Interview
INSOLVENCY (2022) - Groupe
Quatre ans après le déjà très bon « Antagonism of the soul » les Troyens d’Insolvency nous reviennent avec un nouvel album encore meilleur. « Illusional Gates » voit en effet le groupe dépasser le cadre du metal-core pour offrir un disque de metal moderne puissant et élégant. Entretien.
« Cet album arrive quatre ans après « Antagonism of The Soul » votre premier album. Pourquoi un temps aussi long ? »
« Cela peut paraitre long mais en fait c’est passé vite. Il y a eu un chnagement de line-up avec un nouveau batteur. Il y a eu le Covid aussi. On a pris ce temps pour travailler davantage sur les compos, la production. Cela a été un cheminement logique. »
« L’ancien batteur est parti pour divergences musicales ? »
« Non, son approche par rapport à la musique a changé. Il a un peu perdu la flamme par rapport à la musique. Il voulait se consacrer à ses projets persos. »
« L’album change beaucoup par rapport au premier. Ce n’est plus du pur metal-core. »
« Le premier album était un peu trop démonstratif. Là on a voulu être efficace. On voulait transposer plus de choses, être plus lisible. On a beaucoup travaillé sur les arrangements. »
« Il y a de petites touches électro même. »
« Elles viennent assez naturellement. Certains dans le groupe écoutent de l’électro. Ces éléments amènent une nouvelle dimension. »
« Vous êtes metal-core mais pas que. Vous explosez et dépassez le genre avec cet album. »
« Oui, on avait envie d’amener d’autres choses. On ne s’est pas limité à une étiquette. Il y a eu une réflexion plus globale sur ce disque. On aime l’électro, les musiques de film. Cela se ressent dans les compos. Rien n’a été posé au hasard. »
« C’est un album très mélodique. »
« Oui il y a du synthé, du violon, des chorales féminines. »
« C’est Pierre Le Pape qui joue les synthés. »
« Oui. On a fait plusieurs sessions chez lui. Il a embelli les sonorités que l’on avait en tête. On se connaissait de Troyes. Cela s’est fait facilement. »
« Il y a une grosse scène à Troyes. Est-ce que cela vous a aidé à grandir ? »
« On discute avec les autres groupes de Troyes. On échange et oui c’est positif. »
« Le mix a encore une fois été réalisé par Jim Pinder. »
« On aime le travail de Jim. On avait apprécié son approche musicale et humaine sur notre premier album. On a fait masterisé le disque par Tyler Smyth.»
« Vous avez fait un financement participatif pour cet album. Il a bien marché ? »
« On fait participer les gens. C’est comme de l’entraide. Il y a un contributeur qui a donné 2000 euros ce qui nous a fait halluciner. On ne fait pas de bénéfs. Le crowfunding était pensé pour amortir les dépenses. »
« Comment avez-vous eu Ryan de Fit for a King et Cj de Thy Art is Murder pour les featuring ? »
« On les a contacté. On a travaillé avec eux à distance mais en bossant vraiment. On est fans de ces deux groupes. On leur a envoyé un mail et ils ont répondu de suite. C’était cool de voir que notre musique pouvait plaire à des gens comme ça. C’est valorisant de travailler avec ce genre de personnes. On a réalisé un rêve en bossant avec eux. »
« Cela aide à se développer à l’international aussi j’imagine ? »
« Forcément. Cela peut susciter l’intérêt. Faire du metal en France c’est compliqué. Il y a des groupes qui se développent mais surtout à l’étranger. Novelists marche bien mais on pourrait penser qu’ils sont allemands. Le projet, l’ambition, le rêve d’Insolvency est de se développer à l’international. »
« Vos influences ce sont toujours des groupes comme Trivium ? »
« On a pas mal écouté While She Sleeps, Architects. Cela nous a pas mal influencé. Mais on peut aussi écouter de la pop, du punk. »
« Vous avez d’ailleurs cette approche du son à la Architects. »
« Merci. On a eu cette approche de la modernité dans le son pour cet album. »
« Il y a des morceaux avec un côté très radio-rock sur ce disque. »
« Oui. On a pensé efficacité. On a pensé à ce que donneraient les morceaux sur scène. On a pensé au côté pop aussi. On a voulu quelque chose d’accessible, d’épuré. »
« Vous avez épuré mais avec beaucoup d’arrangements ce qui est complexe. »
« Il y a beaucoup plus de pistes que sur le premier album. Mais en épurant tu laisses de la place pour les arrangements. C’est un équilibre à trouver. »
« L’album est sorti en Février. Vous avez déjà fait des live ? »
« Oui quelques uns et on va jouer le 20 Mai à Troyes avec Disconnected et Defficiency. On jouera dans un Festival vers Sens en Juillet, aussi. »
« Les premiers retours du disque sont bons ? »
« Très bons. Cela fait plaisir. »
« Cet album arrive quatre ans après « Antagonism of The Soul » votre premier album. Pourquoi un temps aussi long ? »
« Cela peut paraitre long mais en fait c’est passé vite. Il y a eu un chnagement de line-up avec un nouveau batteur. Il y a eu le Covid aussi. On a pris ce temps pour travailler davantage sur les compos, la production. Cela a été un cheminement logique. »
« L’ancien batteur est parti pour divergences musicales ? »
« Non, son approche par rapport à la musique a changé. Il a un peu perdu la flamme par rapport à la musique. Il voulait se consacrer à ses projets persos. »
« L’album change beaucoup par rapport au premier. Ce n’est plus du pur metal-core. »
« Le premier album était un peu trop démonstratif. Là on a voulu être efficace. On voulait transposer plus de choses, être plus lisible. On a beaucoup travaillé sur les arrangements. »
« Il y a de petites touches électro même. »
« Elles viennent assez naturellement. Certains dans le groupe écoutent de l’électro. Ces éléments amènent une nouvelle dimension. »
« Vous êtes metal-core mais pas que. Vous explosez et dépassez le genre avec cet album. »
« Oui, on avait envie d’amener d’autres choses. On ne s’est pas limité à une étiquette. Il y a eu une réflexion plus globale sur ce disque. On aime l’électro, les musiques de film. Cela se ressent dans les compos. Rien n’a été posé au hasard. »
« C’est un album très mélodique. »
« Oui il y a du synthé, du violon, des chorales féminines. »
« C’est Pierre Le Pape qui joue les synthés. »
« Oui. On a fait plusieurs sessions chez lui. Il a embelli les sonorités que l’on avait en tête. On se connaissait de Troyes. Cela s’est fait facilement. »
« Il y a une grosse scène à Troyes. Est-ce que cela vous a aidé à grandir ? »
« On discute avec les autres groupes de Troyes. On échange et oui c’est positif. »
« Le mix a encore une fois été réalisé par Jim Pinder. »
« On aime le travail de Jim. On avait apprécié son approche musicale et humaine sur notre premier album. On a fait masterisé le disque par Tyler Smyth.»
« Vous avez fait un financement participatif pour cet album. Il a bien marché ? »
« On fait participer les gens. C’est comme de l’entraide. Il y a un contributeur qui a donné 2000 euros ce qui nous a fait halluciner. On ne fait pas de bénéfs. Le crowfunding était pensé pour amortir les dépenses. »
« Comment avez-vous eu Ryan de Fit for a King et Cj de Thy Art is Murder pour les featuring ? »
« On les a contacté. On a travaillé avec eux à distance mais en bossant vraiment. On est fans de ces deux groupes. On leur a envoyé un mail et ils ont répondu de suite. C’était cool de voir que notre musique pouvait plaire à des gens comme ça. C’est valorisant de travailler avec ce genre de personnes. On a réalisé un rêve en bossant avec eux. »
« Cela aide à se développer à l’international aussi j’imagine ? »
« Forcément. Cela peut susciter l’intérêt. Faire du metal en France c’est compliqué. Il y a des groupes qui se développent mais surtout à l’étranger. Novelists marche bien mais on pourrait penser qu’ils sont allemands. Le projet, l’ambition, le rêve d’Insolvency est de se développer à l’international. »
« Vos influences ce sont toujours des groupes comme Trivium ? »
« On a pas mal écouté While She Sleeps, Architects. Cela nous a pas mal influencé. Mais on peut aussi écouter de la pop, du punk. »
« Vous avez d’ailleurs cette approche du son à la Architects. »
« Merci. On a eu cette approche de la modernité dans le son pour cet album. »
« Il y a des morceaux avec un côté très radio-rock sur ce disque. »
« Oui. On a pensé efficacité. On a pensé à ce que donneraient les morceaux sur scène. On a pensé au côté pop aussi. On a voulu quelque chose d’accessible, d’épuré. »
« Vous avez épuré mais avec beaucoup d’arrangements ce qui est complexe. »
« Il y a beaucoup plus de pistes que sur le premier album. Mais en épurant tu laisses de la place pour les arrangements. C’est un équilibre à trouver. »
« L’album est sorti en Février. Vous avez déjà fait des live ? »
« Oui quelques uns et on va jouer le 20 Mai à Troyes avec Disconnected et Defficiency. On jouera dans un Festival vers Sens en Juillet, aussi. »
« Les premiers retours du disque sont bons ? »
« Très bons. Cela fait plaisir. »
Critique : Pierre Arnaud
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