Interview
PROPHETIC SCOURGE (2022) - Groupe
Les Basques de Prophetic Scourge ont sorti un album très intéressant à l’automne dernier : « Gnosis-A Sorrower’s Oyssey ». Un disque death/prog technique très ambitieux. Rencontre avec le groupe lors de son récent passage au Hellfest.
« Votre dernier album, « Gnosis-A Sorrower’s Odyssey » » est sorti en Octobre dernier. Il a eu de bonnes critiques. »
« Oui les critiques étaient très positives. On a eu de bons retours. On est content. »
« Vous êtes un groupe death mais pas que. »
« L’étiquette principale est death/prog. Quand on partait en tournée on était souvent étiqueté par les programmateurs comme death/tech mais on ne se retrouve pas là-dedans. »
« Il y a pourtant un côté technique évident chez vous. »
« Dans le detah/tech la technique est souvent le sujet principal. Nous n’avons pas l’impression d’être des bêtes de technique. »
« Vos influences principales ce sont Death, Coroner ? »
« Ce sont des groupes que nous avons beaucoup écouté mais on écoute beaucoup de choses et pas que du metal. On aime le death mais pas que. On écrit les morceaux qui vont nous faire plaisir. Le death est notre dénominateur commun mais il y a plein d’autres choses. »
« L’album est un concept-album autour de l’odyssée d’Homère ? »
« Oui autour du retour d’Ulysse. Il y a un côté philosophique là-dedans. On étudie souvent ce voyage comme quelque chose d’héroïque alors qu’au fond c’est assez dark. On en a tiré différentes lectures possibles. »
« Que représente la pochette du disque ? »
« Elle représente plein de choses. On la laisse libre d’interprétation. Elle représente bien la musique que tu trouves dans le disque. »
« C’est un disque qui est long. »
« Nos titres sont longs donc forcément nos albums le sont. On essaie de proposer quelque chose de complet et de construit. Nos morceaux ont un côté complexe et dense. Il faut plusieurs écoutes pour bien apprivoiser la chose. »
« Votre death est assez sombre. »
« On ne fait pas une musique festive, c’est sûr. On extériorise les choses que nous devons extérioriser. Tant mieux si tu ressens notre musique comme cela. On essaie de faire quelque chose qui soit poignant. »
« Votre musique est assez ambitieuse. »
« Vu la longueur des morceaux et les thématiques que nous développons, sans doute. »
« Comment avez-vous pensé cet album par rapport à « Calvary » ? »
« Nous n’avons pas de manière précise de fonctionner. Chacun amène sa touche, sa patte.»
« Le côté prog est plus développé sur ce disque que sur le premier. »
« C’est l’évolution naturelle du groupe. On a une ossature plus poussée que simplement quelques riffs. Cela crée des structures qui amènent à des cassures et des changements d’ambiance. On aime beaucoup Dream Theater donc certains de nos riffs vont aller vers ça. »
« Vous avez fait une reprise de Maiden il y a quelques années. Ce n’est pas trop votre style musical ? »
« Si (rires). On vient de là. On aime le punk, le rock, le death, le black. Nous ne venons pas d’un univers en particulier. »
« Vous avez eu des groupes avant Prophetic Scourge ? »
« On joue depuis l’adolescence. On a eu des groupes death/core, black-metal. On vient du pays basque où il y a une grosse culture punk et heavy metal. Certains d’entre nous continuent de jouer dans d’autres groupes comme Romain qui joue dans Titan, d’autres, au contraire, n’ont que Prophetic. »
« La scène metal est grosse au pays basque ? »
« Elle est assez petite. C’est beaucoup plus développé du côté espagnol. »
« Vous venez de Anglet qui est une petite ville. »
« Personne ne vit à Anglet dans le groupe. Certains d’entre nous vivent au Pays Basque, d’autres à Agen ou Toulouse. »
« Le groupe existe depuis presque dix ans. Vous avez sorti peu d’albums durant votre carrière. »
« On prend le temps de faire les choses. Le premier album était prêt bien avant sa sortie, pareil pour « Gnosis ». On a déjà quelques petites idées pour le prochain. On a donné un dernier concert de la tournée « Gnosis » au Hellfest, sur la Hellstage. On va se poser ensuite pour réfléchir sur la suite. »
« Vos deux albums sont chez Klonosphere. Vous êtes l’un des groupes les plus metal extrême chez eux. »
« Ils ont toujours fait des sorties metal extrême. Cela s’est passé très naturellement avec ce label. On est très content d’être chez eux. On était content du deal au moment du premier album. Cela nous est apparu comme naturel de rester chez eux. »
« Vous avez beaucoup tourné après la sortie de l’album ? »
« Il y avait peu de visibilité à ce moment-là donc on a peu tourné juste à sa sortie. On a visé le printemps et là nous avons pas mal joué. »
« Vous venez de donner un concert au Hellfest sur la Hellstage. L’ambition c’est ensuite de jouer de l’autre côté : au « grand » Hellfest ? »
« On devait déjà jouer sur la Hellstage en 2020. On aimerait bien sûr jouer au Hellfest : sur la Altar ou sur la Temple, même sur la Valley. Peu importe sur quelle scène tant qu’on y joue (rires).
« Vous avez sorti une vidéo en février dernier. Il va y en avoir d’autres ? »
« On a un clip en montage pour « The Fury ». Cela va sortir d’ici quelques mois, sans doute à la rentrée. »
« Votre dernier album, « Gnosis-A Sorrower’s Odyssey » » est sorti en Octobre dernier. Il a eu de bonnes critiques. »
« Oui les critiques étaient très positives. On a eu de bons retours. On est content. »
« Vous êtes un groupe death mais pas que. »
« L’étiquette principale est death/prog. Quand on partait en tournée on était souvent étiqueté par les programmateurs comme death/tech mais on ne se retrouve pas là-dedans. »
« Il y a pourtant un côté technique évident chez vous. »
« Dans le detah/tech la technique est souvent le sujet principal. Nous n’avons pas l’impression d’être des bêtes de technique. »
« Vos influences principales ce sont Death, Coroner ? »
« Ce sont des groupes que nous avons beaucoup écouté mais on écoute beaucoup de choses et pas que du metal. On aime le death mais pas que. On écrit les morceaux qui vont nous faire plaisir. Le death est notre dénominateur commun mais il y a plein d’autres choses. »
« L’album est un concept-album autour de l’odyssée d’Homère ? »
« Oui autour du retour d’Ulysse. Il y a un côté philosophique là-dedans. On étudie souvent ce voyage comme quelque chose d’héroïque alors qu’au fond c’est assez dark. On en a tiré différentes lectures possibles. »
« Que représente la pochette du disque ? »
« Elle représente plein de choses. On la laisse libre d’interprétation. Elle représente bien la musique que tu trouves dans le disque. »
« C’est un disque qui est long. »
« Nos titres sont longs donc forcément nos albums le sont. On essaie de proposer quelque chose de complet et de construit. Nos morceaux ont un côté complexe et dense. Il faut plusieurs écoutes pour bien apprivoiser la chose. »
« Votre death est assez sombre. »
« On ne fait pas une musique festive, c’est sûr. On extériorise les choses que nous devons extérioriser. Tant mieux si tu ressens notre musique comme cela. On essaie de faire quelque chose qui soit poignant. »
« Votre musique est assez ambitieuse. »
« Vu la longueur des morceaux et les thématiques que nous développons, sans doute. »
« Comment avez-vous pensé cet album par rapport à « Calvary » ? »
« Nous n’avons pas de manière précise de fonctionner. Chacun amène sa touche, sa patte.»
« Le côté prog est plus développé sur ce disque que sur le premier. »
« C’est l’évolution naturelle du groupe. On a une ossature plus poussée que simplement quelques riffs. Cela crée des structures qui amènent à des cassures et des changements d’ambiance. On aime beaucoup Dream Theater donc certains de nos riffs vont aller vers ça. »
« Vous avez fait une reprise de Maiden il y a quelques années. Ce n’est pas trop votre style musical ? »
« Si (rires). On vient de là. On aime le punk, le rock, le death, le black. Nous ne venons pas d’un univers en particulier. »
« Vous avez eu des groupes avant Prophetic Scourge ? »
« On joue depuis l’adolescence. On a eu des groupes death/core, black-metal. On vient du pays basque où il y a une grosse culture punk et heavy metal. Certains d’entre nous continuent de jouer dans d’autres groupes comme Romain qui joue dans Titan, d’autres, au contraire, n’ont que Prophetic. »
« La scène metal est grosse au pays basque ? »
« Elle est assez petite. C’est beaucoup plus développé du côté espagnol. »
« Vous venez de Anglet qui est une petite ville. »
« Personne ne vit à Anglet dans le groupe. Certains d’entre nous vivent au Pays Basque, d’autres à Agen ou Toulouse. »
« Le groupe existe depuis presque dix ans. Vous avez sorti peu d’albums durant votre carrière. »
« On prend le temps de faire les choses. Le premier album était prêt bien avant sa sortie, pareil pour « Gnosis ». On a déjà quelques petites idées pour le prochain. On a donné un dernier concert de la tournée « Gnosis » au Hellfest, sur la Hellstage. On va se poser ensuite pour réfléchir sur la suite. »
« Vos deux albums sont chez Klonosphere. Vous êtes l’un des groupes les plus metal extrême chez eux. »
« Ils ont toujours fait des sorties metal extrême. Cela s’est passé très naturellement avec ce label. On est très content d’être chez eux. On était content du deal au moment du premier album. Cela nous est apparu comme naturel de rester chez eux. »
« Vous avez beaucoup tourné après la sortie de l’album ? »
« Il y avait peu de visibilité à ce moment-là donc on a peu tourné juste à sa sortie. On a visé le printemps et là nous avons pas mal joué. »
« Vous venez de donner un concert au Hellfest sur la Hellstage. L’ambition c’est ensuite de jouer de l’autre côté : au « grand » Hellfest ? »
« On devait déjà jouer sur la Hellstage en 2020. On aimerait bien sûr jouer au Hellfest : sur la Altar ou sur la Temple, même sur la Valley. Peu importe sur quelle scène tant qu’on y joue (rires).
« Vous avez sorti une vidéo en février dernier. Il va y en avoir d’autres ? »
« On a un clip en montage pour « The Fury ». Cela va sortir d’ici quelques mois, sans doute à la rentrée. »
Critique : Pierre Arnaud
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