Interview
ORKHYS (2020) - Tout le groupe
Les Parisiens de Orkhys nous offrent un très bon premier Ep avec « Awakening ». Dépassant le metal sympho en y influant des éléments trash ou heavy metal, Orkhys est un nouveau venu qui promet beaucoup.
« Le groupe s'est crée récemment ? »
« Il y a deux ans. Certains membres du groupe avaient fait partie de Nepnthys qui était du metal sympho plus classique que ne peut l'être Orkhys. »
« Vous faites du metal symphonique mais avec plein d'autres influences. »
« Si on nous catalogue metal sympho, on oublierait certaines choses. Car il y a des éléments trash, heavy-metal à la BNWOHM et même des éléments black dans ce que nous faisons. Nous sommes au carrefour de nombreuses choses. Nous aimons le côté épique et mélodique de la musique. »
« Qu'est-ce qui vous avez donné envie de vous démarquer du pur metal sympho ? »
« J'aime le metal sympho sur le papier : le mélange de Prokofiev et du heavy, wow, mais souvent on est déçu par rapport à ce que l'on pouvait attendre à la base. »
« Il y a de nombreux éléments celtiques dans votre musique. D'où vous vient ce goût pour la musique celtique ? »
« Il y a de la harpe dans Orkhys. Cet instrument « celtise » tout ce que tu fais. L'élément celtique est plus fugace sur le premier morceau, totalement évident sur le second. J'ai appris la harpe car j'aime le son de cet instrument. Je suis tombée amoureuse de ce son. La harpe exacerbe le côté celtique de notre musique. »
« Il est rare de voir un groupe metal jouer de la harpe. Ce doit être dur à équilibrer dans le mix avec les guitares. »
« Je joue sur une harpe électrique donc cela facilite le traitement. Notre musique est très dense et notre ingé son a réussi à ce que chaque instrument trouve sa place. »
« Tu as fait du chant lyrique ? »
« J'en fais toujours. Je suis au Conservatoire. J'ai autant de plaisir à chanter de façon lyrique ou de chanter « La Reine de la nuit » de Mozart. Je peux utiliser différentes dominantes dans ma voix. Si c'est un chant révolutionnaire, je ferai un chant heavy. »
« Il y a un côté épique chez le groupe avec vos longs morceaux. »
« Les influences black allongent nos titres. Avec autant de matériel, nous ne pouvons pas faire de morceaux courts. Brice qui compose ne peut pas raccourcir les morceaux parce que nos titres racontent une histoire. Chaque note est réfléchie. »
« Votre son est très mature pour un jeune groupe. »
« On a voulu prendre notre temps. C'est pour cela que l'on a fait un EP trois titres. On aurait pu faire avec le prochain qui sortira dans quelques mois un album mais on voulait proposer un résultat abouti et c'était l'idéal que de sortir d'abord un EP. »
« Je n'ai pas entendu par contre le côté black dont vous parlez dans votre bio. »
« Il y en a sur « The End of Lies ». Il y a un côté black old-school dans ce morceau. Il y aura aussi ces influences black sur le second EP car celui-ci aura un côté plus sombre. »
« Le nouvel EP sortira en Janvier prochain ? »
« Au printemps prochain. »
« Pourquoi sortir un second EP quelques mois après le premier ? »
« C'est une stratégie de communication que de sortir deux EP rapprochés dans le temps. Le second EP est déjà composé. Les batteries sont faites. Celui qui vient de sortir est comme une carte de visite. On veut maintenir un certain rythme dans nos sorties. La troisième sera un EP ou un album. »
« Vous faites une release à Paris en Octobre. Elle aura lieue ? »
« On fera tout pour que cela ait lieu. On a pensé avec l'autre groupe qui joue avec nous, Remember the Light, qu'il a fallait vraiment maintenir cette date. On a envie de jouer. C'est une forme de soutien à la scène. Il y a peu de salles à Paris qui programment du metal. Il convient de soutenir ces structures. »
« Pour une possible tournée, c'est une période difficile. »
« C'est comme ça. Il faut faire avec. On a reculé la sortie du EP qui devait, à la base, sortir avant les vacances d'été. On a pensé à le repousser encore mais il faut continuer à vivre. On l'a donc sorti maintenant et nous pensons que c'était ce qu'il fallait faire. »
« Le groupe s'est crée récemment ? »
« Il y a deux ans. Certains membres du groupe avaient fait partie de Nepnthys qui était du metal sympho plus classique que ne peut l'être Orkhys. »
« Vous faites du metal symphonique mais avec plein d'autres influences. »
« Si on nous catalogue metal sympho, on oublierait certaines choses. Car il y a des éléments trash, heavy-metal à la BNWOHM et même des éléments black dans ce que nous faisons. Nous sommes au carrefour de nombreuses choses. Nous aimons le côté épique et mélodique de la musique. »
« Qu'est-ce qui vous avez donné envie de vous démarquer du pur metal sympho ? »
« J'aime le metal sympho sur le papier : le mélange de Prokofiev et du heavy, wow, mais souvent on est déçu par rapport à ce que l'on pouvait attendre à la base. »
« Il y a de nombreux éléments celtiques dans votre musique. D'où vous vient ce goût pour la musique celtique ? »
« Il y a de la harpe dans Orkhys. Cet instrument « celtise » tout ce que tu fais. L'élément celtique est plus fugace sur le premier morceau, totalement évident sur le second. J'ai appris la harpe car j'aime le son de cet instrument. Je suis tombée amoureuse de ce son. La harpe exacerbe le côté celtique de notre musique. »
« Il est rare de voir un groupe metal jouer de la harpe. Ce doit être dur à équilibrer dans le mix avec les guitares. »
« Je joue sur une harpe électrique donc cela facilite le traitement. Notre musique est très dense et notre ingé son a réussi à ce que chaque instrument trouve sa place. »
« Tu as fait du chant lyrique ? »
« J'en fais toujours. Je suis au Conservatoire. J'ai autant de plaisir à chanter de façon lyrique ou de chanter « La Reine de la nuit » de Mozart. Je peux utiliser différentes dominantes dans ma voix. Si c'est un chant révolutionnaire, je ferai un chant heavy. »
« Il y a un côté épique chez le groupe avec vos longs morceaux. »
« Les influences black allongent nos titres. Avec autant de matériel, nous ne pouvons pas faire de morceaux courts. Brice qui compose ne peut pas raccourcir les morceaux parce que nos titres racontent une histoire. Chaque note est réfléchie. »
« Votre son est très mature pour un jeune groupe. »
« On a voulu prendre notre temps. C'est pour cela que l'on a fait un EP trois titres. On aurait pu faire avec le prochain qui sortira dans quelques mois un album mais on voulait proposer un résultat abouti et c'était l'idéal que de sortir d'abord un EP. »
« Je n'ai pas entendu par contre le côté black dont vous parlez dans votre bio. »
« Il y en a sur « The End of Lies ». Il y a un côté black old-school dans ce morceau. Il y aura aussi ces influences black sur le second EP car celui-ci aura un côté plus sombre. »
« Le nouvel EP sortira en Janvier prochain ? »
« Au printemps prochain. »
« Pourquoi sortir un second EP quelques mois après le premier ? »
« C'est une stratégie de communication que de sortir deux EP rapprochés dans le temps. Le second EP est déjà composé. Les batteries sont faites. Celui qui vient de sortir est comme une carte de visite. On veut maintenir un certain rythme dans nos sorties. La troisième sera un EP ou un album. »
« Vous faites une release à Paris en Octobre. Elle aura lieue ? »
« On fera tout pour que cela ait lieu. On a pensé avec l'autre groupe qui joue avec nous, Remember the Light, qu'il a fallait vraiment maintenir cette date. On a envie de jouer. C'est une forme de soutien à la scène. Il y a peu de salles à Paris qui programment du metal. Il convient de soutenir ces structures. »
« Pour une possible tournée, c'est une période difficile. »
« C'est comme ça. Il faut faire avec. On a reculé la sortie du EP qui devait, à la base, sortir avant les vacances d'été. On a pensé à le repousser encore mais il faut continuer à vivre. On l'a donc sorti maintenant et nous pensons que c'était ce qu'il fallait faire. »
Critique : Pierre Arnaud
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