Interview
ALTA ROSSA (2022) - Groupe
Alta Rossa c’est un mélange d’énergie brute et de rage au ventre. Les Bisontins signent un magnifique premier album « Void of an Era » entre hard-core et post-metal. Entretien.
« Vous sortez votre premier album aujourd’hui, peu de temps après la création du groupe. »
« Le line-up définitif de Alta Rossa date de début 2020. Depuis qu’Antoine, notre chanteur, nous a rejoint. Mais nous avions pas mal de morceaux prêts avant son arrivée. On aurait pu sortir l’album plus tôt mais avec l’arrivée du Covid cela a ralenti les choses. »
« Vous venez de différents projets certains qui se sont arrêtés, d’autres se poursuivent encore aujourd’hui. »
« Oui certains d’entre nous étaient dans Aside from a Day, groupe qui s’est arrêté en 2015 et qui évoluait entre post-metal et post hard-core. D’autres jouent dans Horskh. On vient tous de l’univers metal. Nous aimons les grosses guitares avec de la disto. Chacun a des influences différentes dans le groupe. On bosse à partir de ça. Il y a des fans de black chez nous, d’autres le sont de hard-core ou de post-metal. Il se crée une alchimie à partir de tous ses éléments.»
« Que signifie Alta Rossa ? »
« Cela signifie rouge vif en Italien. Ce thème du rouge vif revient souvent chez nous. La condition humaine va dans le mur. Nous faisons le constat de cette situation. »
« Il y a un côté hard-core plus prononcé que chez la plupart des groupes post-metal dans Alta Rossa. »
« C’est possible. On a eu des périodes où l’on a joué dans des groupes de hard-core. Ce que l’on fait est violent. »
« On vous classifie souvent comme post-metal mais vous n’êtes pas que cela. »
« Oui ça c’est l’histoire des étiquettes. Le post-metal est un terme assez générique, il englobe plein de choses. Nous avons à la fois un côté violent et contemplatif. »
« L’album est assez noir. »
« On voulait quelque chose de sombre et d’efficace. On fait des morceaux de quatre minutes pour que ce soit intense. Après nous n’excluons pas de faire un jour des titres de huit, dix minutes. »
« Vous avez signé chez Source Atone qui est devenu en peu de temps le label référence du post-metal. »
« C’est un tout jeune label mais ils ont déjà un super catalogue. Ils ont pas mal de post-metal mais pas que. Ils ont des trucs noise, black, un peu de tout en fait. Tout ce qui peut se faire en matière de musique extrême. »
« Comment avez-vous signé chez eux ? »
« Nous avons envoyé un message à Christophe Denhez que nous connaissions de différents groupes pour connaitre son avis sur le label sans savoir qu’il était le responsable de celui-ci. On est très heureux de travailler avec les gens de ce label. Ce sont de gros bosseurs. »
« Quand avez-vous fait le disque ? »
« On a fini de composer le disque fin 2020 et on l’a enregistré début 2021. On a dû en repousser la sortie à cause du Covid. »
« Est-ce un concept-album ? »
« Non. Chaque titre a son atmosphère propre. L’art-work exprime bien l’univers tant visuel que musical du groupe. »
« La peinture qui orne l’album est très belle. Qui l’a réalisé ? »
« Cette illustration est l’œuvre de Kirill Semenov, un artiste russe que nous avons découvert via Internet. Il fait un travail superbe. On a souhaité utiliser deux de ses illustrations pour mettre en image ce premier album. »
« Est-ce un album politique ? »
« Tout peut être politique. Nous faisons un constat d’humain à humain. On ressent une certaine frustration de ce qui se passe dans le monde ou autour de nous. Il n’y a pas besoin d’être engagé politiquement pour faire ce constat. »
« Il y a peu d’espoir dans le disque. »
« Très peu, c’est vrai. Il faut quand même, malgré tout, qu’il y en ait toujours un. Faire de la musique en est un, par exemple. »
« Vous sortez l’album en CD et vinyle ? »
« Oui. Pour le vinyle il faudra attendre un peu car les délais de pressage sont assez longs en ce moment. Cela peut parfois prendre cinq, six mois. »
« Vous avez donné des concerts avant la sortie de l’album ? »
« On a eu la chance d’en faire quelques-uns de Juillet à Octobre 2021. On a joué dans de bonnes conditions même s’il n’y avait pas assez de monde du fait de la crise sanitaire. On a hâte de pouvoir défendre le disque sur scène. »
« Le disque est entre un Ep et un mini-album. »
«C’est cela. Pour de la musique violente les formats courts c’est bien. »
« Qui a produit l’album ? »
« Steph Lawansch qui a joué dans de nombreux groupes crust. On l’a enregistré dans son studio au Disvlar Studio qui n’est pas très loin de chez nous. On est très content de son travail. Il a apporté sa patte à l’édifice. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« Oui, on joue le 5 Mars à Besançon. Ce sera notre release. Ensuite on fera plusieurs dates à l’automne. »
« Vous sortez votre premier album aujourd’hui, peu de temps après la création du groupe. »
« Le line-up définitif de Alta Rossa date de début 2020. Depuis qu’Antoine, notre chanteur, nous a rejoint. Mais nous avions pas mal de morceaux prêts avant son arrivée. On aurait pu sortir l’album plus tôt mais avec l’arrivée du Covid cela a ralenti les choses. »
« Vous venez de différents projets certains qui se sont arrêtés, d’autres se poursuivent encore aujourd’hui. »
« Oui certains d’entre nous étaient dans Aside from a Day, groupe qui s’est arrêté en 2015 et qui évoluait entre post-metal et post hard-core. D’autres jouent dans Horskh. On vient tous de l’univers metal. Nous aimons les grosses guitares avec de la disto. Chacun a des influences différentes dans le groupe. On bosse à partir de ça. Il y a des fans de black chez nous, d’autres le sont de hard-core ou de post-metal. Il se crée une alchimie à partir de tous ses éléments.»
« Que signifie Alta Rossa ? »
« Cela signifie rouge vif en Italien. Ce thème du rouge vif revient souvent chez nous. La condition humaine va dans le mur. Nous faisons le constat de cette situation. »
« Il y a un côté hard-core plus prononcé que chez la plupart des groupes post-metal dans Alta Rossa. »
« C’est possible. On a eu des périodes où l’on a joué dans des groupes de hard-core. Ce que l’on fait est violent. »
« On vous classifie souvent comme post-metal mais vous n’êtes pas que cela. »
« Oui ça c’est l’histoire des étiquettes. Le post-metal est un terme assez générique, il englobe plein de choses. Nous avons à la fois un côté violent et contemplatif. »
« L’album est assez noir. »
« On voulait quelque chose de sombre et d’efficace. On fait des morceaux de quatre minutes pour que ce soit intense. Après nous n’excluons pas de faire un jour des titres de huit, dix minutes. »
« Vous avez signé chez Source Atone qui est devenu en peu de temps le label référence du post-metal. »
« C’est un tout jeune label mais ils ont déjà un super catalogue. Ils ont pas mal de post-metal mais pas que. Ils ont des trucs noise, black, un peu de tout en fait. Tout ce qui peut se faire en matière de musique extrême. »
« Comment avez-vous signé chez eux ? »
« Nous avons envoyé un message à Christophe Denhez que nous connaissions de différents groupes pour connaitre son avis sur le label sans savoir qu’il était le responsable de celui-ci. On est très heureux de travailler avec les gens de ce label. Ce sont de gros bosseurs. »
« Quand avez-vous fait le disque ? »
« On a fini de composer le disque fin 2020 et on l’a enregistré début 2021. On a dû en repousser la sortie à cause du Covid. »
« Est-ce un concept-album ? »
« Non. Chaque titre a son atmosphère propre. L’art-work exprime bien l’univers tant visuel que musical du groupe. »
« La peinture qui orne l’album est très belle. Qui l’a réalisé ? »
« Cette illustration est l’œuvre de Kirill Semenov, un artiste russe que nous avons découvert via Internet. Il fait un travail superbe. On a souhaité utiliser deux de ses illustrations pour mettre en image ce premier album. »
« Est-ce un album politique ? »
« Tout peut être politique. Nous faisons un constat d’humain à humain. On ressent une certaine frustration de ce qui se passe dans le monde ou autour de nous. Il n’y a pas besoin d’être engagé politiquement pour faire ce constat. »
« Il y a peu d’espoir dans le disque. »
« Très peu, c’est vrai. Il faut quand même, malgré tout, qu’il y en ait toujours un. Faire de la musique en est un, par exemple. »
« Vous sortez l’album en CD et vinyle ? »
« Oui. Pour le vinyle il faudra attendre un peu car les délais de pressage sont assez longs en ce moment. Cela peut parfois prendre cinq, six mois. »
« Vous avez donné des concerts avant la sortie de l’album ? »
« On a eu la chance d’en faire quelques-uns de Juillet à Octobre 2021. On a joué dans de bonnes conditions même s’il n’y avait pas assez de monde du fait de la crise sanitaire. On a hâte de pouvoir défendre le disque sur scène. »
« Le disque est entre un Ep et un mini-album. »
«C’est cela. Pour de la musique violente les formats courts c’est bien. »
« Qui a produit l’album ? »
« Steph Lawansch qui a joué dans de nombreux groupes crust. On l’a enregistré dans son studio au Disvlar Studio qui n’est pas très loin de chez nous. On est très content de son travail. Il a apporté sa patte à l’édifice. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« Oui, on joue le 5 Mars à Besançon. Ce sera notre release. Ensuite on fera plusieurs dates à l’automne. »
Critique : Pierre Arnaud
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