Interview
EXCEPT ONE (2019) - Junior (Guitare) et Naty (Batterie)
Auteurs de deux EP convaincants, Except One sort aujourd’hui son premier album. Ce « Fallen » est une grande réussite car s’il sonne death brutal et agressif, il sait exploser les codes du genre pour créer une musique propre au combo. Rencontre à Paris avec le groupe.
« Vous aviez sorti deux Ep avant cet album. C’était un peu comme un galop d’essai ? »
« C'est un peu ça. C'était aussi pour se découvrir musicalement et savoir si on était capable de sortir un album. On a beaucoup tourné à la sortie de notre deuxième EP, « Haunted For Humanity ».. L’album devenait la continuité logique de cela. »
« Un nouveau guitariste vous a rejoint il y a peu. »
« Oui, Tim vient juste de rejoindre le groupe. »
« Il s'est passé trois ans entre le deuxième EP et l’album. C’est un temps assez long. »
« Il y a eu un changement de line up dans le groupe. Il a fallu qu'on apprenne à se connaître. La période de production s'est étendue jusqu'à début 2018. Nous ne sommes pas, à part Tim, musiciens à temps plein. Nous ne sommes pas dispos en permanence pour faire de la musique. Nous voulions trouver le son adéquat. On a retouché des choses. Tout ça prend du temps. On a aussi hésité sur la date de sortie de l'album. »
« Vous sonnez death mais pas seulement. »
« On écoute tous dans le groupe des choses différentes. Cela donne un projet hybride. C'est du metal avec du death, parfois du metal-core voire même du black pour la voix. Ce que nous voulons c'est avoir un son agressif. Le disque est très rentre-dedans et fait pour le live. Il est agressif parce que la société dans laquelle nous vivons l'est. »
« Votre musique est dur à cataloguer. Difficile du coup de savoir ce qu'ont pu être vos influences. »
« C'est ce qui fait notre force. Parfois ça peut nous desservir lorsque sur un plateau un promoteur ne sait pas où nous caler. Les lead-guitars sont influencés par Gojira. Nous sommes curieux du metal en général. On aime bien aussi le trash old-school à la Kreator et ça peut se ressentir dans certains de nos morceaux. »
« Le chant est toujours growlé. »
« Il y avait un peu de chant clair dans le second EP. Cela pourrait revenir. L'ambiance de l'album était agressive donc ça collait avec le growl. Estelle n'avait pas envie sur ce CD d’aller vers le chant clair. Nous n'avons pas une vision commerciale de la musique donc on ne ressent pas le besoin d’aller vers le chant clair. Notre musique est honnête et brute. »
« Vous avez enregistré l'album à Paris ? »
« Oui. On l'a crée en Normandie mais on l'a fait à Paris. L'ingé son que nous avions a vite compris ce que nous voulions. Cela a été une belle rencontre. »
« Les morceaux du disque sont très sombres. Est-ce un concept-album sur la violence ? »
« Oui et non. Tu peux le voir de cette manière-là mais il n'y a pas vraiment un fil rouge entre les morceaux. On espère que l'album permettra aux gens d'ouvrir les yeux sur la société. C'est plus un constat qu'un concept-album. « Break The Wall » signifie : « libérez-vous ». Nous pensons qu'il y a un problème aujourd'hui, que les gens ne se font pas confiance les uns les autres et on aimerait à notre petit niveau faire bouger cela. »
« Vous aviez en tête ces thèmes au moment de l'écriture du disque ? »
« Oui. La violence des paroles vient en grande partie du fait de vivre à Paris. »
« Interlude » est un peu à part avec un côté presque cold-wave. »
« C'est ce que l'on voulait exprimer. On avait envie de surprendre l'auditeur. »
« Fallen » le titre de l’album signifie tomber : au combat, au champ d’honneur. Il y a toutes les significations possibles du mot. »
« Exactement. Mort au combat, tombé. On a travaillé avec un artiste-peintre Yannick Kerguelen pour la pochette. Il l'a crée autour d'une ville industrielle et ça nous a parlé. Elle correspond parfaitement visuellement à ce que nous voulions exprimer avec ce Fallen. »
« Vous avez déjà eu pas mal de bonnes critiques pour le disque. »
« Oui. Ca fait plaisir. On est un groupe underground, de n’être pas sur un label et recevoir cela, ça fait encore plus plaisir. »
« Vous tournez bientôt ? »
« Ca va être la surprise. On a un management. On va voir ça bientôt. »
« Vous aviez sorti deux Ep avant cet album. C’était un peu comme un galop d’essai ? »
« C'est un peu ça. C'était aussi pour se découvrir musicalement et savoir si on était capable de sortir un album. On a beaucoup tourné à la sortie de notre deuxième EP, « Haunted For Humanity ».. L’album devenait la continuité logique de cela. »
« Un nouveau guitariste vous a rejoint il y a peu. »
« Oui, Tim vient juste de rejoindre le groupe. »
« Il s'est passé trois ans entre le deuxième EP et l’album. C’est un temps assez long. »
« Il y a eu un changement de line up dans le groupe. Il a fallu qu'on apprenne à se connaître. La période de production s'est étendue jusqu'à début 2018. Nous ne sommes pas, à part Tim, musiciens à temps plein. Nous ne sommes pas dispos en permanence pour faire de la musique. Nous voulions trouver le son adéquat. On a retouché des choses. Tout ça prend du temps. On a aussi hésité sur la date de sortie de l'album. »
« Vous sonnez death mais pas seulement. »
« On écoute tous dans le groupe des choses différentes. Cela donne un projet hybride. C'est du metal avec du death, parfois du metal-core voire même du black pour la voix. Ce que nous voulons c'est avoir un son agressif. Le disque est très rentre-dedans et fait pour le live. Il est agressif parce que la société dans laquelle nous vivons l'est. »
« Votre musique est dur à cataloguer. Difficile du coup de savoir ce qu'ont pu être vos influences. »
« C'est ce qui fait notre force. Parfois ça peut nous desservir lorsque sur un plateau un promoteur ne sait pas où nous caler. Les lead-guitars sont influencés par Gojira. Nous sommes curieux du metal en général. On aime bien aussi le trash old-school à la Kreator et ça peut se ressentir dans certains de nos morceaux. »
« Le chant est toujours growlé. »
« Il y avait un peu de chant clair dans le second EP. Cela pourrait revenir. L'ambiance de l'album était agressive donc ça collait avec le growl. Estelle n'avait pas envie sur ce CD d’aller vers le chant clair. Nous n'avons pas une vision commerciale de la musique donc on ne ressent pas le besoin d’aller vers le chant clair. Notre musique est honnête et brute. »
« Vous avez enregistré l'album à Paris ? »
« Oui. On l'a crée en Normandie mais on l'a fait à Paris. L'ingé son que nous avions a vite compris ce que nous voulions. Cela a été une belle rencontre. »
« Les morceaux du disque sont très sombres. Est-ce un concept-album sur la violence ? »
« Oui et non. Tu peux le voir de cette manière-là mais il n'y a pas vraiment un fil rouge entre les morceaux. On espère que l'album permettra aux gens d'ouvrir les yeux sur la société. C'est plus un constat qu'un concept-album. « Break The Wall » signifie : « libérez-vous ». Nous pensons qu'il y a un problème aujourd'hui, que les gens ne se font pas confiance les uns les autres et on aimerait à notre petit niveau faire bouger cela. »
« Vous aviez en tête ces thèmes au moment de l'écriture du disque ? »
« Oui. La violence des paroles vient en grande partie du fait de vivre à Paris. »
« Interlude » est un peu à part avec un côté presque cold-wave. »
« C'est ce que l'on voulait exprimer. On avait envie de surprendre l'auditeur. »
« Fallen » le titre de l’album signifie tomber : au combat, au champ d’honneur. Il y a toutes les significations possibles du mot. »
« Exactement. Mort au combat, tombé. On a travaillé avec un artiste-peintre Yannick Kerguelen pour la pochette. Il l'a crée autour d'une ville industrielle et ça nous a parlé. Elle correspond parfaitement visuellement à ce que nous voulions exprimer avec ce Fallen. »
« Vous avez déjà eu pas mal de bonnes critiques pour le disque. »
« Oui. Ca fait plaisir. On est un groupe underground, de n’être pas sur un label et recevoir cela, ça fait encore plus plaisir. »
« Vous tournez bientôt ? »
« Ca va être la surprise. On a un management. On va voir ça bientôt. »
Critique : Pierre Arnaud
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