Interview
BLACK HELLEBORE (2021) - Cyrielle (Chant / Guitare) et Anthony (Guitare)
Avec « Disorder » Black Hellebore nous offre un très bon disque de metal moderne. Un disque qui pourra non seulement plaire au public metal mais sans aucun doute à un public plus large que la simple sphère metal. Entretien.
« Le groupe s’est formé il y a peu, je crois ? »
« Tout à fait. On a formé le groupe il y a six mois. On travaillait déjà ensemble depuis un .moment cependant. »
« Comment le groupe s’est constitué ? »
« A la base ce disque devait être l’album solo de Cyrielle. On a commencé à travailler avec toute l’équipe prévue pour le disque. Pendant l’enregistrement on s’est rendu compte qu’être un groupe serait plus cohérent. »
« Anthony, ton père est musicien. »
« Oui, il joue de l’orgue. Ma mère était chanteuse, mon grand-père, batteur. Cet univers musical familial a sans doute joué dans mon inconscient. Ma famille évoluait dans un univers musical différent du mien. J’ai été influencé par deux de mes cousins qui écoutaient du metal. Mon père lui était dans la musique religieuse. »
« Vous étiez dans des groupes auparavant ? »
« Anthony était dans plusieurs groupes auparavant. Je suis passée dans plusieurs petits groupes avant de démarrer une carrière solo. Et puis il y a Jelly (Cardarelli) de Disconnected sur le disque qui est un groupe dans un registre très différent du nôtre. Il a mixé et masterisé l’album et on le considère comme un membre à part entière du groupe. »
« Vous évoluez dans un registre metal moderne. »
« C’est vrai et cela nous fait plaisir que tu dises cela. »
« Le disque est très varié musicalement. »
« C’est ce que l’on voulait. On a cherché à ce qu’il y ait différentes ambiances dessus. Il y a des morceaux avec des refrains accrocheurs comme « Open Up your Mind », des titres avec du chant clair, d’autres avec du growl. »
« Comment est-venue l’idée de faire un morceau instrumental comme « Diffraction » ?
« Nous sommes tous les deux guitaristes. C’est un instrument important pour nous. On voulait mettre la guitare en avant. On l’a fait avec ce morceau. »
« Ce titre a un côté prog différent du reste du disque. »
« C’est vrai. C’est la touche d’Anthony. L’idée de ce morceau est arrivée très tôt. C’est un titre qui surprend à la première écoute mais qui a sa place sur cet album. On y sent l’influence de Steve Vai ou Yngwie Malmsteen.On voulait que l’on y retrouve cette ambiance guitar-hero. »
« Quels sont les groupes qui vous influencent le plus ? »
« Cela va de Dream Theater à Symphony X en passant par Arch Enemy ou Amaranthe. On dit souvent à notre propos que nous faisons du Amaranthe en plus péchu. On écoute beaucoup de groupes scandinaves. »
« Quand a été enregistré l’album ? »
« Durant le confinement. Principalement en home-studio. Jelly a travaillé aussi depuis son studio. »
« Vous venez de l’Est de la France ? »
« Oui. C’est cool d’habiter là-bas car on peut voir plein de groupes en Allemagne du coup. On a la possibilité de jouer en Allemagne mais ce n’est pas pour ça que l’on a fait un groupe metal. »
« Vous allez donner des concerts bientôt ? »
« Nous n’avons pas encore joué. La situation sanitaire est compliquée. Ce sera plus pour 2022. On a pas de dates de prévues pour le moment. Les grosses tournées continuent d’être annulées. C’est dur pour un jeune groupe. »
« Le nom du groupe est celui d’une fleur ? »
« Oui. Elle nous définit bien. Elle décrit quelque chose qui oscille entre ombre et lumière. Il y a cet aspect poétique de la fleur qui nous plait. C’est une fleur qui résiste à l’hiver. Elle est à la fois fragile et résistante. Elle peut être blanche ou noire. L’Hellebore noire est rare. Nous faisons une musique poétique et agressive à la fois donc cette fleur nous va bien. »
« Vous avez fait l’album en auto-production ? »
« Oui. On ne s’est pas trop posé la question de savoir si l’on voulait signer sur un label. L’idée d’être en auto-production nous plaisait. On voulait voir toutes les ficelles du métier mais nous ne sommes pas fermés à signer sur un label dans le futur. »
« Vous avez déjà eu de bons retours depuis la sortie de l’album ? »
« Oui on a été agréablement surpris. Des gens qui n’écoutent pas de metal s’y retrouvent. Le public non metal peut aimer ce disque même si on s’adresse d’abord au public metal. »
« Le groupe s’est formé il y a peu, je crois ? »
« Tout à fait. On a formé le groupe il y a six mois. On travaillait déjà ensemble depuis un .moment cependant. »
« Comment le groupe s’est constitué ? »
« A la base ce disque devait être l’album solo de Cyrielle. On a commencé à travailler avec toute l’équipe prévue pour le disque. Pendant l’enregistrement on s’est rendu compte qu’être un groupe serait plus cohérent. »
« Anthony, ton père est musicien. »
« Oui, il joue de l’orgue. Ma mère était chanteuse, mon grand-père, batteur. Cet univers musical familial a sans doute joué dans mon inconscient. Ma famille évoluait dans un univers musical différent du mien. J’ai été influencé par deux de mes cousins qui écoutaient du metal. Mon père lui était dans la musique religieuse. »
« Vous étiez dans des groupes auparavant ? »
« Anthony était dans plusieurs groupes auparavant. Je suis passée dans plusieurs petits groupes avant de démarrer une carrière solo. Et puis il y a Jelly (Cardarelli) de Disconnected sur le disque qui est un groupe dans un registre très différent du nôtre. Il a mixé et masterisé l’album et on le considère comme un membre à part entière du groupe. »
« Vous évoluez dans un registre metal moderne. »
« C’est vrai et cela nous fait plaisir que tu dises cela. »
« Le disque est très varié musicalement. »
« C’est ce que l’on voulait. On a cherché à ce qu’il y ait différentes ambiances dessus. Il y a des morceaux avec des refrains accrocheurs comme « Open Up your Mind », des titres avec du chant clair, d’autres avec du growl. »
« Comment est-venue l’idée de faire un morceau instrumental comme « Diffraction » ?
« Nous sommes tous les deux guitaristes. C’est un instrument important pour nous. On voulait mettre la guitare en avant. On l’a fait avec ce morceau. »
« Ce titre a un côté prog différent du reste du disque. »
« C’est vrai. C’est la touche d’Anthony. L’idée de ce morceau est arrivée très tôt. C’est un titre qui surprend à la première écoute mais qui a sa place sur cet album. On y sent l’influence de Steve Vai ou Yngwie Malmsteen.On voulait que l’on y retrouve cette ambiance guitar-hero. »
« Quels sont les groupes qui vous influencent le plus ? »
« Cela va de Dream Theater à Symphony X en passant par Arch Enemy ou Amaranthe. On dit souvent à notre propos que nous faisons du Amaranthe en plus péchu. On écoute beaucoup de groupes scandinaves. »
« Quand a été enregistré l’album ? »
« Durant le confinement. Principalement en home-studio. Jelly a travaillé aussi depuis son studio. »
« Vous venez de l’Est de la France ? »
« Oui. C’est cool d’habiter là-bas car on peut voir plein de groupes en Allemagne du coup. On a la possibilité de jouer en Allemagne mais ce n’est pas pour ça que l’on a fait un groupe metal. »
« Vous allez donner des concerts bientôt ? »
« Nous n’avons pas encore joué. La situation sanitaire est compliquée. Ce sera plus pour 2022. On a pas de dates de prévues pour le moment. Les grosses tournées continuent d’être annulées. C’est dur pour un jeune groupe. »
« Le nom du groupe est celui d’une fleur ? »
« Oui. Elle nous définit bien. Elle décrit quelque chose qui oscille entre ombre et lumière. Il y a cet aspect poétique de la fleur qui nous plait. C’est une fleur qui résiste à l’hiver. Elle est à la fois fragile et résistante. Elle peut être blanche ou noire. L’Hellebore noire est rare. Nous faisons une musique poétique et agressive à la fois donc cette fleur nous va bien. »
« Vous avez fait l’album en auto-production ? »
« Oui. On ne s’est pas trop posé la question de savoir si l’on voulait signer sur un label. L’idée d’être en auto-production nous plaisait. On voulait voir toutes les ficelles du métier mais nous ne sommes pas fermés à signer sur un label dans le futur. »
« Vous avez déjà eu de bons retours depuis la sortie de l’album ? »
« Oui on a été agréablement surpris. Des gens qui n’écoutent pas de metal s’y retrouvent. Le public non metal peut aimer ce disque même si on s’adresse d’abord au public metal. »
Critique : Pierre Arnaud
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