Interview
SLEAZYZ (2023) - Fred
Aux Etats-Unis Sleazyz serait un groupe qui cartonnerait. En France la culture horror-metal est malheureusement rare. Le groupe en porte néanmoins fièrement l’étendard et ce avec un talent indéniable. Rencontre avec Fred « Sleazyz » pour le nouvel album du groupe.
« Glitter Ghoulz from Hell » est un peu plus rentre dedans, plus metal que « March of The Dead » je trouve. »
« Je ne calcule pas trop quand je compose. Il est plus glam que le précédent à mon goût. C’est peut-être l’album le plus abouti que l’on ait fait. Il a un côté sleaze et déglingué. J’ai essayé de varier les rythmes. Les dix morceaux sont comme dix petites histoires. »
« Ce groupe existe depuis vingt ans mais ce n’est que depuis 2016 que vous sortez plein d’albums. »
« Au début j’étais seul dans le groupe. On ne faisait pas trop de trucs à nos débuts, c’est vrai. Il y avait des musiciens dans Sleazyz à qui cela suffisait d’être un groupe local. La renaissance du combo c’est mon déménagement sur Troyes en 2018 où j’ai trouvé de supers musiciens. »
« La culture horreur est toujours présente dans ce disque. »
« Bien sûr. « Necromancer » est influencé directement par « Evil Dead 2 ». « Voodoo Dance » est influencé par Bela Lugosi et Vincent Price. On est tous branchés horreur dans le groupe. Nous aimons tous les styles horrifiques, des films des années 30 jusqu’au giallo en passant par les films d’horreur des 80’s. »
« Il y a peu de groupes horror-metal en France. »
« C’est vrai qu’il y en a peu. Il y a un groupe horror-metal dans le Pas de Calais mais ils sont plus violents que nous. C’est dommage parce qu’il y a un public pour ce genre. On joue beaucoup à Troyes avec les groupes metal locaux. On peut jouer aussi avec les groupes punks. »
« Il y a d’ailleurs un côté punk chez vous. »
« Tout à fait. On ne se limite pas à un genre. Ce que l’on veut c’est faire de la musique pour le fun. On est là pour se marrer. Nous aimons les Ramones comme les Misfits, Pantera comme Mötley Crüe. »
« J’imagine qu’il y a l’influence Kiss aussi au niveau maquillage notamment. »
« Un peu mais plus Alice Cooper. Je trouve sa carrière exemplaire. »
« Vous êtes encore chez M et O pour ce disque. »
« On avait eu de bons retours pour le précédent album et un peu vendu donc le label était partant pour continuer. Nous sommes distribués par Season of Mist ce qui est très cool. »
« Est-ce qu’il y a l’ambition d’aller plus haut ? »
« Bien sûr. Nous voulons tourner pour promouvoir l’album. On va jouer en Italie en 2024 avec Superhorror, groupe italien que nous adorons. Il y a des possibilités pour jouer aux States aussi. »
« Vous tournez pas mal d’ailleurs. »
« Oui et cela prend du temps. C’est un travail de fond. »
« Vous êtes souvent sur des plateaux variés. »
« Oui des plateaux metal, punk et même indus. On a fait des premières parties de groupes de metal-core. On a un public assez large. On a joué une fois en première partie de Mortuary. Nous n’étions pas sûrs de plaire à leur public et en fait si. »
« Vos morceaux sont courts, trois minutes, trois minutes trente ça aussi c’est la culture punk ? »
« Je n’ai rien contre les groupes qui font des titres de sept, huit minutes mais ce n’est pas mon style. J’ai grandi avec des morceaux de trois minutes. C’est ce que j’aime. »
« Vous avez des dates bientôt ? »
« Oui on joue avec Superhorror à la péniche Antipode le 24 Novembre et le lendemain à Château Thierry. »
« Glitter Ghoulz from Hell » est un peu plus rentre dedans, plus metal que « March of The Dead » je trouve. »
« Je ne calcule pas trop quand je compose. Il est plus glam que le précédent à mon goût. C’est peut-être l’album le plus abouti que l’on ait fait. Il a un côté sleaze et déglingué. J’ai essayé de varier les rythmes. Les dix morceaux sont comme dix petites histoires. »
« Ce groupe existe depuis vingt ans mais ce n’est que depuis 2016 que vous sortez plein d’albums. »
« Au début j’étais seul dans le groupe. On ne faisait pas trop de trucs à nos débuts, c’est vrai. Il y avait des musiciens dans Sleazyz à qui cela suffisait d’être un groupe local. La renaissance du combo c’est mon déménagement sur Troyes en 2018 où j’ai trouvé de supers musiciens. »
« La culture horreur est toujours présente dans ce disque. »
« Bien sûr. « Necromancer » est influencé directement par « Evil Dead 2 ». « Voodoo Dance » est influencé par Bela Lugosi et Vincent Price. On est tous branchés horreur dans le groupe. Nous aimons tous les styles horrifiques, des films des années 30 jusqu’au giallo en passant par les films d’horreur des 80’s. »
« Il y a peu de groupes horror-metal en France. »
« C’est vrai qu’il y en a peu. Il y a un groupe horror-metal dans le Pas de Calais mais ils sont plus violents que nous. C’est dommage parce qu’il y a un public pour ce genre. On joue beaucoup à Troyes avec les groupes metal locaux. On peut jouer aussi avec les groupes punks. »
« Il y a d’ailleurs un côté punk chez vous. »
« Tout à fait. On ne se limite pas à un genre. Ce que l’on veut c’est faire de la musique pour le fun. On est là pour se marrer. Nous aimons les Ramones comme les Misfits, Pantera comme Mötley Crüe. »
« J’imagine qu’il y a l’influence Kiss aussi au niveau maquillage notamment. »
« Un peu mais plus Alice Cooper. Je trouve sa carrière exemplaire. »
« Vous êtes encore chez M et O pour ce disque. »
« On avait eu de bons retours pour le précédent album et un peu vendu donc le label était partant pour continuer. Nous sommes distribués par Season of Mist ce qui est très cool. »
« Est-ce qu’il y a l’ambition d’aller plus haut ? »
« Bien sûr. Nous voulons tourner pour promouvoir l’album. On va jouer en Italie en 2024 avec Superhorror, groupe italien que nous adorons. Il y a des possibilités pour jouer aux States aussi. »
« Vous tournez pas mal d’ailleurs. »
« Oui et cela prend du temps. C’est un travail de fond. »
« Vous êtes souvent sur des plateaux variés. »
« Oui des plateaux metal, punk et même indus. On a fait des premières parties de groupes de metal-core. On a un public assez large. On a joué une fois en première partie de Mortuary. Nous n’étions pas sûrs de plaire à leur public et en fait si. »
« Vos morceaux sont courts, trois minutes, trois minutes trente ça aussi c’est la culture punk ? »
« Je n’ai rien contre les groupes qui font des titres de sept, huit minutes mais ce n’est pas mon style. J’ai grandi avec des morceaux de trois minutes. C’est ce que j’aime. »
« Vous avez des dates bientôt ? »
« Oui on joue avec Superhorror à la péniche Antipode le 24 Novembre et le lendemain à Château Thierry. »
Critique : Pierre Arnaud
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