Interview
MAGOYOND (2022) - Groupe (Complet)
Après deux très bons premiers albums Magoyond poursuit sur sa lancée avec l’excellent « Necropolis ». Un disque fun, festif et musicalement hyper inventif. Entretien avec ce groupe on ne peut plus original.
« Ce nouvel album est encore une fois un concept-album. Comment l’avez-vous pensé, comme la suite de « Kryptshow » ? »
« C’est effectivement la suite. La première piste du disque a été pensé pour être écouté comme la suite du dernier morceau de « Kryptshow ». Nos trois albums représentent une trilogie qui va du début de la fin du monde pour « Pandemia » jusqu’à l’avènement de « Nécropolis » Quand nous avons sorti « Pandemia » il n’y avait pas l’idée d’une trilogie. Celle-ci s’est imposée avec « Kryptshow ». »
« Comment avez-vous imaginé l’univers que vous développez dans ce disque ? »
« Notre univers va plus loin que les albums : il y a tous les produits dérivés qui se rattachent aux disques et forment un ensemble cohérent avec ces derniers. On ne fait pas des concepts-albums comme peuvent le faire Dream Theater ou Pink Floyd. On est plus dans une sorte de recueil de nouvelles. »
« Musicalement il y a un côté grandiloquent sans que ce terme ne soit péjoratif. »
« On le dit nous-mêmes que c’est grandiloquent donc pas de problème avec ça. On aime faire une musique qui nous dépasse. Il y a par exemple un vrai orchestre dans ce disque. La base metal est faite de manière très simple mais le reste s’avère plus complexe. »
« Sur ce côté grandiloquent c’est Queen l’influence ? »
« C’est une influence indirecte. On a tous écouté Queen mais on va plus citer Devin Towsend. C’est vrai que dans le morceau « Necropolis » il y a un côté « Bohemian Rhapsody » totalement assumé. »
« L’album fait très Bande originale de film, je trouve. »
« Il y avait la volonté de « popiser » le classique. On a mis sur Internet la version instrumentale du disque parce que l’on trouvait intéressant de développer dans le sens de la BO de film. »
« Il y a aussi une dimension film fantastique dans le disque. »
« Il y a eu une évolution depuis nos débuts. « Pandemia » fait très série B-série Z. Il y avait déjà un changement avec « Kryptshow » et encore davantage avec celui-ci. »
« Vous allez bien plus loin que le metal musicalement. »
« Oui, nous ne voulons pas être dans un truc cloisonné. »
« Vous avez toujours chanté en français. Est-ce cela qui donne ce côté chanson ? »
« Sûrement. En chantant en français nous sommes obligés de soigner les textes. Dans ce coté chanson dont tu parles il y a un côté gentil, un côté Disney. Cela a été un peu dur au début de se dire on ne fait pas du metal pur et dur mais on assume complètement aujourd’hui. »
« Vous faites une reprise du « Roi lion » que vous avez mis en bonus-track. Parce qu’elle est un peu à part ? »
« Oui, même si elle fait écho au reste du disque. Ce genre de titre est une bonne porte d’entrée pour comprendre le groupe. On ne fait pas de reprises au hasard. Nos fans nous proposent souvent des covers à faire. Celle-ci correspond bien à l’esprit de « Necropolis ». Et puis tout le monde la connait. On aime rester proche de l’univers des titres originaux quand on fait des covers car nous les pensons comme des hommages. »
« Necropolis », c’est la ville des zombies ? »
« Oui. La mégalopole « Nécropolis » a été fondée sur ce qui restait de la ville de Magoyond. On voit cela dans la carte que tu as avec l’album. Il y a dans notre univers un côté immersion. Nos produits dérivés vont dans ce sens. »
« Vous avez signé chez M et O pour cet album. »
« Ce label a répondu favorablement. On a signé pour la distrib. Le label ne nous a pas dit vers quoi on devait aller musicalement. Nous étions libres. Les plus gros labels ne comprenaient pas notre démarche. »
« Il y a un morceau sur l’album « Catacombes » que je trouve « tubesque ».
« Oui il a un côté pop-metal. On voulait un tube festif underground. On pense l’avoir avec ce titre. Cela va être un morceau très cool à jouer live. »
« Le disque sort en vinyle. C’est dur pour les délais en ce moment. »
« Tout est parti en mai aux usines. On l’a finalement eu fin octobre. Le visuel est parfait pour le vinyle. Il apporte un truc en plus. On a pu faire ce vinyle grâce au crowfunding. Il y a eu 1001 contributions au total. »
« Vous avez des dates à venir ? »
« Oui en début d’année prochaine on jouera à Bordeaux, à Lille, Lyon, Strasbourg, Toulouse. On est content de rejouer live. Nos concerts sont plus que des concerts, ce sont des shows. »
« Ce nouvel album est encore une fois un concept-album. Comment l’avez-vous pensé, comme la suite de « Kryptshow » ? »
« C’est effectivement la suite. La première piste du disque a été pensé pour être écouté comme la suite du dernier morceau de « Kryptshow ». Nos trois albums représentent une trilogie qui va du début de la fin du monde pour « Pandemia » jusqu’à l’avènement de « Nécropolis » Quand nous avons sorti « Pandemia » il n’y avait pas l’idée d’une trilogie. Celle-ci s’est imposée avec « Kryptshow ». »
« Comment avez-vous imaginé l’univers que vous développez dans ce disque ? »
« Notre univers va plus loin que les albums : il y a tous les produits dérivés qui se rattachent aux disques et forment un ensemble cohérent avec ces derniers. On ne fait pas des concepts-albums comme peuvent le faire Dream Theater ou Pink Floyd. On est plus dans une sorte de recueil de nouvelles. »
« Musicalement il y a un côté grandiloquent sans que ce terme ne soit péjoratif. »
« On le dit nous-mêmes que c’est grandiloquent donc pas de problème avec ça. On aime faire une musique qui nous dépasse. Il y a par exemple un vrai orchestre dans ce disque. La base metal est faite de manière très simple mais le reste s’avère plus complexe. »
« Sur ce côté grandiloquent c’est Queen l’influence ? »
« C’est une influence indirecte. On a tous écouté Queen mais on va plus citer Devin Towsend. C’est vrai que dans le morceau « Necropolis » il y a un côté « Bohemian Rhapsody » totalement assumé. »
« L’album fait très Bande originale de film, je trouve. »
« Il y avait la volonté de « popiser » le classique. On a mis sur Internet la version instrumentale du disque parce que l’on trouvait intéressant de développer dans le sens de la BO de film. »
« Il y a aussi une dimension film fantastique dans le disque. »
« Il y a eu une évolution depuis nos débuts. « Pandemia » fait très série B-série Z. Il y avait déjà un changement avec « Kryptshow » et encore davantage avec celui-ci. »
« Vous allez bien plus loin que le metal musicalement. »
« Oui, nous ne voulons pas être dans un truc cloisonné. »
« Vous avez toujours chanté en français. Est-ce cela qui donne ce côté chanson ? »
« Sûrement. En chantant en français nous sommes obligés de soigner les textes. Dans ce coté chanson dont tu parles il y a un côté gentil, un côté Disney. Cela a été un peu dur au début de se dire on ne fait pas du metal pur et dur mais on assume complètement aujourd’hui. »
« Vous faites une reprise du « Roi lion » que vous avez mis en bonus-track. Parce qu’elle est un peu à part ? »
« Oui, même si elle fait écho au reste du disque. Ce genre de titre est une bonne porte d’entrée pour comprendre le groupe. On ne fait pas de reprises au hasard. Nos fans nous proposent souvent des covers à faire. Celle-ci correspond bien à l’esprit de « Necropolis ». Et puis tout le monde la connait. On aime rester proche de l’univers des titres originaux quand on fait des covers car nous les pensons comme des hommages. »
« Necropolis », c’est la ville des zombies ? »
« Oui. La mégalopole « Nécropolis » a été fondée sur ce qui restait de la ville de Magoyond. On voit cela dans la carte que tu as avec l’album. Il y a dans notre univers un côté immersion. Nos produits dérivés vont dans ce sens. »
« Vous avez signé chez M et O pour cet album. »
« Ce label a répondu favorablement. On a signé pour la distrib. Le label ne nous a pas dit vers quoi on devait aller musicalement. Nous étions libres. Les plus gros labels ne comprenaient pas notre démarche. »
« Il y a un morceau sur l’album « Catacombes » que je trouve « tubesque ».
« Oui il a un côté pop-metal. On voulait un tube festif underground. On pense l’avoir avec ce titre. Cela va être un morceau très cool à jouer live. »
« Le disque sort en vinyle. C’est dur pour les délais en ce moment. »
« Tout est parti en mai aux usines. On l’a finalement eu fin octobre. Le visuel est parfait pour le vinyle. Il apporte un truc en plus. On a pu faire ce vinyle grâce au crowfunding. Il y a eu 1001 contributions au total. »
« Vous avez des dates à venir ? »
« Oui en début d’année prochaine on jouera à Bordeaux, à Lille, Lyon, Strasbourg, Toulouse. On est content de rejouer live. Nos concerts sont plus que des concerts, ce sont des shows. »
Critique : Pierre Arnaud
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