Interview
ORKHYS (2021) - Groupe
Avec « A Way » Orkhys confirme les belles promesses entrevues avec leur premier EP sorti il y a tout juste un an. Entre metal sympho, thrash et heavy le groupe a su trouver sa voie, une voie toute singulière. Entretien.
« Votre album vient de sortir. Il arrive pile un an après votre premier EP. Vous êtes très productifs. »
« On avait pas mal de morceaux prêts. Le groupe est né en 2018 mais nous avions déjà travaillé au préalable avant même la création officielle de Orkhys. Pour l’album on a retravaillé des morceaux qui étaient déjà bien avancés. »
« Le disque est dans la continuité du EP mais en même temps différent. »
« C’est cool que tu dises cela parce que c’est ce que nous voulions. »
« Vous mélangez plein de styles différents, du sympho au thrash en passant même par quelques incursions black. »
« Cela vient de la somme des influences des différents membres du groupe. Il y a des fans de Kreator dans le groupe donc on entend forcément cela. On a envie de faire la musique que l’on aime sans se limiter. Il y a un côté défi à introduire des éléments thrash ou black dans du metal sympho. »
« Vous vous considérez comme un groupe sympho ? »
« Plus comme un groupe de heavy. »
« La grosse influence à ce niveau c’est Maiden ? »
« Maiden, Judas Priest, la culture du riff, en général. »
« C’est pour cela que vous reprenez « The Clansman » de Maiden ? »
« C’est un morceau qui colle bien à Orkhys. Ce morceau c’est un peu « Braveheart ». On l’a fait à notre patte en ajoutant de la harpe et de la cornemuse. On a pu donner une interprétation intéressante à ce titre. »
« Il y a de la harpe celtique sur tous les titres de l’album ? »
« Oui elle prend soit le lead soit elle vient en complément de différents éléments musicaux. Lorsqu’elle est lead elle amène un côté folk. Il y a également de la cornemuse sur certains morceaux. »
« Vous venez de faire une release de l’album. »
« Oui avec Moonskin. Un groupe heavy/doom. On aime jouer avec des groupes dans d’autres styles que le nôtre. On pourrait même jouer avec un groupe de brutal death. On est super ouverts. »
« Vous êtes très éclectiques dans vos goûts musicaux ?»
« On écoute plein de choses différentes mais nous n’écoutons pas ou peu de metal-core ou de metal moderne.
« Il y a des titres très longs dans le disque, « Blood Ties », la reprise de « The Clansman ».
« Cela vient de l’influence de Maiden. Ce côté épique. On veut raconter des histoires tant au niveau des paroles que de la musique. On est fans de ciné et surtout de ciné épique. On aime créer un climax. »
« Le clip de « The Devil and the impudent » montre clairement ce côté ciné épique. »
« On a travaillé avec des pros notamment avec Cécile Delpoïo qui est monteuse-cadreuse pour ce clip. C’est vrai qu’il y avait un peu de budget pour le réaliser. On l’a tourné dans une ancienne maison de grain en Bretagne. La thématique de ce titre vient d’une légende écossaise : un Lord écossais défie le diable sur un jeu d’argent. Il perd et son âme est emportée par le diable. »
« L’album est un concept-album ? »
« Non mais les morceaux racontent tous une histoire. Il y a des titres qui viennent de légendes ou de fantasy mais d’autres sont plus ancrés dans le réel. »
« L’album s’appelle « Away »
« Away » c’est à la fois une voie, un chemin : le nôtre. C’est aussi une façon de faire qui symbolise notre musique. »
« Il y a pas mal de ruptures de ton dans l’album entre moments heavy et plus doux. »
« C’est vrai. Encore une fois cela vient de nos influences hyper variées. Nous n’avons pas envie de faire des titres qui se ressemblent trop. On aime varier les plaisirs. »
« Pourquoi avez-vous mis une bonus-track : « The Devil From A brand new world ? »
« Le morceau s’appelle « The Devil From a Brand new world » car c’est une fusion entre « A brand new world » et « The Devil and the impudent ». Ce sont les parties instrumentales de ces titres que l’on a utilisé pour l’album. On trouvait les orchestrations de Brice tellement belles que l’on ne voulait pas les jeter à la poubelle. »
« J’ai vu que vous commencez déjà la préparation d’un second album. »
« Oui. Il y a d’ailleurs un titre que l’on jouera peut-être bientôt sur scène. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« Oui on a une date Novembre en Bretagne et une autre à la même période dans un Festival. »
« Votre album vient de sortir. Il arrive pile un an après votre premier EP. Vous êtes très productifs. »
« On avait pas mal de morceaux prêts. Le groupe est né en 2018 mais nous avions déjà travaillé au préalable avant même la création officielle de Orkhys. Pour l’album on a retravaillé des morceaux qui étaient déjà bien avancés. »
« Le disque est dans la continuité du EP mais en même temps différent. »
« C’est cool que tu dises cela parce que c’est ce que nous voulions. »
« Vous mélangez plein de styles différents, du sympho au thrash en passant même par quelques incursions black. »
« Cela vient de la somme des influences des différents membres du groupe. Il y a des fans de Kreator dans le groupe donc on entend forcément cela. On a envie de faire la musique que l’on aime sans se limiter. Il y a un côté défi à introduire des éléments thrash ou black dans du metal sympho. »
« Vous vous considérez comme un groupe sympho ? »
« Plus comme un groupe de heavy. »
« La grosse influence à ce niveau c’est Maiden ? »
« Maiden, Judas Priest, la culture du riff, en général. »
« C’est pour cela que vous reprenez « The Clansman » de Maiden ? »
« C’est un morceau qui colle bien à Orkhys. Ce morceau c’est un peu « Braveheart ». On l’a fait à notre patte en ajoutant de la harpe et de la cornemuse. On a pu donner une interprétation intéressante à ce titre. »
« Il y a de la harpe celtique sur tous les titres de l’album ? »
« Oui elle prend soit le lead soit elle vient en complément de différents éléments musicaux. Lorsqu’elle est lead elle amène un côté folk. Il y a également de la cornemuse sur certains morceaux. »
« Vous venez de faire une release de l’album. »
« Oui avec Moonskin. Un groupe heavy/doom. On aime jouer avec des groupes dans d’autres styles que le nôtre. On pourrait même jouer avec un groupe de brutal death. On est super ouverts. »
« Vous êtes très éclectiques dans vos goûts musicaux ?»
« On écoute plein de choses différentes mais nous n’écoutons pas ou peu de metal-core ou de metal moderne.
« Il y a des titres très longs dans le disque, « Blood Ties », la reprise de « The Clansman ».
« Cela vient de l’influence de Maiden. Ce côté épique. On veut raconter des histoires tant au niveau des paroles que de la musique. On est fans de ciné et surtout de ciné épique. On aime créer un climax. »
« Le clip de « The Devil and the impudent » montre clairement ce côté ciné épique. »
« On a travaillé avec des pros notamment avec Cécile Delpoïo qui est monteuse-cadreuse pour ce clip. C’est vrai qu’il y avait un peu de budget pour le réaliser. On l’a tourné dans une ancienne maison de grain en Bretagne. La thématique de ce titre vient d’une légende écossaise : un Lord écossais défie le diable sur un jeu d’argent. Il perd et son âme est emportée par le diable. »
« L’album est un concept-album ? »
« Non mais les morceaux racontent tous une histoire. Il y a des titres qui viennent de légendes ou de fantasy mais d’autres sont plus ancrés dans le réel. »
« L’album s’appelle « Away »
« Away » c’est à la fois une voie, un chemin : le nôtre. C’est aussi une façon de faire qui symbolise notre musique. »
« Il y a pas mal de ruptures de ton dans l’album entre moments heavy et plus doux. »
« C’est vrai. Encore une fois cela vient de nos influences hyper variées. Nous n’avons pas envie de faire des titres qui se ressemblent trop. On aime varier les plaisirs. »
« Pourquoi avez-vous mis une bonus-track : « The Devil From A brand new world ? »
« Le morceau s’appelle « The Devil From a Brand new world » car c’est une fusion entre « A brand new world » et « The Devil and the impudent ». Ce sont les parties instrumentales de ces titres que l’on a utilisé pour l’album. On trouvait les orchestrations de Brice tellement belles que l’on ne voulait pas les jeter à la poubelle. »
« J’ai vu que vous commencez déjà la préparation d’un second album. »
« Oui. Il y a d’ailleurs un titre que l’on jouera peut-être bientôt sur scène. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« Oui on a une date Novembre en Bretagne et une autre à la même période dans un Festival. »
Critique : Pierre Arnaud
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