Interview
FISHING WITH GUNS (2021) - Groupe
Quinze ans après leurs débuts les Parisiens de Fishing With Guns poursuivent leur route. Et une bien belle route comme en atteste leur dernier EP « Under the Silver lake », entre metal et post-hard-core. Entretien.
« Votre nouvel EP sort quatre ans après le précédent. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour qu’il voit le jour ? »
« On a mis du temps parce nous avons cherché une ligne directrice, une direction artistique. Il y a eu aussi le temps de chercher un studio. »
« Vous n’avez pas pensé à un album ? »
« Si mais nous n’avions pas assez de titres. Des choses dans nos vies nous ont aussi freiné dans la possibilité de faire un album. Puis ensuite est arrivée la crise sanitaire bien sûr. »
« Cet EP est dans la continuité du précédent. »
« Il l’est au niveau de la voix parce que nous avions changé de chanteur à l’époque de « Blood on The Ropes ». Inigo nous a amené un côté mélodique que nous n’avions pas. On a un nouveau guitariste Mickey qui nous a apporté un côté metal sur celui-ci. »
« Plus que metal vous sonnez post-hard-core. »
« J’ai toujours du mal à mettre des étiquettes dans la musique. Il y a quinze ans le post hard-core c’était Neurosis, Cult of Luna. Cela a pas mal changé depuis. »
« Tu écoutes plein de trucs différents. »
« Oui des trucs aussi différents que Metallica, Sepultura, Pantera, Opeth, Neurosis, Cult of Luna, Mogwai, Breed, While She Sleeps… »
« Le single sonne assez Helmet. »
« Je n’y aurais pas pensé mais on aime bien Helmet. Ca me va comme référence. On voulait une énergie live pour le disque, avoir un son naturel. »
« Comment avez-vous choisi Francis Caste comme producteur ? »
« On a enregistré tous nos disques au Studio Sainte Marthe. Francis Caste est une grosse pointure comme producteur metal. On l’a contacté. Il nous a dit oui. Il produit plein de trucs, des choses aussi différentes que Hangman’s Chair, Seth en passant par Regarde les Hommes Tomber ou Klone. Il arrive toujours à trouver le son qui fonctionne le mieux. »
« Vous avez gravi des échelons ces dernières années. »
« On a gravi un échelon avec l’arrivée de Mickey. Il a composé 80 % de l’EP. Quand on est arrivé chez Francis tout était en place. Francis nous a apporté son expertise, son expérience. »
« Il y a un côté punk sur votre EP. »
« C’est vrai. Cela vient du côté couplet/refrain qu’a Inigo. Ce dernier a beaucoup bossé avec Francis sur les voix. »
« Il y a un artwork mystérieux sur cet EP. Que représente-t-il ? »
« Cela vient d’un film intitulé « Under the silver lake ». Tu y trouves des thématiques que l’on retrouve dans notre EP. C’est un concept EP autour des thématiques de ce film qui est une sorte de thriller. »
« Comment vois-tu l’évolution du groupe depuis vos débuts ? »
« On avait le même line-up sur les deux premiers albums. On composait de la même façon. Les morceaux étaient plus longs avec des assemblages de riffs assez similaires. C’est à partir de « Blood on the Ropes » que les compos ont changé. C’est important pour nous aujourd’hui d’avoir des refrains dans nos titres. Ce que l’on fait aujourd’hui est facile d’accès mais avec des structures de morceaux assez complexes. »
« Tu imaginais il y a quinze ans que vous seriez encore là aujourd’hui ? »
« Pas du tout ».
« Vous allez rejouer live ? »
« On espère avoir une visibilité avec cet EP qui nous permettra d’avoir des dates sympas l’an prochain. »
« Votre nouvel EP sort quatre ans après le précédent. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour qu’il voit le jour ? »
« On a mis du temps parce nous avons cherché une ligne directrice, une direction artistique. Il y a eu aussi le temps de chercher un studio. »
« Vous n’avez pas pensé à un album ? »
« Si mais nous n’avions pas assez de titres. Des choses dans nos vies nous ont aussi freiné dans la possibilité de faire un album. Puis ensuite est arrivée la crise sanitaire bien sûr. »
« Cet EP est dans la continuité du précédent. »
« Il l’est au niveau de la voix parce que nous avions changé de chanteur à l’époque de « Blood on The Ropes ». Inigo nous a amené un côté mélodique que nous n’avions pas. On a un nouveau guitariste Mickey qui nous a apporté un côté metal sur celui-ci. »
« Plus que metal vous sonnez post-hard-core. »
« J’ai toujours du mal à mettre des étiquettes dans la musique. Il y a quinze ans le post hard-core c’était Neurosis, Cult of Luna. Cela a pas mal changé depuis. »
« Tu écoutes plein de trucs différents. »
« Oui des trucs aussi différents que Metallica, Sepultura, Pantera, Opeth, Neurosis, Cult of Luna, Mogwai, Breed, While She Sleeps… »
« Le single sonne assez Helmet. »
« Je n’y aurais pas pensé mais on aime bien Helmet. Ca me va comme référence. On voulait une énergie live pour le disque, avoir un son naturel. »
« Comment avez-vous choisi Francis Caste comme producteur ? »
« On a enregistré tous nos disques au Studio Sainte Marthe. Francis Caste est une grosse pointure comme producteur metal. On l’a contacté. Il nous a dit oui. Il produit plein de trucs, des choses aussi différentes que Hangman’s Chair, Seth en passant par Regarde les Hommes Tomber ou Klone. Il arrive toujours à trouver le son qui fonctionne le mieux. »
« Vous avez gravi des échelons ces dernières années. »
« On a gravi un échelon avec l’arrivée de Mickey. Il a composé 80 % de l’EP. Quand on est arrivé chez Francis tout était en place. Francis nous a apporté son expertise, son expérience. »
« Il y a un côté punk sur votre EP. »
« C’est vrai. Cela vient du côté couplet/refrain qu’a Inigo. Ce dernier a beaucoup bossé avec Francis sur les voix. »
« Il y a un artwork mystérieux sur cet EP. Que représente-t-il ? »
« Cela vient d’un film intitulé « Under the silver lake ». Tu y trouves des thématiques que l’on retrouve dans notre EP. C’est un concept EP autour des thématiques de ce film qui est une sorte de thriller. »
« Comment vois-tu l’évolution du groupe depuis vos débuts ? »
« On avait le même line-up sur les deux premiers albums. On composait de la même façon. Les morceaux étaient plus longs avec des assemblages de riffs assez similaires. C’est à partir de « Blood on the Ropes » que les compos ont changé. C’est important pour nous aujourd’hui d’avoir des refrains dans nos titres. Ce que l’on fait aujourd’hui est facile d’accès mais avec des structures de morceaux assez complexes. »
« Tu imaginais il y a quinze ans que vous seriez encore là aujourd’hui ? »
« Pas du tout ».
« Vous allez rejouer live ? »
« On espère avoir une visibilité avec cet EP qui nous permettra d’avoir des dates sympas l’an prochain. »
Critique : Pierre Arnaud
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