Interview
ICELAND (2023) - Groupe
Vingt cinq après leur séparation les franciliens de Iceland reviennent. Le groupe a décidé de réenregistrer son album éponyme culte paru en 1996. Un disque majeur du thrash français que l’on est heureux d’entendre avec une production actuelle. Entretien.
« Cet album est l’album de 1996 que vous avez réenregistré. Comment cela s’est-il passé ? »
« Il reste trois membres sur quatre du line-up d’origine, seul le batteur qui bosse à Madasgacar n’est plus là. Nous nous sommes retrouvés pour la fête de la musique 2021. Nous nous sommes fait un petit bœuf et avons retrouvé la magie de la vieille époque. Après un barbecue quelques jours plus tard nous avons décidé de reformer Iceland. »
« Est-ce que vous êtes au courant que votre album est devenu un gros collector ? »
« Oui. Le thrash de ces années-là est très recherché. Les Russes, les Chinois en ont même fait des copies pirate. »
« Vous n’avez fait que cet album. Pourquoi ?»
« On a fait quelques belles dates avec Loudblast notamment, puis en 98 c’est l’arrivée du néo-métal et le thrash n’intéresse plus personne. Ce sont alors les groupes comme Mass Hysteria ou Watcha qui ont le vent en poupe. »
« Votre album est très influencé par les groupes de la Bay-area. »
« Nous sommes influencés par Sabbath et Maiden et puis bien sûr par les groupes de la Bay Area : Slayer, Metallica. Nous sommes les enfants de Metallica. Mais nous aimons aussi d’autres choses, comme Mordred ou Infectious Grooves. »
« Comme est venue l’idée de réengistrer cet album ? »
« Nous étions un peu restés sur notre faim par rapport à la prod. On tâtonnait. Quand nous nous sommes reformés nous avons eu envie de le réengistrer avec une prod plus moderne. On a pris Franky Costanza, Dirk Verbeuren et Aurélien Ouzoulias pour les parties de batterie. »
« Est-ce l’exemple de Sortilège qui a réengistré il y a deux ans ses principaux titres qui vous avez donné envie de faire de même ? »
« On y a pensé, c’est vrai. On connait le bassiste de Sortilège qui nous en avait parlé à l’époque. »
« Vous avez tout refait ? Qu’est-ce qui change entre la version de 96 et celle d’aujourd’hui ? »
« Oui on a tout refait. C’est le jour et la nuit entre les deux versions. Le son n’est pas le même. Nous avons aussi enlevé deux titres qui n’étaient pas au niveau du reste. »
« Vous avez fait un crowfunding pour l’album. Il s’est bien passé ? »
« Très bien. Le public français est très fidèle. Comme pour Sortilège nous sommes la bande-son de leur jeunesse. Nous sommes fans de ce groupe qui n’a pas pris une ride. Cela fonctionne chez eux car il y a l’envie. On a retrouvé aussi cela quand nous nous sommes retrouvés. »
« La pochette est à peu près la même que celle d’origine mais retravaillé. »
« Nous l’avons modernisé et avons changé de logo. C’est une peinture qui représente des paysages de glace. »
« C’est un concept-album ? »
« Non. Il y a pas mal de questions métaphysiques dans le disque mais il n’y a pas de lien entre les morceaux. »
« HK du Vamacara studio a mixé et masterisé l’album. »
« Cela a été une belle rencontre avec lui. Nous avons fait les pré-prods que nous avons envoyé aux différents batteurs. HK a fait du super travail. On bossera sûrement de nouveau avec lui pour le prochain album. Il bosse super bien et super vite. »
« Vous avez déjà écrit des titres pour le prochain album ? »
« Oui il y en a déjà cinq. Nous devons trouver des partenaires. Ce disque va nous permettre d’en trouver. »
« Il y a des dates prévues après la sortie de l’album ? »
« On fait la release au Barde Atomique à Ecquevilly le 13 Mai avec Thrashback et Ice Chemicals. Il y aura ensuite d’autres dates. »
« Le futur album sonnera thrash ? »
« Cela sonnera crossover entre le son 90 et celui d’aujourd’hui. Il y a eu des vagues successives dans le metal. Maintenant il y a un peu de tout et c’est cool. On peut aujourd’hui jouer dans des festivals où tu vas trouver plein de styles différents. »
« Avant cet album vous aviez sorti une cassette ? »
« Il y avait même d’autres choses (rires). On a encore des copies de cette cassette. »
« Vous avez aussi sorti un live de 95 cette année. »
« On l’a fait pour les contributeurs du Kiss Kiss Bank Bank. On la vend uniquement en concert. »
« Cet album est l’album de 1996 que vous avez réenregistré. Comment cela s’est-il passé ? »
« Il reste trois membres sur quatre du line-up d’origine, seul le batteur qui bosse à Madasgacar n’est plus là. Nous nous sommes retrouvés pour la fête de la musique 2021. Nous nous sommes fait un petit bœuf et avons retrouvé la magie de la vieille époque. Après un barbecue quelques jours plus tard nous avons décidé de reformer Iceland. »
« Est-ce que vous êtes au courant que votre album est devenu un gros collector ? »
« Oui. Le thrash de ces années-là est très recherché. Les Russes, les Chinois en ont même fait des copies pirate. »
« Vous n’avez fait que cet album. Pourquoi ?»
« On a fait quelques belles dates avec Loudblast notamment, puis en 98 c’est l’arrivée du néo-métal et le thrash n’intéresse plus personne. Ce sont alors les groupes comme Mass Hysteria ou Watcha qui ont le vent en poupe. »
« Votre album est très influencé par les groupes de la Bay-area. »
« Nous sommes influencés par Sabbath et Maiden et puis bien sûr par les groupes de la Bay Area : Slayer, Metallica. Nous sommes les enfants de Metallica. Mais nous aimons aussi d’autres choses, comme Mordred ou Infectious Grooves. »
« Comme est venue l’idée de réengistrer cet album ? »
« Nous étions un peu restés sur notre faim par rapport à la prod. On tâtonnait. Quand nous nous sommes reformés nous avons eu envie de le réengistrer avec une prod plus moderne. On a pris Franky Costanza, Dirk Verbeuren et Aurélien Ouzoulias pour les parties de batterie. »
« Est-ce l’exemple de Sortilège qui a réengistré il y a deux ans ses principaux titres qui vous avez donné envie de faire de même ? »
« On y a pensé, c’est vrai. On connait le bassiste de Sortilège qui nous en avait parlé à l’époque. »
« Vous avez tout refait ? Qu’est-ce qui change entre la version de 96 et celle d’aujourd’hui ? »
« Oui on a tout refait. C’est le jour et la nuit entre les deux versions. Le son n’est pas le même. Nous avons aussi enlevé deux titres qui n’étaient pas au niveau du reste. »
« Vous avez fait un crowfunding pour l’album. Il s’est bien passé ? »
« Très bien. Le public français est très fidèle. Comme pour Sortilège nous sommes la bande-son de leur jeunesse. Nous sommes fans de ce groupe qui n’a pas pris une ride. Cela fonctionne chez eux car il y a l’envie. On a retrouvé aussi cela quand nous nous sommes retrouvés. »
« La pochette est à peu près la même que celle d’origine mais retravaillé. »
« Nous l’avons modernisé et avons changé de logo. C’est une peinture qui représente des paysages de glace. »
« C’est un concept-album ? »
« Non. Il y a pas mal de questions métaphysiques dans le disque mais il n’y a pas de lien entre les morceaux. »
« HK du Vamacara studio a mixé et masterisé l’album. »
« Cela a été une belle rencontre avec lui. Nous avons fait les pré-prods que nous avons envoyé aux différents batteurs. HK a fait du super travail. On bossera sûrement de nouveau avec lui pour le prochain album. Il bosse super bien et super vite. »
« Vous avez déjà écrit des titres pour le prochain album ? »
« Oui il y en a déjà cinq. Nous devons trouver des partenaires. Ce disque va nous permettre d’en trouver. »
« Il y a des dates prévues après la sortie de l’album ? »
« On fait la release au Barde Atomique à Ecquevilly le 13 Mai avec Thrashback et Ice Chemicals. Il y aura ensuite d’autres dates. »
« Le futur album sonnera thrash ? »
« Cela sonnera crossover entre le son 90 et celui d’aujourd’hui. Il y a eu des vagues successives dans le metal. Maintenant il y a un peu de tout et c’est cool. On peut aujourd’hui jouer dans des festivals où tu vas trouver plein de styles différents. »
« Avant cet album vous aviez sorti une cassette ? »
« Il y avait même d’autres choses (rires). On a encore des copies de cette cassette. »
« Vous avez aussi sorti un live de 95 cette année. »
« On l’a fait pour les contributeurs du Kiss Kiss Bank Bank. On la vend uniquement en concert. »
Critique : Pierre Arnaud
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