Interview
UNCUT (2020) - Groupe Complet
Le trio poitevin vient de sortir un super album avec « Blue ». Entre blues graisseux, classic rock et hard-rock 70's à la Purple, « Blue » à fière allure. Rencontre avec ce groupe qui promet beaucoup.
« L'album « Blue » vient des mêmes sessions que celles de votre EP « From Blue » ? »
« Oui. Sur « From Blue » il y a aussi deux morceaux accoustiques qui viennent d'autres sessions enregistrées dans un garage. »
« Vous avez enregistré avec Francis Caste qui produit souvent des trucs plus metal que vous. »
« On a des compos 70's. Francis a un son moderne et vu que l'on ne voulait pas d'un son vintage c'était parfait de bosser avec lui. Il nous a d'ailleurs fait un son hyper dur dans le premier mix et on lui a demandé d'aller vers un mix plus « doux ». »
« Vous mélangez hard-rock 70's et son moderne. »
« C'est vrai. On veut une production moderne dans ce que l'on produit. »
« On vous qualifie souvent de stoner. Pourtant vous n'êtes en rien stoner. »
« Merci. On aime bien le stoner mais le stoner,c'est des riffs hyper lents répétés en boucle et c'est vrai que l'on ne fait pas ça. Nous on fait du gros rock. Notre guitariste Enzo par exemple n'écoute pas du tout de stoner. »
« Par contre il y a clairement un coté blues dans ce que vous faites. »
« Oui le blues est l'une de nos influences. Enzo a beaucoup écouté Hendrix. A une lettre près, l'album se serait appelé « Blues ».
« Vous êtes un trio. Est-ce du fait des power-trio à la Cream ? »
« Pas du tout. C'est simplement parce qu'il y a eu dès le début une super alchimie entre nous trois. On ne s'est jamais dit on va être un trio parce qu'il y a eu les power trio. A aucun moment.»
« Pourquoi n'y-a-il pas de basse dans le groupe. Pour avoir un son plus chaud ? »
« Sans basse tu obtiens un truc avec deux textures en une. Cela donne quelque chose de plus agressif. On voulait faire un truc en dehors des trios classiques : basse-guitare-batterie. Cela amène en plus des riffs bien énervés le fait de jouer à deux guitares. On est content de ce son même si au début les bassistes nous chambraient en nous disant: « ça manque de basse. »
« Le disque mélange morceaux courts et longs. C'est pour aérer l'album. »
« Les titres ont été composés d'un coup. On ne s'est pas posé la question. L'album est assez brut. On a fait cela assez vite. »
« Vous avez un côté classic-rock à la Deep Purple ou à la Blue Oyster Cult. »
« C'est vrai. On aime bien cela. On a des cultures musicales différentes dans le groupe. Mais oui, on aime Deep Purple ou BOC. »
« Vous vous retrouvez chez Klonophère. Comment cela s'est-il fait ? »
« Guillaume le boss de Klonosphère est un pote à nous. Au début de Uncut on a joué dans tous les bars de Poitiers. Guillaume a bien aimé notre projet. »
« Vous avez d'ailleurs joué parti en première partie d'eux alors que vous ne faites pas du tout le même style de musique. »
« C'est vrai. Et cela avait bien marché. Les gens ont bien aimé alors que ce que nous faisons est très différent de ce que fait Klone, tu as raison. »
« On trouve Jean-Marie Canoville, le chanteur de Howard sur un titre de l'album. Comment vous est venue l'idée de l'inviter sur le disque ? »
« On les avait vus en concert et on s'était pris une grosse claque. On avait envie du coup de le convier à venir chanter sur un morceau de l'album. »
« Il y a toujours eu une grosse scène rock à Poitiers. Comment expliquez-vous cela ? »
« Nous ne sommes à Poitiers que depuis quelques années. On vient de la Rochelle à la base. C'est vrai qu'il y a une grosse culture rock ici. On ne sait pas d'où cela vient. »
« Vous écrivez déjà pour un futur album ? »
« Oui on a déjà plusieurs morceaux. Ce sera dans le même style que celui-ci mais peut-être un peu moins brut. On va voir la direction artistique que l'on veut trouver. Ce ne sera pas le même son, non plus. On fera le disque en prises live. »
« Vous avez donné un concert récemment. C'était comment ? »
« Oui en Alsace. Cela faisait bizarre par rapport à la musique que l'on fait de jouer face à des gens assis. On était contents de le faire. Entendre des gens applaudir sans les voir, c'est un peu étrange. Mais en fait les gens assis écoutent sans doute encore davantage la musique que lorsqu'ils sont debouts. Neuf heures de route pour quarante cinq minutes de set, c'est un peu dur, par contre.»
« Vous devez tourner en mars-avril ? »
« On va peut être faire une tournée accoustique. Ce sera plus simple à gérer si en Janvier on nous dit les mesures sanitaires continuent. »
« L'album « Blue » vient des mêmes sessions que celles de votre EP « From Blue » ? »
« Oui. Sur « From Blue » il y a aussi deux morceaux accoustiques qui viennent d'autres sessions enregistrées dans un garage. »
« Vous avez enregistré avec Francis Caste qui produit souvent des trucs plus metal que vous. »
« On a des compos 70's. Francis a un son moderne et vu que l'on ne voulait pas d'un son vintage c'était parfait de bosser avec lui. Il nous a d'ailleurs fait un son hyper dur dans le premier mix et on lui a demandé d'aller vers un mix plus « doux ». »
« Vous mélangez hard-rock 70's et son moderne. »
« C'est vrai. On veut une production moderne dans ce que l'on produit. »
« On vous qualifie souvent de stoner. Pourtant vous n'êtes en rien stoner. »
« Merci. On aime bien le stoner mais le stoner,c'est des riffs hyper lents répétés en boucle et c'est vrai que l'on ne fait pas ça. Nous on fait du gros rock. Notre guitariste Enzo par exemple n'écoute pas du tout de stoner. »
« Par contre il y a clairement un coté blues dans ce que vous faites. »
« Oui le blues est l'une de nos influences. Enzo a beaucoup écouté Hendrix. A une lettre près, l'album se serait appelé « Blues ».
« Vous êtes un trio. Est-ce du fait des power-trio à la Cream ? »
« Pas du tout. C'est simplement parce qu'il y a eu dès le début une super alchimie entre nous trois. On ne s'est jamais dit on va être un trio parce qu'il y a eu les power trio. A aucun moment.»
« Pourquoi n'y-a-il pas de basse dans le groupe. Pour avoir un son plus chaud ? »
« Sans basse tu obtiens un truc avec deux textures en une. Cela donne quelque chose de plus agressif. On voulait faire un truc en dehors des trios classiques : basse-guitare-batterie. Cela amène en plus des riffs bien énervés le fait de jouer à deux guitares. On est content de ce son même si au début les bassistes nous chambraient en nous disant: « ça manque de basse. »
« Le disque mélange morceaux courts et longs. C'est pour aérer l'album. »
« Les titres ont été composés d'un coup. On ne s'est pas posé la question. L'album est assez brut. On a fait cela assez vite. »
« Vous avez un côté classic-rock à la Deep Purple ou à la Blue Oyster Cult. »
« C'est vrai. On aime bien cela. On a des cultures musicales différentes dans le groupe. Mais oui, on aime Deep Purple ou BOC. »
« Vous vous retrouvez chez Klonophère. Comment cela s'est-il fait ? »
« Guillaume le boss de Klonosphère est un pote à nous. Au début de Uncut on a joué dans tous les bars de Poitiers. Guillaume a bien aimé notre projet. »
« Vous avez d'ailleurs joué parti en première partie d'eux alors que vous ne faites pas du tout le même style de musique. »
« C'est vrai. Et cela avait bien marché. Les gens ont bien aimé alors que ce que nous faisons est très différent de ce que fait Klone, tu as raison. »
« On trouve Jean-Marie Canoville, le chanteur de Howard sur un titre de l'album. Comment vous est venue l'idée de l'inviter sur le disque ? »
« On les avait vus en concert et on s'était pris une grosse claque. On avait envie du coup de le convier à venir chanter sur un morceau de l'album. »
« Il y a toujours eu une grosse scène rock à Poitiers. Comment expliquez-vous cela ? »
« Nous ne sommes à Poitiers que depuis quelques années. On vient de la Rochelle à la base. C'est vrai qu'il y a une grosse culture rock ici. On ne sait pas d'où cela vient. »
« Vous écrivez déjà pour un futur album ? »
« Oui on a déjà plusieurs morceaux. Ce sera dans le même style que celui-ci mais peut-être un peu moins brut. On va voir la direction artistique que l'on veut trouver. Ce ne sera pas le même son, non plus. On fera le disque en prises live. »
« Vous avez donné un concert récemment. C'était comment ? »
« Oui en Alsace. Cela faisait bizarre par rapport à la musique que l'on fait de jouer face à des gens assis. On était contents de le faire. Entendre des gens applaudir sans les voir, c'est un peu étrange. Mais en fait les gens assis écoutent sans doute encore davantage la musique que lorsqu'ils sont debouts. Neuf heures de route pour quarante cinq minutes de set, c'est un peu dur, par contre.»
« Vous devez tourner en mars-avril ? »
« On va peut être faire une tournée accoustique. Ce sera plus simple à gérer si en Janvier on nous dit les mesures sanitaires continuent. »
Critique : Pierre Arnaud
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