Studio par Linus Corneliusson et Jens Bogren. On a travaillé sur les orchestrations avec Richard Fixhead qui a joué dans Tantrum. Les
parties guitares ont été assurées par Matthieu Asselberghs,
un vieil ami à nous, puisque nous n’avions plus de guitariste »
« Est-ce que le succès de Dagoba qui sont de Marseille comme vous, vous a aidés? »
« On a enregistré deux EP et deux albums avec Shawter. Je ne sais pas si cela nous a aidés car ils font du death metal mélodique loin de notre univers mais son boulot est impeccable donc oui, d'une certaine façon, cela nous a propulsé. »
« On sent dans le nouvel album des pointes de black-metal ? »
« Tu as tout à fait raison. Nous adorons le death metal mais tout autant le black metal. Nous voulions faire un concept album. Nous sommes fans de Dissection, d'Emperor. Nous voulions un style dans ce genre. »
« Et malgrè cela, il y a aussi un aspect mélodique dans ce disque. »
« Notre style de guitare est old-scool ce qui peut faire penser au black metal même si nous ne sommes pas black metal. Tu as raison par rapport à cela de souligner « des pointes de black metal ». Nous voulions un truc froid mais qui soit aussi mélodique. »
« Le disque est un concept album autour de « L'enfer » de Dante ? »
« On fait souvent le raccourci avec ce livre mais c'est une descente aux enfers de manière générale. C'est une descente dans les abysses. La descente aux enfers tu peux la faire dans la vie de tous les jours avec la perte d'un être cher. Tu peux écouter l'album de façon métaphorique ou de façon plus réaliste. »
« Omnes Tenebrae » le deuxième morceau n'est-il pas un vers de la Bible ? »
« Cela signifie les ténébres toutes puissantes. On ne s'est pas inspirés de la Bible, en fait. On l'a laissé en latin car il n'y a pas d'équivalent en français ou anglais. »
«L'ascencion des abysses », le premier morceau sonne très Bo de film »
« C'était important que le disque soit comme un voyage. Une belle orchestration invite à cela. Il y a une histoire dans « The Divine Triumph » comme il y en a dans les films. »
« La cover va avec le concept général du disque. »
« Elle a été faite par Paolo Girardi, un artiste italien. Il fait beaucoup de choses blasphématoires. Pour la pochette, nous ne voulions pas de signes ostentatoires. Il a fait une peinture pour la pochette du disque qui nous a beaucoup plu. »
« Il y a beaucoup de détails à l'intérieur même des morceaux. »
« C'est vrai. Nous travaillons beaucoup sur les détails. Mais ce n'est pas vrai que pour la musique mais également pour les visuels, les logos. Rien n'est fait au hasard dans Acod. »
« Le fait d'être sur une major a dû vous aider à réaliser un disque aussi ambitieux. »
« Evidemment. Cela aide au niveau financier. Tu peux prendre des artistes plus chers. Tu ne dois pas, pour autant, jeter l'argent par les fenêtres. Le boss de Sony est un gros fan de black et death. Du coup cela a été facile de discuter avec lui. Il nous suit depuis le dernier EP. Cet album est notre première signature chez eux. »
« Vous avez tourné à l'Etranger ? »
« On a tourné au Japon. Cela a été une bonne expérience pour le groupe. »
« Il y a l'objectif international avec ce disque ? »
« Bien sûr. Pour le moment il est distribué en France. On se concentre sur l'Hexagone mais on a bien évidemment envie de jouer partout dans le Monde. »
« Tu as déjà eu des retours sur l'album ? »
« Oui, ils sont très bons. Tant de la part du public que des médias. Les fans de la première heure aiment toujours. Et le disque nous en a apporté de nouveaux. »
« Le groupe a beaucoup évolué musicalement depuis vos débuts. »
« Oui on a commencé dans un truc plus crossover. On a suivi notre cheminement. Je ne renie pas ce que nous avons fait avant mais notre son actuel n'a plus rien à voir avec celui passé. C'est pour cela qu'en concert, nous ne jouerons que des titres de notre dernier EP et de cet album. »
« Vous partez en tournée bientôt ? »
« En Janvier, pour une tournée française avec Decapited et Heart Attack et ensuite des festivals l'été prochain. »
« Il y a eu un changement de line-up récemment dans le groupe. Pour quelles raisons ? »
« Nos deux guitaristes sont partis pour divergences artistiques. L'un n'a pas composé pour cet album, l'autre avait fait quelques riffs. Cela ne fontionnait plus entre eux et le reste du groupe. Nous voulions faire un death sombre et eux un death mélo à la Trivium comme nous le faisions avant. Ils n'avaient pas envie, au contraire de nous, de faire du black/death. Nous avions envie d'un truc à la Morbid Angel, Emperor qui ne les branchait pas. »
« Shawter de Dagoba a enregistré l'album ? »
« Shawter a fait les prises sons des guitares, du chant et des basses. On a fait les prises batteries au Pulse Studio. Elles ont été réalisées par Nicolas Guernard et Nicolas Tchakamian. Le mixage et le mastering a été fait en Suède au Fascination Street Studio par Linus Corneliusson et Jens Bogren. On a travaillé sur les orchestrations avec Richard Fixhead qui a joué dans Tantrum. Les
parties guitares ont été assurées par Matthieu Asselberghs,
un vieil ami à nous, puisque nous n’avions plus de guitariste »
« Est-ce que le succès de Dagoba qui sont de Marseille comme vous, vous a aidés? »
« On a enregistré deux EP et deux albums avec Shawter. Je ne sais pas si cela nous a aidés car ils font du death metal mélodique loin de notre univers mais son boulot est impeccable donc oui, d'une certaine façon, cela nous a propulsé. »
« On sent dans le nouvel album des pointes de black-metal ? »
« Tu as tout à fait raison. Nous adorons le death metal mais tout autant le black metal. Nous voulions faire un concept album. Nous sommes fans de Dissection, d'Emperor. Nous voulions un style dans ce genre. »
« Et malgrè cela, il y a aussi un aspect mélodique dans ce disque. »
« Notre style de guitare est old-scool ce qui peut faire penser au black metal même si nous ne sommes pas black metal. Tu as raison par rapport à cela de souligner « des pointes de black metal ». Nous voulions un truc froid mais qui soit aussi mélodique. »
« Le disque est un concept album autour de « L'enfer » de Dante ? »
« On fait souvent le raccourci avec ce livre mais c'est une descente aux enfers de manière générale. C'est une descente dans les abysses. La descente aux enfers tu peux la faire dans la vie de tous les jours avec la perte d'un être cher. Tu peux écouter l'album de façon métaphorique ou de façon plus réaliste. »
« Omnes Tenebrae » le deuxième morceau n'est-il pas un vers de la Bible ? »
« Cela signifie les ténébres toutes puissantes. On ne s'est pas inspirés de la Bible, en fait. On l'a laissé en latin car il n'y a pas d'équivalent en français ou anglais. »
«L'ascencion des abysses », le premier morceau sonne très Bo de film »
« C'était important que le disque soit comme un voyage. Une belle orchestration invite à cela. Il y a une histoire dans « The Divine Triumph » comme il y en a dans les films. »
« La cover va avec le concept général du disque. »
« Elle a été faite par Paolo Girardi, un artiste italien. Il fait beaucoup de choses blasphématoires. Pour la pochette, nous ne voulions pas de signes ostentatoires. Il a fait une peinture pour la pochette du disque qui nous a beaucoup plu. »
« Il y a beaucoup de détails à l'intérieur même des morceaux. »
« C'est vrai. Nous travaillons beaucoup sur les détails. Mais ce n'est pas vrai que pour la musique mais également pour les visuels, les logos. Rien n'est fait au hasard dans Acod. »
« Le fait d'être sur une major a dû vous aider à réaliser un disque aussi ambitieux. »
« Evidemment. Cela aide au niveau financier. Tu peux prendre des artistes plus chers. Tu ne dois pas, pour autant, jeter l'argent par les fenêtres. Le boss de Sony est un gros fan de black et death. Du coup cela a été facile de discuter avec lui. Il nous suit depuis le dernier EP. Cet album est notre première signature chez eux. »
« Vous avez tourné à l'Etranger ? »
« On a tourné au Japon. Cela a été une bonne expérience pour le groupe. »
« Il y a l'objectif international avec ce disque ? »
« Bien sûr. Pour le moment il est distribué en France. On se concentre sur l'Hexagone mais on a bien évidemment envie de jouer partout dans le Monde. »
« Tu as déjà eu des retours sur l'album ? »
« Oui, ils sont très bons. Tant de la part du public que des médias. Les fans de la première heure aiment toujours. Et le disque nous en a apporté de nouveaux. »
« Le groupe a beaucoup évolué musicalement depuis vos débuts. »
« Oui on a commencé dans un truc plus crossover. On a suivi notre cheminement. Je ne renie pas ce que nous avons fait avant mais notre son actuel n'a plus rien à voir avec celui passé. C'est pour cela qu'en concert, nous ne jouerons que des titres de notre dernier EP et de cet album. »
« Vous partez en tournée bientôt ? »
« En Janvier, pour une tournée française avec Decapited et Heart Attack et ensuite des festivals l'été prochain. »
Critique : Pierre Arnaud
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