Interview
HORSKH (2021) - Groupe au complet
Avec « Wire », Horskh sort un excellent album d’indus-metal. Un disque entre dark électro, EBM et metal avec des pincées de grunge pour bonne mesure. Un cocktail détonnant qui fonctionne on ne peut mieux. Rencontre avec ces talentueux bisontins.
« Le nouvel album arrive quatre ans après « Gate ». Pourquoi tant de temps entre les deux disques ? »
« On a mis du temps à composer les morceaux. Un nouveau membre est arrivé dans le groupe. On a mis en place un crowfunding et on en profite d’ailleurs pour remercier tous les contributeurs. Cela nous a permis de monter notre propre label. En plus il y a eu la crise sanitaire. A la base, l’album devait sortir en Septembre dernier. »
« Wire » le titre de votre album signifie câble. C’est une métaphore de votre musique. »
« Le mot a un sens ouvert. La thématique de l’album est celui du lien : celui que l’on crée avec les musiciens, avec le label, celui que l’on crée à l’intérieur du couple également. L’idée est de présenter des tableaux non figés. C’est libre d’interprétation. »
« On vous qualifie souvent de metal-indus. C’est une étiquette qui vous va ? »
« Metal indus ça peut aller. Mais on a plein d’autres influences. Hard-électro conviendrait peut-être mieux. On a écouté Nirvana, Nine Inch Nails, de la trap. »
« L’EBM (Electronic Body Music ndlr) est aussi très présent dans votre musique. »
« A fond. Au début du groupe cet élément était encore plus présent. On a depuis incorporer dans ce que l’on fait des influences rock. »
« Il y a en particulier une influence grunge dans ce que vous faites. C’est rare dans le style que vous pratiquez. »
« C’est vrai et cette influence est particulièrement nette dans le morceau « Trying More ». On a cette influence depuis toujours mais ce n’est que depuis peu qu’on l’a intégré à notre musique. »
« Est-ce que vous vous sentez proche de groupes français comme Perturbator ou Carpenter Brut ? »
« On a le même tourneur que Perturbator. Nous aimons ce qu’il fait mais n’avons pas son côté synth-wave. Mais il y a chez Perturbator et Carpenter Brut des éléments dark électro, EBM que nous avons également. »
« On vous compare souvent à Manson. »
« C’est une influence, c’est sûr. Même si nous sommes plus fans du Manson des débuts que de ce qu’il fait aujourd’hui. »
« Il y a une grosse scène musicale dans votre ville, Besançon. Et dans votre style ? »
« Il n’y a pas de dark électro à Besançon mais le vivier musical y est important. Il y a beaucoup de groupes metal, punk, rock. »
« Vous semblez plus gros à l’international que chez vous en France. »
« C’est possible. On est beaucoup écouté en Allemagne, aux Etats-Unis, en Pologne. Nous sommes assimilés à Perturbator et Carpenter Brut dont nous parlions tout à l’heure et qui ont une grosse cote à l’international. »
« Vos clips sont surprenants. Le côté visuel semble important chez Horskh. »
« Il l’est. Depuis nos débuts il l’a toujours été. C’est important tant pour les live que les photos de promo. On vient de sortir un clip pour « Mud in my wheels». On soigne toujours nos clips. »
« Vous êtes un groupe qui s’est développé de par vos live survoltés. J’imagine que vous n’avez aucune visibilité sur les tournées à venir. »
« Aucune. On ne sait rien. C’est décalé, repoussé. On avait des dates en Angleterre. Ce n’est pas le moment d’aller y jouer. C’est dur à vivre mais nous restons positifs. On va essayer de promouvoir le disque le mieux possible, sans les concerts. »
« Vous avez mis cette énergie du live dans l’album. »
« Oui il y avait cette volonté-là. La crise sanitaire n’a rien changé à cela. Notre côté sauvage est toujours présent. »
« L’album bastonne bien mais il se termine par un titre surprenant parce que planant. »
« Oui mais le morceau « Stolen Memories » l’est également. Avec « Mayday » on ouvre de nouvelles portes à l’auditeur. »
« Vous avez enregistré l’album à Besançon ? »
« Oui tout a été fait à Besançon sauf le mastering. On a fait certaines choses dans notre home-studio, certaines autres dans des lieux différents mais toujours à Besançon. »
« Le disque est à la fois électronique et organique. Ce n’est pas uniquement un disque de machines. »
« L’idée était de trouver un équilibre entre numérique et organique. Les synthés se mélangent avec les guitares. C’est comme de la pâte à modeler. »
« L’EBM a souvent un côté dansant. Ce n’est pas trop le cas dans ce disque. »
« C’est vrai que ce côté dansant était plus présent avant. Dans cet album c’est peut-être ainsi car le côté metal ressort davantage mais on continue de penser au côté dansant de notre musique. Surtout à la base de chaque compo on se projette dans le live. »
« Sans les concerts quelle va être votre actu ? »
« Il convient de garder une actualité. On sort quand même cet album. On va sortir des clips. On préférerait jouer mais ce n’est pas le moment. »
« Le nouvel album arrive quatre ans après « Gate ». Pourquoi tant de temps entre les deux disques ? »
« On a mis du temps à composer les morceaux. Un nouveau membre est arrivé dans le groupe. On a mis en place un crowfunding et on en profite d’ailleurs pour remercier tous les contributeurs. Cela nous a permis de monter notre propre label. En plus il y a eu la crise sanitaire. A la base, l’album devait sortir en Septembre dernier. »
« Wire » le titre de votre album signifie câble. C’est une métaphore de votre musique. »
« Le mot a un sens ouvert. La thématique de l’album est celui du lien : celui que l’on crée avec les musiciens, avec le label, celui que l’on crée à l’intérieur du couple également. L’idée est de présenter des tableaux non figés. C’est libre d’interprétation. »
« On vous qualifie souvent de metal-indus. C’est une étiquette qui vous va ? »
« Metal indus ça peut aller. Mais on a plein d’autres influences. Hard-électro conviendrait peut-être mieux. On a écouté Nirvana, Nine Inch Nails, de la trap. »
« L’EBM (Electronic Body Music ndlr) est aussi très présent dans votre musique. »
« A fond. Au début du groupe cet élément était encore plus présent. On a depuis incorporer dans ce que l’on fait des influences rock. »
« Il y a en particulier une influence grunge dans ce que vous faites. C’est rare dans le style que vous pratiquez. »
« C’est vrai et cette influence est particulièrement nette dans le morceau « Trying More ». On a cette influence depuis toujours mais ce n’est que depuis peu qu’on l’a intégré à notre musique. »
« Est-ce que vous vous sentez proche de groupes français comme Perturbator ou Carpenter Brut ? »
« On a le même tourneur que Perturbator. Nous aimons ce qu’il fait mais n’avons pas son côté synth-wave. Mais il y a chez Perturbator et Carpenter Brut des éléments dark électro, EBM que nous avons également. »
« On vous compare souvent à Manson. »
« C’est une influence, c’est sûr. Même si nous sommes plus fans du Manson des débuts que de ce qu’il fait aujourd’hui. »
« Il y a une grosse scène musicale dans votre ville, Besançon. Et dans votre style ? »
« Il n’y a pas de dark électro à Besançon mais le vivier musical y est important. Il y a beaucoup de groupes metal, punk, rock. »
« Vous semblez plus gros à l’international que chez vous en France. »
« C’est possible. On est beaucoup écouté en Allemagne, aux Etats-Unis, en Pologne. Nous sommes assimilés à Perturbator et Carpenter Brut dont nous parlions tout à l’heure et qui ont une grosse cote à l’international. »
« Vos clips sont surprenants. Le côté visuel semble important chez Horskh. »
« Il l’est. Depuis nos débuts il l’a toujours été. C’est important tant pour les live que les photos de promo. On vient de sortir un clip pour « Mud in my wheels». On soigne toujours nos clips. »
« Vous êtes un groupe qui s’est développé de par vos live survoltés. J’imagine que vous n’avez aucune visibilité sur les tournées à venir. »
« Aucune. On ne sait rien. C’est décalé, repoussé. On avait des dates en Angleterre. Ce n’est pas le moment d’aller y jouer. C’est dur à vivre mais nous restons positifs. On va essayer de promouvoir le disque le mieux possible, sans les concerts. »
« Vous avez mis cette énergie du live dans l’album. »
« Oui il y avait cette volonté-là. La crise sanitaire n’a rien changé à cela. Notre côté sauvage est toujours présent. »
« L’album bastonne bien mais il se termine par un titre surprenant parce que planant. »
« Oui mais le morceau « Stolen Memories » l’est également. Avec « Mayday » on ouvre de nouvelles portes à l’auditeur. »
« Vous avez enregistré l’album à Besançon ? »
« Oui tout a été fait à Besançon sauf le mastering. On a fait certaines choses dans notre home-studio, certaines autres dans des lieux différents mais toujours à Besançon. »
« Le disque est à la fois électronique et organique. Ce n’est pas uniquement un disque de machines. »
« L’idée était de trouver un équilibre entre numérique et organique. Les synthés se mélangent avec les guitares. C’est comme de la pâte à modeler. »
« L’EBM a souvent un côté dansant. Ce n’est pas trop le cas dans ce disque. »
« C’est vrai que ce côté dansant était plus présent avant. Dans cet album c’est peut-être ainsi car le côté metal ressort davantage mais on continue de penser au côté dansant de notre musique. Surtout à la base de chaque compo on se projette dans le live. »
« Sans les concerts quelle va être votre actu ? »
« Il convient de garder une actualité. On sort quand même cet album. On va sortir des clips. On préférerait jouer mais ce n’est pas le moment. »
Critique : Pierre Arnaud
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