Interview
TRANK (2020) - Michel André (Chant - Clavier)
Avec « The Ropes » leur premier album, Trank fait preuve d'une grande maturité pour un jeune groupe. Un son puissant, des guitares massives et un son qui emprunte tant au metal qu'à la cold-wave. Un premier essai réussi dans le style rock alternatif pêchu. Entretien avec Michel André ( voix-clavier).
« Vous avez réussi à jouer en première partie de groupes comme Deep Purple ou Anthrax avant même de sortir votre premier album. Comment avez-vous réussi cet exploit ? »
« On y est allé au culot. Nous nous sommes formés en 2016 et voulions faire un album mais nous sommes perfectionnistes. Nous aimons les petits concerts mais nous avions envie de voir comment les morceaux sonnaient sur de grosses scènes. Les groupes lorsqu'ils tournent dans les pays de l'est n'ont pas toujours les même premières parties qu'aux Etats-Unis ou en Europe de l'Ouest. C'est comme cela que l'on a ouvert pour Purple là-bas : à Vilnius, Riga, et en Ukraine, notamment.»
« J'imagine que d'être complimenté par Deep Purple, cela doit faire chaud au cœur. »
« Deep Purple ont été royaux avec nous, de vrais seigneurs. C'est eux qui nous ont choisis pour être leur première partie. Ils faisaient même des communiqués de presse pour que leurs fans arrivent tôt aux concerts pour nous voir. On faisait le soundcheck sur leur matos. C'étaient des conditions idéales. »
« Est-ce le fait que vous avez beaucoup tourné qui donne ce gros son à l'album ? »
« En partie, oui. Faire de grosses scènes nous a beaucoup appris et cela se reflète dans l'album. »
« Le disque est très varié musicalement. »
« Oui, parce que nous n'aimons pas les étiquettes. On pourrait dire que nous sommes un groupe de rock alternatif mais nous aimons plein de choses différentes. Nous avons une identité mais n'avons pas d'étiquette. Nous aimons plein de trucs qui vont du metal à Muse ou à Bring me the Horizon. »
« Il y a un petit côté Alice in Chains chez vous, je trouve. »
« Nous sommes deux dans le groupe à être très fans d'Alice In Chains.C'est une référence pour nous. Ils sont sombres et malgrè cela jouent dans des stades. Nous aimons les groupes qui sont à la fois capables de noirceur et d'être fédérateur, des groupes comme Depeche Mode ou Killing Joke. »
« Comment travaillez-vous dans le groupe sur les compos ? »
« Le processus d'arrangement implique tout le monde. Chacun contribue et amène sa patte. Nous avons une référence commune : la noirceur. C'est pour cela que nous aimons le metal mais aussi la cold-wave ou des choses comme Pourcupine Tree. »
« Vous mélangez d'ailleurs dans l'album sonorités metal et cold-wave. C'est assez rare. »
« On a voulu faire ce que l'on voulait entendre. On avait envie de poursuivre dans la diversité. Beaucoup de groupes cherchent la recette du tube mais nous ne voulons pas faire cela. Nous voulons explorer des choses dans le metal, la cold-wave, l'électro. »
« Vous venez de sortir « Bend of Break » comme nouveau single extrait de l'album. Pourquoi ce titre ? »
« C'est un titre que l'on a réenregistré car on ne lui avait pas assez rendu suffisamment son côté cinémascope. C'est un titre que l'on aime bien car il mêle moments d'introspection et de rage. Le clip est très réussi et je remercie pour cela notre directeur visuel qui est quelqu'un de très doué. »
« Le mix a été réalisé à New-York par Brian Robbins. Qu'a-t-il apporté au disque ? »
« On voulait donner de l'impact à l'album. On avait apprécié les mix qu'il avait réalisé pour Bring me The Horizon. Il crée un son fouillé avec de la puissance. On voulait qu'il mixe trois, quatre titres parce que nous nous sommes dit que nous n'aurions pas les moyens pour qu'il mixe tout l'album mais après avoir entendu les morceaux, il a voulu tout mixer. Nous sommes ravis du résultat. »
« Est-ce qu'avec son titre et ses visuels « The Ropes » est un concept-album sur le bondage ? »
« Pas vraiment mais pas loin. Il y a un théme commun qui traverse tous les morceaux : les relations entre les gens. Le lien entre les gens. Il y a donc bien sûr une métaphore du SM. »
« Les visuels sont ceux du shibari ? »
« Tout à fait. Il y a dans le shibari un côté immaculé et spirituel. C'est très épuré. On voulait utiliser le SM et le sexe comme angle d'attaque même si le message est plus profond et universel que cela. Les textes ont plusieurs niveaux d'interprétation. »
« Les choses démarrent fort pour le groupe. »
« Nous sommes bien entourés. Nous prenons notre temps. Nous sommes perfectionnistes et prenons le temps de faire les choses bien. »
« Vous avez réussi à jouer en première partie de groupes comme Deep Purple ou Anthrax avant même de sortir votre premier album. Comment avez-vous réussi cet exploit ? »
« On y est allé au culot. Nous nous sommes formés en 2016 et voulions faire un album mais nous sommes perfectionnistes. Nous aimons les petits concerts mais nous avions envie de voir comment les morceaux sonnaient sur de grosses scènes. Les groupes lorsqu'ils tournent dans les pays de l'est n'ont pas toujours les même premières parties qu'aux Etats-Unis ou en Europe de l'Ouest. C'est comme cela que l'on a ouvert pour Purple là-bas : à Vilnius, Riga, et en Ukraine, notamment.»
« J'imagine que d'être complimenté par Deep Purple, cela doit faire chaud au cœur. »
« Deep Purple ont été royaux avec nous, de vrais seigneurs. C'est eux qui nous ont choisis pour être leur première partie. Ils faisaient même des communiqués de presse pour que leurs fans arrivent tôt aux concerts pour nous voir. On faisait le soundcheck sur leur matos. C'étaient des conditions idéales. »
« Est-ce le fait que vous avez beaucoup tourné qui donne ce gros son à l'album ? »
« En partie, oui. Faire de grosses scènes nous a beaucoup appris et cela se reflète dans l'album. »
« Le disque est très varié musicalement. »
« Oui, parce que nous n'aimons pas les étiquettes. On pourrait dire que nous sommes un groupe de rock alternatif mais nous aimons plein de choses différentes. Nous avons une identité mais n'avons pas d'étiquette. Nous aimons plein de trucs qui vont du metal à Muse ou à Bring me the Horizon. »
« Il y a un petit côté Alice in Chains chez vous, je trouve. »
« Nous sommes deux dans le groupe à être très fans d'Alice In Chains.C'est une référence pour nous. Ils sont sombres et malgrè cela jouent dans des stades. Nous aimons les groupes qui sont à la fois capables de noirceur et d'être fédérateur, des groupes comme Depeche Mode ou Killing Joke. »
« Comment travaillez-vous dans le groupe sur les compos ? »
« Le processus d'arrangement implique tout le monde. Chacun contribue et amène sa patte. Nous avons une référence commune : la noirceur. C'est pour cela que nous aimons le metal mais aussi la cold-wave ou des choses comme Pourcupine Tree. »
« Vous mélangez d'ailleurs dans l'album sonorités metal et cold-wave. C'est assez rare. »
« On a voulu faire ce que l'on voulait entendre. On avait envie de poursuivre dans la diversité. Beaucoup de groupes cherchent la recette du tube mais nous ne voulons pas faire cela. Nous voulons explorer des choses dans le metal, la cold-wave, l'électro. »
« Vous venez de sortir « Bend of Break » comme nouveau single extrait de l'album. Pourquoi ce titre ? »
« C'est un titre que l'on a réenregistré car on ne lui avait pas assez rendu suffisamment son côté cinémascope. C'est un titre que l'on aime bien car il mêle moments d'introspection et de rage. Le clip est très réussi et je remercie pour cela notre directeur visuel qui est quelqu'un de très doué. »
« Le mix a été réalisé à New-York par Brian Robbins. Qu'a-t-il apporté au disque ? »
« On voulait donner de l'impact à l'album. On avait apprécié les mix qu'il avait réalisé pour Bring me The Horizon. Il crée un son fouillé avec de la puissance. On voulait qu'il mixe trois, quatre titres parce que nous nous sommes dit que nous n'aurions pas les moyens pour qu'il mixe tout l'album mais après avoir entendu les morceaux, il a voulu tout mixer. Nous sommes ravis du résultat. »
« Est-ce qu'avec son titre et ses visuels « The Ropes » est un concept-album sur le bondage ? »
« Pas vraiment mais pas loin. Il y a un théme commun qui traverse tous les morceaux : les relations entre les gens. Le lien entre les gens. Il y a donc bien sûr une métaphore du SM. »
« Les visuels sont ceux du shibari ? »
« Tout à fait. Il y a dans le shibari un côté immaculé et spirituel. C'est très épuré. On voulait utiliser le SM et le sexe comme angle d'attaque même si le message est plus profond et universel que cela. Les textes ont plusieurs niveaux d'interprétation. »
« Les choses démarrent fort pour le groupe. »
« Nous sommes bien entourés. Nous prenons notre temps. Nous sommes perfectionnistes et prenons le temps de faire les choses bien. »
Critique : Pierre Arnaud
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