Interview
BLACK RIVER SONS (2023) - Emeric Martel (Chant)
Quatre ans après « Poison Stuff » les Lillois de Black River Sons sont de retour avec un excellent « Skins ». Un disque entre grunge et vieux hard-rock particulièrement réussi. Entretien avec Emeric Martel, chanteur-guitariste du groupe.
« Votre précédent album, « Poison Stuff » date de 2019. C’est le Covid qui a fait qu’il a fallu attendre si longtemps avant de voir la naissance de ce nouveau disque ? »
« Même pas. Le Covid aurait même dû faire que ça aille plus vite puisque l’on pouvait à ce moment-là avoir davantage de temps pour nous concentrer sur la musique. Nous n’avons simplement jamais senti de sentiment d’urgence. L’écriture de l’album s’est faite rapidement. C’est la réalisation qui a été un peu longue. »
« On vous qualifie souvent de rock sudiste mais moi je trouve que l’album sonne très grunge. »
« C’est normal. Chris Cornell est mon chanteur préféré de tous les temps. J’ai écouté énormément Soundgarden. Et durant la période du Covid encore plus. Il est logique du coup que l’on sente cette influence sur l’album. »
« Vous aimez aussi le vieux hard-rock ? »
« Bien sûr. Et puis il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de Led Zep dans Soundgarden. Robert Plant c’est ma came. »
« Du coup vous sonnez beaucoup moins rock sudiste. »
« C’est vrai. Le premier album est un pur disque de rock sudiste. J’étais à fond dedans quand je l’ai écrit. Il y en a quand même encore un peu dans le nouvel album. »
« C’est Lynyrd Skynyrd que tu adores dans le rock sudiste ? »
« Pas que, mais oui, j’aime beaucoup ce groupe. Surtout leur deuxième période. Ce combo a un truc qui n’est pas monolithique. J’adore le rock sudiste mais j’écoute aussi beaucoup de prog, notamment le prog actuel : Porcupine Tree, Riverside, The Pineapple Thief… »
« Le disque est très varié musicalement, je trouve. »
« Tant mieux mais nous ne l’avons pas fait consciemment. Nous avons éjecté quelques titres. On a été plus collégial dans l’écriture. C’est peut-être pour ça. Notre bassiste écrit les textes. J’écris la musique. »
« Vous donnez pas mal de concerts. »
« On joue souvent par chez nous. On aimerait jouer encore davantage. Dans les semaines à venir on va jouer à la Rochelle, dans le Jura…»
« Le nom du groupe est un hommage à Black Stone Cherry ? »
« Non. Je voulais un groupe avec black dedans. Tous les groupes que j’écoute ont black dans leur nom. La Black River est un affluent du Mississipi et j’écoute énormément de blues. J’écoute du blues, du hard-rock et de la country. »
« Votre précédent album, « Poison Stuff » date de 2019. C’est le Covid qui a fait qu’il a fallu attendre si longtemps avant de voir la naissance de ce nouveau disque ? »
« Même pas. Le Covid aurait même dû faire que ça aille plus vite puisque l’on pouvait à ce moment-là avoir davantage de temps pour nous concentrer sur la musique. Nous n’avons simplement jamais senti de sentiment d’urgence. L’écriture de l’album s’est faite rapidement. C’est la réalisation qui a été un peu longue. »
« On vous qualifie souvent de rock sudiste mais moi je trouve que l’album sonne très grunge. »
« C’est normal. Chris Cornell est mon chanteur préféré de tous les temps. J’ai écouté énormément Soundgarden. Et durant la période du Covid encore plus. Il est logique du coup que l’on sente cette influence sur l’album. »
« Vous aimez aussi le vieux hard-rock ? »
« Bien sûr. Et puis il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de Led Zep dans Soundgarden. Robert Plant c’est ma came. »
« Du coup vous sonnez beaucoup moins rock sudiste. »
« C’est vrai. Le premier album est un pur disque de rock sudiste. J’étais à fond dedans quand je l’ai écrit. Il y en a quand même encore un peu dans le nouvel album. »
« C’est Lynyrd Skynyrd que tu adores dans le rock sudiste ? »
« Pas que, mais oui, j’aime beaucoup ce groupe. Surtout leur deuxième période. Ce combo a un truc qui n’est pas monolithique. J’adore le rock sudiste mais j’écoute aussi beaucoup de prog, notamment le prog actuel : Porcupine Tree, Riverside, The Pineapple Thief… »
« Le disque est très varié musicalement, je trouve. »
« Tant mieux mais nous ne l’avons pas fait consciemment. Nous avons éjecté quelques titres. On a été plus collégial dans l’écriture. C’est peut-être pour ça. Notre bassiste écrit les textes. J’écris la musique. »
« Vous donnez pas mal de concerts. »
« On joue souvent par chez nous. On aimerait jouer encore davantage. Dans les semaines à venir on va jouer à la Rochelle, dans le Jura…»
« Le nom du groupe est un hommage à Black Stone Cherry ? »
« Non. Je voulais un groupe avec black dedans. Tous les groupes que j’écoute ont black dans leur nom. La Black River est un affluent du Mississipi et j’écoute énormément de blues. J’écoute du blues, du hard-rock et de la country. »
Critique : Pierre Arnaud
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