Interview
MOTOCULTOR (2023) - Yann le Baraillec
Le Motocultor 2023 se tiendra du 17 au 20 Aout prochain à Carhaix avec une programmation plus qu’alléchante. Entretien avec Yann le Baraillec, fondateur, directeur et programmateur du Festival.
« Cette année le Motocultor n’aura plus lieu comme d’ordinaire à St Nolff. Pourquoi ? »
« On avait un accord avec la mairie. Il devait y avoir un vote au conseil municipal. Cela avait été acté et ça n’a pas eu lieu. On a donc décidé de ne plus être à St Nolff. La mairie voulait que l’on revienne à trois jours de festival sans argumentation. En plus de cela il n’y avait aucune possibilité de nouveaux aménagements du site. Malgré tout cela la ville ne pensait pas que nous partirions. »
« Comment vous êtes-vous retrouvés pour cette édition à Carhaix ? »
« On avait déjà fait une demande en 2019. J’ai regardé sur tout le territoire où nous pourrions implanter le festival. Il y avait des possibilités dans des lieux de festival déjà existant comme à Carhaix avec les vieilles Charrues. Le maire de Carhaix avait la capacité de prendre une décision rapide. La mairie de cette ville est top pour ça. Le Maire est capable de dire oui ou non et pas de tergiverser. Il a l’expérience des festivals car il est l’un des fondateurs des Vieilles Charrues. Il est venu voir notre festival l’an dernier. La porte était grande ouverte. »
« Est-ce que le changement de lieu va changer des choses pour la fréquentation ? »
« Je ne pense pas. On a fait un sondage : 10% seulement des gens de l’édition 2022 ne reviendront pas. Pour une bonne partie de la France ça fera plus de voiture pour venir jusqu’à nous mais ça n’aura pas d’incidence sur la jauge. »
« Le Motocultor n’est pas le Hellfest. Il est complémentaire, différent ? »
« Le Hellfest fait 80000 personnes par jour, nous 15000. Ce n’est pas la même dimension mais ce peut être complémentaire. On peut faire une année l’un ou l’autre. »
« Depuis toujours le Motocultor est un festival metal mais pas que. »
« Cela reste principalement metal. Mais c’est vrai qu’il y a toujours des groupes qui ne le sont pas, comme Royal Republic cette année. Le vendredi il y aura de la musique traditionnelle celtique et du punk. »
« Avec pas mal de metal extrême. »
« Oui mais pas uniquement. On a toujours eu des groupes stoner ou hard-rock classique comme Kadavar cette année. Il y en a pour tous les goûts. »
« Le festival n’est pas très cher. »
« On fait avec le contexte actuel. Si on était trop cher les gens ne viendraient plus. »
« Vous avez quand même un peu augmenté le prix d’entrée. »
« Nous n’avions pas le choix mais nous avons été raisonnables quant à l’augmentation. »
« Quelle est la jauge satisfaisante pour que le festival soit réussi ? »
« La jauge maxi est de 15000/jour. L’an dernier on a fait 11000. Cela a été difficile car il y avait la double édition du Hellfest. Et puis il y a l’inflation qui pèse. Pour les gens c’est de plus en plus difficile. »
« Cette année le Motocultor n’aura plus lieu comme d’ordinaire à St Nolff. Pourquoi ? »
« On avait un accord avec la mairie. Il devait y avoir un vote au conseil municipal. Cela avait été acté et ça n’a pas eu lieu. On a donc décidé de ne plus être à St Nolff. La mairie voulait que l’on revienne à trois jours de festival sans argumentation. En plus de cela il n’y avait aucune possibilité de nouveaux aménagements du site. Malgré tout cela la ville ne pensait pas que nous partirions. »
« Comment vous êtes-vous retrouvés pour cette édition à Carhaix ? »
« On avait déjà fait une demande en 2019. J’ai regardé sur tout le territoire où nous pourrions implanter le festival. Il y avait des possibilités dans des lieux de festival déjà existant comme à Carhaix avec les vieilles Charrues. Le maire de Carhaix avait la capacité de prendre une décision rapide. La mairie de cette ville est top pour ça. Le Maire est capable de dire oui ou non et pas de tergiverser. Il a l’expérience des festivals car il est l’un des fondateurs des Vieilles Charrues. Il est venu voir notre festival l’an dernier. La porte était grande ouverte. »
« Est-ce que le changement de lieu va changer des choses pour la fréquentation ? »
« Je ne pense pas. On a fait un sondage : 10% seulement des gens de l’édition 2022 ne reviendront pas. Pour une bonne partie de la France ça fera plus de voiture pour venir jusqu’à nous mais ça n’aura pas d’incidence sur la jauge. »
« Le Motocultor n’est pas le Hellfest. Il est complémentaire, différent ? »
« Le Hellfest fait 80000 personnes par jour, nous 15000. Ce n’est pas la même dimension mais ce peut être complémentaire. On peut faire une année l’un ou l’autre. »
« Depuis toujours le Motocultor est un festival metal mais pas que. »
« Cela reste principalement metal. Mais c’est vrai qu’il y a toujours des groupes qui ne le sont pas, comme Royal Republic cette année. Le vendredi il y aura de la musique traditionnelle celtique et du punk. »
« Avec pas mal de metal extrême. »
« Oui mais pas uniquement. On a toujours eu des groupes stoner ou hard-rock classique comme Kadavar cette année. Il y en a pour tous les goûts. »
« Le festival n’est pas très cher. »
« On fait avec le contexte actuel. Si on était trop cher les gens ne viendraient plus. »
« Vous avez quand même un peu augmenté le prix d’entrée. »
« Nous n’avions pas le choix mais nous avons été raisonnables quant à l’augmentation. »
« Quelle est la jauge satisfaisante pour que le festival soit réussi ? »
« La jauge maxi est de 15000/jour. L’an dernier on a fait 11000. Cela a été difficile car il y avait la double édition du Hellfest. Et puis il y a l’inflation qui pèse. Pour les gens c’est de plus en plus difficile. »
Critique : Pierre Arnaud
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