Interview
BIRDSTONE (2022) - Groupe
Trois ans après « Seer » les Tourangeaux de Birdstone nous reviennent avec un excellent deuxième album, « Loss ». Un disque qui mélange intelligemment blues et psychédélisme avec une délicate touche hard-rock 70’s. Entretien. »
« Loss » a-t-il été pensé comme la suite de « Seer » ? »
« Le dernier album a été enregistré avec notre batteur originel. Il y avait l’idée d’ouvrir de nouvelles thématiques. Les deux albums se répondent d’une certaine manière. »
« L’album est la suite de « Seer » au niveau narratif ? »
« C’est un peu ça. La narratrice de « Loss » est l’enfant spirituel du prophète dont nous parlions dans le premier album. Celui-ci mourrait à la fin de « Seer ». « Loss » développe les thématiques de la mort, du deuil, de la perte. »
« C’est comme un parcours initiatique. »
« Tout à fait. On évoque dans le disque de grandes figures mythologiques. Il y a la quête d’identité, le rapport au deuil. On voulait que la musique colle à ses univers. »
« Même si l’album sonne blues-psyché il y a un petit côté hard-rock 70’s aussi. »
« Carrément. On a été bercé par ce son. On a commencé avec des reprises d’AC/DC, de Led Zep. On écoute du doom. On pense à mélanger les styles : blues et metal. Le blues et le psyché sont les musiques qui nous lient. »
« On pense aussi parfois aux Doors en vous écoutant. »
« Il y a des passages qui font Doors, c’est vrai. Il y a une couleur chez les Doors que tu ne retrouves pas chez les autres groupes psyché. Eux seuls produisent ce genre de son. On revient souvent aux Doors. Et puis ils ont un côté blues que nous aimons beaucoup. »
« Il y a aussi un côté power-trio chez vous. »
« Oui, on aime Hendrix, la mise en avant de la guitare chez lui. On apprécie la manière de bosser à trois de Cream. A trois tu dois trouver une unicité. »
« Plusieurs titres de l’album sont très longs. »
« Faire des formats courts est un exercice difficile. Au contraire, faire des morceaux longs nous permet d’aller au bout de ce que nous voulons exprimer. »
« Qu’exprime « Madness » le premier single tiré de l’album ? »
« De cette part sombre que nous avons en chacun de nous. De cette folie intérieure qui peut surgir et menacer de nous consumer mais qui peut également être une force qui nous pousse vers l’avant. «
« Quand avez-vous enregistré l’album ? »
« Dès 2019. On a fait une première résidence en Aout 2019. On a enregistré l’album deux jours avant le premier confinement. L’auto-production prend du temps. Et puis on a entendu beaucoup de sons de cloche différents sur le meilleur moment pour sortir le disque. »
« Qui a réalisé la pochette ? »
« Les mêmes personnes qui avaient réalisé celle de « Seer ». Vaderetro est un duo de graphistes basé à Tours qui travaille pour l’édition. Nous sommes amis. Nous leur avons envoyé les textes, les thématiques du disque et ils nous ont fait des propositions. Ce disque est autant le leur que le nôtre. »
« Il y a des dates bientôt ? »
« On a fait la release de l’album à Tours le 5 Mai. On a joué à l’International à Paris le 10. On fera des Festivals cet été dont les Volcano Sessions fin Aout en Auvergne. »
« Loss » a-t-il été pensé comme la suite de « Seer » ? »
« Le dernier album a été enregistré avec notre batteur originel. Il y avait l’idée d’ouvrir de nouvelles thématiques. Les deux albums se répondent d’une certaine manière. »
« L’album est la suite de « Seer » au niveau narratif ? »
« C’est un peu ça. La narratrice de « Loss » est l’enfant spirituel du prophète dont nous parlions dans le premier album. Celui-ci mourrait à la fin de « Seer ». « Loss » développe les thématiques de la mort, du deuil, de la perte. »
« C’est comme un parcours initiatique. »
« Tout à fait. On évoque dans le disque de grandes figures mythologiques. Il y a la quête d’identité, le rapport au deuil. On voulait que la musique colle à ses univers. »
« Même si l’album sonne blues-psyché il y a un petit côté hard-rock 70’s aussi. »
« Carrément. On a été bercé par ce son. On a commencé avec des reprises d’AC/DC, de Led Zep. On écoute du doom. On pense à mélanger les styles : blues et metal. Le blues et le psyché sont les musiques qui nous lient. »
« On pense aussi parfois aux Doors en vous écoutant. »
« Il y a des passages qui font Doors, c’est vrai. Il y a une couleur chez les Doors que tu ne retrouves pas chez les autres groupes psyché. Eux seuls produisent ce genre de son. On revient souvent aux Doors. Et puis ils ont un côté blues que nous aimons beaucoup. »
« Il y a aussi un côté power-trio chez vous. »
« Oui, on aime Hendrix, la mise en avant de la guitare chez lui. On apprécie la manière de bosser à trois de Cream. A trois tu dois trouver une unicité. »
« Plusieurs titres de l’album sont très longs. »
« Faire des formats courts est un exercice difficile. Au contraire, faire des morceaux longs nous permet d’aller au bout de ce que nous voulons exprimer. »
« Qu’exprime « Madness » le premier single tiré de l’album ? »
« De cette part sombre que nous avons en chacun de nous. De cette folie intérieure qui peut surgir et menacer de nous consumer mais qui peut également être une force qui nous pousse vers l’avant. «
« Quand avez-vous enregistré l’album ? »
« Dès 2019. On a fait une première résidence en Aout 2019. On a enregistré l’album deux jours avant le premier confinement. L’auto-production prend du temps. Et puis on a entendu beaucoup de sons de cloche différents sur le meilleur moment pour sortir le disque. »
« Qui a réalisé la pochette ? »
« Les mêmes personnes qui avaient réalisé celle de « Seer ». Vaderetro est un duo de graphistes basé à Tours qui travaille pour l’édition. Nous sommes amis. Nous leur avons envoyé les textes, les thématiques du disque et ils nous ont fait des propositions. Ce disque est autant le leur que le nôtre. »
« Il y a des dates bientôt ? »
« On a fait la release de l’album à Tours le 5 Mai. On a joué à l’International à Paris le 10. On fera des Festivals cet été dont les Volcano Sessions fin Aout en Auvergne. »
Critique : Pierre Arnaud
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