Interview
TYLER BRYANT AND THE SHAKEDOWN (2019) - Caleb Crosby (Batterie)
Avec « Truth and Lies », les américains de Tyler Bryant and the Shakedown viennent de sortir un superbe disque. Un album à la tonalité assez sombre entre blues et grunge. Rencontre à Paris avec leur sympathique batteur Caleb Crosby.
« Le nouvel album arrive à peine deux ans après le second. Vous êtes allés vite. »
« On nous dit souvent cela. On avait des morceaux prêts alors pourquoi attendre ? On a eu du temps pour faire l'album. Malgré le fait qu'il arrive assez vite après le second, nous ne nous sommes pas précipités. »
« Est-il vrai que vous avez enregistré 55 morceaux pour ce disque ? C'est énorme. »
« C'est même davantage. On en a enregistré 65. On a ensuite écrémé passant de 65 titres à 40, puis à 25 puis à 16 et finalement à 11. On a fait des demos de ses 65 morceaux. Ce sont des demos de qualité. Avec ça, tu peux facile sortir trois ou quatre albums par an. Quand on est arrivé à Brooklyn pour enregistrer, on avait encore des tas de titres. En studio, on a réarrangé les morceaux que l'on a gardé au final. »
« J'imagine que le choix final a été super dur. »
« Clairement. On y a passé des jours et des nuits.On s'est assis et avons discuté pour savoir le choix de chacun.Arrivés à Brooklyn, il restait encore 18 morceaux. »
« Le son de l'album est plus sauvage que celui de votre précédent disque. »
« Je suis totalement d'accord avec toi. C'est plus organique. On a enregistré les morceaux dans les conditions du live.Il y a un son sans doute plus grunge que sur notre deuxième album. Avec un son plus lourd. »
« Eye to Eye » ou « Panic Button » ont d'ailleurs un feeling particulièrement grunge. »
« C'est vrai, tu as raison. On montre à travers ces morceaux notre vulnérabilité. Nous n'avons pas peur d'exposer nos failles. Ce disque est comme une journée et dévoile les différentes expériences que tu peux traverser dans la vie. »
« L'album traverse plein de styles musicaux différents. »
« C'est vrai. Il y a même des côtés country à certains moments. Il est impossible de cataloguer ce disque. Il y a des morceaux à la Black Sabbath, d'autres à la Soundgarden et d'autres encore sonnent comme du Muddy Waters. »
« La plupart des morceaux sont courts. Vous vouliez un disque avec un son énergique et une rapidité des titres ? »
« Oui, cela a été une décision que l'on a prise entre nous. Nous n'avions pas envie de morceaux avec de longs solos. On voulait un truc rapide et efficace. »
« La pochette du disque est superbe. Que représente-t-elle ? »
« C'est un artiste allemand qui l'a faite. Elle représente bien le contenu du disque, ce balancement entre la vérité et le mensonge. Sur la pochette, c'est la figure de l'homme qui représente la vérité, celle de la femme le mensonge mais on ne sait pas où est la vérité, où est le mensonge.»
« Vous avez pris Joel Hamilton comme producteur. Pour son travail avec Sparklehorse ou Tom Waits ? »
« Il a ses studios à Brooklyn. Nous voulions partir de Nashville, ne pas être dans les distractions de notre ville. Il nous a beaucoup aidés. Il a compris ce que nous voulions. C'est bien d'avoir un producteur de ce genre qui est capable d'avoir du recul. »
« Vous partez en tournée bientôt ? »
« On a fait la release de l'album chez nous à Nashville. C'était sold-out. On y a joué le disque dans son intégralité, du début à la fin.On vient de débuter la tournée américaine. »
« On vous reverra bientôt en France ? »
« Certainement. On aime beaucoup tourner chez vous. On a beaucoup d'amis en France. »
« Le nouvel album arrive à peine deux ans après le second. Vous êtes allés vite. »
« On nous dit souvent cela. On avait des morceaux prêts alors pourquoi attendre ? On a eu du temps pour faire l'album. Malgré le fait qu'il arrive assez vite après le second, nous ne nous sommes pas précipités. »
« Est-il vrai que vous avez enregistré 55 morceaux pour ce disque ? C'est énorme. »
« C'est même davantage. On en a enregistré 65. On a ensuite écrémé passant de 65 titres à 40, puis à 25 puis à 16 et finalement à 11. On a fait des demos de ses 65 morceaux. Ce sont des demos de qualité. Avec ça, tu peux facile sortir trois ou quatre albums par an. Quand on est arrivé à Brooklyn pour enregistrer, on avait encore des tas de titres. En studio, on a réarrangé les morceaux que l'on a gardé au final. »
« J'imagine que le choix final a été super dur. »
« Clairement. On y a passé des jours et des nuits.On s'est assis et avons discuté pour savoir le choix de chacun.Arrivés à Brooklyn, il restait encore 18 morceaux. »
« Le son de l'album est plus sauvage que celui de votre précédent disque. »
« Je suis totalement d'accord avec toi. C'est plus organique. On a enregistré les morceaux dans les conditions du live.Il y a un son sans doute plus grunge que sur notre deuxième album. Avec un son plus lourd. »
« Eye to Eye » ou « Panic Button » ont d'ailleurs un feeling particulièrement grunge. »
« C'est vrai, tu as raison. On montre à travers ces morceaux notre vulnérabilité. Nous n'avons pas peur d'exposer nos failles. Ce disque est comme une journée et dévoile les différentes expériences que tu peux traverser dans la vie. »
« L'album traverse plein de styles musicaux différents. »
« C'est vrai. Il y a même des côtés country à certains moments. Il est impossible de cataloguer ce disque. Il y a des morceaux à la Black Sabbath, d'autres à la Soundgarden et d'autres encore sonnent comme du Muddy Waters. »
« La plupart des morceaux sont courts. Vous vouliez un disque avec un son énergique et une rapidité des titres ? »
« Oui, cela a été une décision que l'on a prise entre nous. Nous n'avions pas envie de morceaux avec de longs solos. On voulait un truc rapide et efficace. »
« La pochette du disque est superbe. Que représente-t-elle ? »
« C'est un artiste allemand qui l'a faite. Elle représente bien le contenu du disque, ce balancement entre la vérité et le mensonge. Sur la pochette, c'est la figure de l'homme qui représente la vérité, celle de la femme le mensonge mais on ne sait pas où est la vérité, où est le mensonge.»
« Vous avez pris Joel Hamilton comme producteur. Pour son travail avec Sparklehorse ou Tom Waits ? »
« Il a ses studios à Brooklyn. Nous voulions partir de Nashville, ne pas être dans les distractions de notre ville. Il nous a beaucoup aidés. Il a compris ce que nous voulions. C'est bien d'avoir un producteur de ce genre qui est capable d'avoir du recul. »
« Vous partez en tournée bientôt ? »
« On a fait la release de l'album chez nous à Nashville. C'était sold-out. On y a joué le disque dans son intégralité, du début à la fin.On vient de débuter la tournée américaine. »
« On vous reverra bientôt en France ? »
« Certainement. On aime beaucoup tourner chez vous. On a beaucoup d'amis en France. »
Critique : Pierre Arnaud
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