Interview
VREID (2021) - Steingrim (Batterie)
Près de vingt ans déjà que les Norvégiens de Vreid nous offrent leur excellent black’n’roll. Leur nouvel album « Wild North West » est encore une grande réussite. Entretien avec leur fort sympathique batteur Steingrim.
« Le nouvel album est encore une fois un concept-album. Pourquoi avez-vous cette prédisposition pour les concepts-albums ? »
« Cette fois ce n’était pas intentionnel. A la base nous n’avions pas l’idée de faire un concept-album pour ce disque. Cela ne s’est conceptualisé que progressivement.»
« C’est l’envie d’en faire un film qui a fait qu’il en est devenu un ? »
« Oui, les vidéos que nous avons réalisé des différents titres de l’album représentent d’une certaine manière les chapitres d’un livre et ces huit chapitres forment un film. Il n’y a pas de concerts actuellement alors on s’est dit que ce serait sympa de proposer cela au public. »
« Dans le passé vous avez fait des albums basés sur des événements historiques notamment la résistance en Norvège durant la seconde guerre mondiale. Là c’est une fiction ? »
« Oui mais ce n’est pas fictif à 100%. On a lu beaucoup de livres autour de la seconde guerre mondiale en Norvège qui a été une période douloureuse pour notre pays. Cette fois nous voulions incorporer des éléments philosophiques et d’autres autour de la nature dans l’album. Ce qui ne veut pas dire que dans le futur nous ne referons pas de concepts-albums autour de la seconde guerre mondiale, c’est une possibilité »
« Comme tu le dis la nature est importante pour vous. Est-ce parce que vous êtes norvégiens, entourés de nature ? »
« Cela joue sans aucun doute. Nous avons grandi à l’Ouest de la Norvège, dans les fjords. Forcément cela nous influence dans notre story-telling. J’habite à Oslo désormais mais j’aime toujours autant aller me promener dans cette région avec ma famille. Après, je ne sais pas si les Norvégiens sont plus marqués par la nature que les Autrichiens ou les Suisses par exemple. »
« Vous avez d’ailleurs fait un concert l’an dernier en pleine nature dans les montagnes en Norvège. Cela a été un gros succès. »
« Nous n’avions jamais fait ce genre de choses auparavant. On a eu le même producteur pour cet événement que pour le film que nous venons de réaliser. C’est un super mec, qui bosse sans arrêt. Cela a été retransmis dans quarante pays et a été un grand événement, effectivement. »
« Vous êtes connus comme un groupe de black’n’roll. Les deux éléments : black et rock’n’roll sont aussi importants l’un que l’autre dans votre musique ? »
« Je comprends que l’on nous qualifie de black’n’roll. Il y a un élément rock’n’roll important chez Vreid. Encore davantage dans ce disque que dans ce que nous avons fait précédemment. Il y a des éléments à la Alice Cooper dans ce nouvel album. Les gens ont vraiment aimé ce « Wild North West » et l’idée du film qui va avec. C’est cool. »
« Cela ne vous dérange pas d’avoir cette étiquette black’n’roll ? »
« Pas du tout. L’important c’est que les gens aiment notre musique. »
« Tu écoutes plutôt du black ou plutôt du rock ? »
« J’écoute plus Maiden et Mötorhead que du black. J’écoute peu de groupes actuels. Chez moi un vendredi soir je vais m’écouter un vieux Deep Purple. »
« Il y a un morceau sur l’album qui sonne très 70’s : « Dazed and Reduced »
« Je suis d’accord avec toi. Cela sonne très Alice Cooper ou Scorpions. J’adore les 70’s : Iggy, Bowie, les Stones. Je suis très fier de ce morceau. »
« La voix est clair sur ce morceau. Cela fait contraste avec ceux où la voix est très marquée black. »
« Oui nous aimons jouer sur les contrastes. On essaie sur chaque morceau des vocaux différents. Les contrastes entre les morceaux plus black et ceux plus 70’s fonctionnent bien. »
« L’élément black reste malgré tout important dans votre musique. Vous êtes toujours influencés par la première et la seconde vague du black norvégien ? »
« Tout à fait. Nous aimons le black et le rock. Autant Emperor que les Stones. D’une certaine façon nous sommes le chainon manquant entre Emperor et Bowie. »
« Il y a un morceau « Into The Mountains » qui date de 2002. Il vous tenait à cœur de le mettre sur le disque ? »
« La partie claviers date de 2002. Il y a avait eu une pré-production pour ce titre cette année-là. On a enregistré le morceau en gardant ces parties claviers datant de 2002. C’est un titre qui nous tient à cœur, effectivement. »
« Je sais que tu as joué dans d’autres groupes que Vreid. C’est toujours le cas ? »
« Je ne joue plus que dans Vreid. J’ai une famille, des enfants et je n’aurais pas le temps pour me consacrer à d’autres groupes que Vreid. »
« C’est votre deuxième album chez Season of Mist. Vous êtes bien chez eux ? »
« Oui ils font du bon boulot. Cela avait bien marché pour le disque précédent donc c’était logique de continuer avec eux. Les premiers retours sur l’album sont très bons. Nous sommes contents. »
« La pochette de l’album fait très film d’horreur 70’s. »
« Tout à fait. On voulait aussi qu’il ait un côté western-spaghetti. Nous avons grandi avec les films de Clint Eastwood. »
« Vous avez créé votre propre bière l’an dernier. C’était pour vous occupez durant l’épidémie de Covid ? »
« Oui c’est l’une des raisons. Nous aimons la bière et la musique. Un membre du groupe sait brasser la bière depuis neuf ans maintenant. Nous faisons de la musique, de la bière, des films. C’est tout ce que nous aimons. Notre bière marche très bien. Tu la trouves dans quinze villes norvégiennes désormais. »
« Le nouvel album est encore une fois un concept-album. Pourquoi avez-vous cette prédisposition pour les concepts-albums ? »
« Cette fois ce n’était pas intentionnel. A la base nous n’avions pas l’idée de faire un concept-album pour ce disque. Cela ne s’est conceptualisé que progressivement.»
« C’est l’envie d’en faire un film qui a fait qu’il en est devenu un ? »
« Oui, les vidéos que nous avons réalisé des différents titres de l’album représentent d’une certaine manière les chapitres d’un livre et ces huit chapitres forment un film. Il n’y a pas de concerts actuellement alors on s’est dit que ce serait sympa de proposer cela au public. »
« Dans le passé vous avez fait des albums basés sur des événements historiques notamment la résistance en Norvège durant la seconde guerre mondiale. Là c’est une fiction ? »
« Oui mais ce n’est pas fictif à 100%. On a lu beaucoup de livres autour de la seconde guerre mondiale en Norvège qui a été une période douloureuse pour notre pays. Cette fois nous voulions incorporer des éléments philosophiques et d’autres autour de la nature dans l’album. Ce qui ne veut pas dire que dans le futur nous ne referons pas de concepts-albums autour de la seconde guerre mondiale, c’est une possibilité »
« Comme tu le dis la nature est importante pour vous. Est-ce parce que vous êtes norvégiens, entourés de nature ? »
« Cela joue sans aucun doute. Nous avons grandi à l’Ouest de la Norvège, dans les fjords. Forcément cela nous influence dans notre story-telling. J’habite à Oslo désormais mais j’aime toujours autant aller me promener dans cette région avec ma famille. Après, je ne sais pas si les Norvégiens sont plus marqués par la nature que les Autrichiens ou les Suisses par exemple. »
« Vous avez d’ailleurs fait un concert l’an dernier en pleine nature dans les montagnes en Norvège. Cela a été un gros succès. »
« Nous n’avions jamais fait ce genre de choses auparavant. On a eu le même producteur pour cet événement que pour le film que nous venons de réaliser. C’est un super mec, qui bosse sans arrêt. Cela a été retransmis dans quarante pays et a été un grand événement, effectivement. »
« Vous êtes connus comme un groupe de black’n’roll. Les deux éléments : black et rock’n’roll sont aussi importants l’un que l’autre dans votre musique ? »
« Je comprends que l’on nous qualifie de black’n’roll. Il y a un élément rock’n’roll important chez Vreid. Encore davantage dans ce disque que dans ce que nous avons fait précédemment. Il y a des éléments à la Alice Cooper dans ce nouvel album. Les gens ont vraiment aimé ce « Wild North West » et l’idée du film qui va avec. C’est cool. »
« Cela ne vous dérange pas d’avoir cette étiquette black’n’roll ? »
« Pas du tout. L’important c’est que les gens aiment notre musique. »
« Tu écoutes plutôt du black ou plutôt du rock ? »
« J’écoute plus Maiden et Mötorhead que du black. J’écoute peu de groupes actuels. Chez moi un vendredi soir je vais m’écouter un vieux Deep Purple. »
« Il y a un morceau sur l’album qui sonne très 70’s : « Dazed and Reduced »
« Je suis d’accord avec toi. Cela sonne très Alice Cooper ou Scorpions. J’adore les 70’s : Iggy, Bowie, les Stones. Je suis très fier de ce morceau. »
« La voix est clair sur ce morceau. Cela fait contraste avec ceux où la voix est très marquée black. »
« Oui nous aimons jouer sur les contrastes. On essaie sur chaque morceau des vocaux différents. Les contrastes entre les morceaux plus black et ceux plus 70’s fonctionnent bien. »
« L’élément black reste malgré tout important dans votre musique. Vous êtes toujours influencés par la première et la seconde vague du black norvégien ? »
« Tout à fait. Nous aimons le black et le rock. Autant Emperor que les Stones. D’une certaine façon nous sommes le chainon manquant entre Emperor et Bowie. »
« Il y a un morceau « Into The Mountains » qui date de 2002. Il vous tenait à cœur de le mettre sur le disque ? »
« La partie claviers date de 2002. Il y a avait eu une pré-production pour ce titre cette année-là. On a enregistré le morceau en gardant ces parties claviers datant de 2002. C’est un titre qui nous tient à cœur, effectivement. »
« Je sais que tu as joué dans d’autres groupes que Vreid. C’est toujours le cas ? »
« Je ne joue plus que dans Vreid. J’ai une famille, des enfants et je n’aurais pas le temps pour me consacrer à d’autres groupes que Vreid. »
« C’est votre deuxième album chez Season of Mist. Vous êtes bien chez eux ? »
« Oui ils font du bon boulot. Cela avait bien marché pour le disque précédent donc c’était logique de continuer avec eux. Les premiers retours sur l’album sont très bons. Nous sommes contents. »
« La pochette de l’album fait très film d’horreur 70’s. »
« Tout à fait. On voulait aussi qu’il ait un côté western-spaghetti. Nous avons grandi avec les films de Clint Eastwood. »
« Vous avez créé votre propre bière l’an dernier. C’était pour vous occupez durant l’épidémie de Covid ? »
« Oui c’est l’une des raisons. Nous aimons la bière et la musique. Un membre du groupe sait brasser la bière depuis neuf ans maintenant. Nous faisons de la musique, de la bière, des films. C’est tout ce que nous aimons. Notre bière marche très bien. Tu la trouves dans quinze villes norvégiennes désormais. »
Critique : Pierre Arnaud
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