Interview
KING WITCH (2020) - Laura Donnelly (Chant) et Jamie Gilchrist (Guitare)
Après un premier album réussi, « Under The Mountain », les Ecossais de King Witch transforment l'essai avec un nouvel opus « Body of light » on ne peut plus convainquant. Du très bon doom mâtiné de heavy 70's du meilleur effet. Rencontre avec Laura Donnelly et Jamie Gilchrist, respectivement chanteuse et guitariste du groupe.
« Votre premier album « Under the Mountain » avait été très bien reçu. Cela vous-a-il mis une quelconque pression pour ce nouveau disque ? »
« D'une certaine façon, mais cela a été une bonne pression. On a fait des demos pour le nouvel album. En les écoutant, on avait acquis une bonne confiance en nous parce que les morceaux étaient bons. »
«Body Of Light » est dans la continuité du premier album mais on y trouve moins, à part « Witches Mark » de morceaux speed metal. »
« Nous n'avons pas fait cela de manière consciente. Cet album est plus long que le premier. Il y a plusieurs très longs titres. C'est arrivé comme cela. Mais même si les morceaux sont longs, ils ne sont pas chiants parce qu'il y a plusieurs dynamiques à l'intérieur de ces titres. »
« Vous vouliez à travers « Witches Mark » ou l'instrumental que ce disque ne soit pas uniforme ? »
« Tout à fait. Nous ne voulions pas faire un disque uniquement doom/heavy 70's. Les albums de Black Sabbath, de Led Zeppelin ne développent pas un seul style musical du début à la fin. Un disque doit être comme une journée avec différentes émotions. »
« On vous classifie souvent doom mais vous avez un son heavy 70's plus développé que la plupart des groupes doom. »
« Nous adorons plein de trucs 70's. On ne se considère pas comme un groupe doom même si on comprend que des gens nous cataloguent comme tel. Nous aimons Sabbath, Deep Purple, Rainbow mais aussi Soundgarden, Alice in Chains, Kyuss, Fu Manchu, Crowbar qui sont des groupes qui ont eu un gros impact sur nous. Candlemass aussi et il est probable que ces derniers aiment, également, les groupes 70's. »
« Même si vous avez ces différentes influences King Witch posséde déjà son propre son. »
« Nous l'espèrons. Ce serait cool que lorsque les gens nous écoutent ils se disent : « ah ça c'est un album de King Witch. »
« Avec ses différentes influences vous n'êtes pas pour autant revivaliste. »
« Absolument. On ne cherche pas à sonner old-scool. Au contraire, nous voulons avoir un son massif. Nous aimons utiliser la technologie moderne. »
« Il y a un morceau de l'album « Solstice I/She Burns » qui fait très Black Sabbath. »
« Définitivement. Nous aimons les riffs massifs et répétitifs. Si nos morceaux font penser à Sabbath, cela nous va très bien. »
« Il y a un très court instrumental dans le disque : « Solstice II ». Pourquoi ce titre ? »
« C'était sympa de faire un morceau à la guitare accoustique et en plus cela crée un contraste avec les autres morceaux de l'album. »
« Où avez-vous enregistré ce nouvel opus ? »
« Dans un nouveau studio qui se situe sur la côte Ouest de l'Ecosse. C'est à deux heures trente de voiture d'Edimbourg. C'est en pleine campagne. C'est bien parce que tu ne peux te concentrer que sur la musique. »
« Laura disait au moment du premier album puiser dans l'occultisme pour les thémes des morceaux. C'est encore le cas ? »
« Oui. Je suis intéressée par des thématiques comme la magie, les livres de Aleister Crowley. Jimmy Page avait acheté sa maison. Elle se trouve en Ecosse. Notre pays possède plein d'histoires de guerre, de magie. C'est inspirant. Il y a des endroits dramatiques en Ecosse qui sont parfaits pour écrire de la musique. »
« Les films d'horreur semblent également être une inspiration. »
« Oui mais les classiques du genre : les films avec Boris Karloff, Peter Cushing, Christopher Lee. Nous ne sommes pas branchés gore. Beaucoup plus Hammer. »
« Laura dessine les pochettes. Que représente celle du nouvel album ? »
« Quelque chose qui s'inspire de la sortie du corps. Aleister Crowley parle dans l'un de ses livres d'astral projection, ça m'a inspiré. Je suis graphiste donc ça m'aide pour dessiner les pochettes. J'amène des idées et nous en discutons avec le groupe. Pour celle-ci, je voulais un truc assez psyché. Tu peux interpréter cette pochette de différentes façons. »
« De nombreux critiques trouvent que ton chant rappelle celui de Janis Joplin. »
« Je ne cherche pas à imiter Janis Joplin même si je l'aime beaucoup. J'aime aussi Dio ou l'ancien chanteur de Candlemass, Messiah Marcolin. Je comprends pourquoi des critiques parlent de Janis Joplin à mon propos. »
« Vous avez été tous les deux dans un groupe avant King Witch. »
« Oui, dans Firebrand Super Rock. Cela a duré une dizaine d'années. Ce groupe ne sonnait pas comme King Witch mais old-scool metal. »
« Vous avez sorti une vidéo récemment pour « Of Rock and Stone ». Avec la crise du Covid-19, vous ne pouvez pas en sortir de nouvelles pour le moment ? »
« On va malgrè tout sûrement faire quelque chose. Il faudra être inventifs.
« Avec le Covid-19 tous vos concerts sont bien sûr annulés. »
« Nous devions jouer au Desert-Fest à Londres. C'est évidemment annulé. On travaille sur la reprogrammation des concerts à la rentrée . Nous sommes sur Listenable qui est un label français. Cela nous permettra peut-être de venir jouer chez vous. On aimerait vraiment venir en France. Nous n'y avons encore jamais joué. »
« Votre premier album « Under the Mountain » avait été très bien reçu. Cela vous-a-il mis une quelconque pression pour ce nouveau disque ? »
« D'une certaine façon, mais cela a été une bonne pression. On a fait des demos pour le nouvel album. En les écoutant, on avait acquis une bonne confiance en nous parce que les morceaux étaient bons. »
«Body Of Light » est dans la continuité du premier album mais on y trouve moins, à part « Witches Mark » de morceaux speed metal. »
« Nous n'avons pas fait cela de manière consciente. Cet album est plus long que le premier. Il y a plusieurs très longs titres. C'est arrivé comme cela. Mais même si les morceaux sont longs, ils ne sont pas chiants parce qu'il y a plusieurs dynamiques à l'intérieur de ces titres. »
« Vous vouliez à travers « Witches Mark » ou l'instrumental que ce disque ne soit pas uniforme ? »
« Tout à fait. Nous ne voulions pas faire un disque uniquement doom/heavy 70's. Les albums de Black Sabbath, de Led Zeppelin ne développent pas un seul style musical du début à la fin. Un disque doit être comme une journée avec différentes émotions. »
« On vous classifie souvent doom mais vous avez un son heavy 70's plus développé que la plupart des groupes doom. »
« Nous adorons plein de trucs 70's. On ne se considère pas comme un groupe doom même si on comprend que des gens nous cataloguent comme tel. Nous aimons Sabbath, Deep Purple, Rainbow mais aussi Soundgarden, Alice in Chains, Kyuss, Fu Manchu, Crowbar qui sont des groupes qui ont eu un gros impact sur nous. Candlemass aussi et il est probable que ces derniers aiment, également, les groupes 70's. »
« Même si vous avez ces différentes influences King Witch posséde déjà son propre son. »
« Nous l'espèrons. Ce serait cool que lorsque les gens nous écoutent ils se disent : « ah ça c'est un album de King Witch. »
« Avec ses différentes influences vous n'êtes pas pour autant revivaliste. »
« Absolument. On ne cherche pas à sonner old-scool. Au contraire, nous voulons avoir un son massif. Nous aimons utiliser la technologie moderne. »
« Il y a un morceau de l'album « Solstice I/She Burns » qui fait très Black Sabbath. »
« Définitivement. Nous aimons les riffs massifs et répétitifs. Si nos morceaux font penser à Sabbath, cela nous va très bien. »
« Il y a un très court instrumental dans le disque : « Solstice II ». Pourquoi ce titre ? »
« C'était sympa de faire un morceau à la guitare accoustique et en plus cela crée un contraste avec les autres morceaux de l'album. »
« Où avez-vous enregistré ce nouvel opus ? »
« Dans un nouveau studio qui se situe sur la côte Ouest de l'Ecosse. C'est à deux heures trente de voiture d'Edimbourg. C'est en pleine campagne. C'est bien parce que tu ne peux te concentrer que sur la musique. »
« Laura disait au moment du premier album puiser dans l'occultisme pour les thémes des morceaux. C'est encore le cas ? »
« Oui. Je suis intéressée par des thématiques comme la magie, les livres de Aleister Crowley. Jimmy Page avait acheté sa maison. Elle se trouve en Ecosse. Notre pays possède plein d'histoires de guerre, de magie. C'est inspirant. Il y a des endroits dramatiques en Ecosse qui sont parfaits pour écrire de la musique. »
« Les films d'horreur semblent également être une inspiration. »
« Oui mais les classiques du genre : les films avec Boris Karloff, Peter Cushing, Christopher Lee. Nous ne sommes pas branchés gore. Beaucoup plus Hammer. »
« Laura dessine les pochettes. Que représente celle du nouvel album ? »
« Quelque chose qui s'inspire de la sortie du corps. Aleister Crowley parle dans l'un de ses livres d'astral projection, ça m'a inspiré. Je suis graphiste donc ça m'aide pour dessiner les pochettes. J'amène des idées et nous en discutons avec le groupe. Pour celle-ci, je voulais un truc assez psyché. Tu peux interpréter cette pochette de différentes façons. »
« De nombreux critiques trouvent que ton chant rappelle celui de Janis Joplin. »
« Je ne cherche pas à imiter Janis Joplin même si je l'aime beaucoup. J'aime aussi Dio ou l'ancien chanteur de Candlemass, Messiah Marcolin. Je comprends pourquoi des critiques parlent de Janis Joplin à mon propos. »
« Vous avez été tous les deux dans un groupe avant King Witch. »
« Oui, dans Firebrand Super Rock. Cela a duré une dizaine d'années. Ce groupe ne sonnait pas comme King Witch mais old-scool metal. »
« Vous avez sorti une vidéo récemment pour « Of Rock and Stone ». Avec la crise du Covid-19, vous ne pouvez pas en sortir de nouvelles pour le moment ? »
« On va malgrè tout sûrement faire quelque chose. Il faudra être inventifs.
« Avec le Covid-19 tous vos concerts sont bien sûr annulés. »
« Nous devions jouer au Desert-Fest à Londres. C'est évidemment annulé. On travaille sur la reprogrammation des concerts à la rentrée . Nous sommes sur Listenable qui est un label français. Cela nous permettra peut-être de venir jouer chez vous. On aimerait vraiment venir en France. Nous n'y avons encore jamais joué. »
Critique : Pierre Arnaud
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