Interview
THERAPHOSA (2024) - Groupe (Complet)
Quatre ans après « Transcendence » Theraphosa revient avec « Inferno ». Un second album inspiré par « La divine Comédie » de Dante qui s’avère être une bien belle réussite. Entretien.
« Vous avez voulu cet album dans la continuité de « Transcendence » ?
« Transcendence » était l’ouverture d’un chapitre philosophique de Theraphosa. « Inferno » vient approfondir celui-ci en parlant des vices de l’homme. »
« Et au niveau musical ? »
« Au niveau musical c’est plus dur à dire car c’est plus subjectif. On peut quand même dire que c’est plus riche. Nous ne nous sommes pas limités sur quoi que ce soit. »
« L’album est inspiré de « La divine Comédie » de Dante. C’est un concept-album autour de cette œuvre ? »
« Non. Nous nous sommes servis de ce livre comme d’un support. Comme dans « La Divine Comédie » il y a différents cercles dans notre album. On a adapté ce que Dante écrivait à notre monde actuel. Nous n’avions pas pour ambition de mettre en musique ce livre car c’est une œuvre déjà complète. On s’en est servi par rapport aux thèmes de la luxure, du vestibule… »
« Est-ce que la complexité de votre musique vient de la complexité de « La Divine Comédie » ? »
« Le sujet est complexe c’est vrai. Dans notre musique il y a plusieurs pistes qui peuvent correspondre aux cercles de Dante. »
« Ce disque est un album qui mélange metal prog, metal moderne. »
« On ne se met pas d’étiquette. Nous faisons ce dont nous avons envie. Il peut même y avoir un côté black sur certains passages. « Lust » a presque un côté funky, ça groove. Nous voulons que chaque morceau ait une identité propre. « Limbo » a, quant à lui un côté lourd. Le cercle influe la personnalité de chaque morceau. »
« J’ai parfois pensé à Opeth en écoutant votre disque. »
« Ce n’est pas du tout une influence. Opeth c’est très complexe, plus sans doute que ce que l’on fait. Après dans l’esprit, on comprend ce que tu veux dire. »
« La Divine Comédie » est un livre qui a pas mal inspiré d’artistes au cours de l’histoire et déjà des groupes metal dans le passé. Comment expliquez-vous cela ? »
« Si on regarde l’histoire du rock il y a toujours eu un attrait pour l’occulte. C’est aussi le cas pour le metal bien sûr. Le metal s’est forgé sur l’imaginaire de l’enfer. « La divine comédie » a un côté ésotérique. Il y a de la numérologie dans ce livre. Rien n’est fait au hasard dans cette œuvre. Elle a influencé beaucoup d’artistes au fil des siècles de Delacroix à Gustave Doré. »
« C’est audacieux de se confronter à cette œuvre. »
« C’est pour cela que nous n’avons pas voulu mettre ce livre en musique. Nous nous en sommes inspirés. Il convenait d’être clair, efficace. Ce dont Dante parlait à l’époque c’est universel et intemporel. »
« Vous aviez travaillé avec le batteur d’Amorphis, Jan Rechberger pour votre premier EP, avec Francis Caste pour votre premier album. Et là ? »
« On a aménagé notre studio de répet en studio d’enregistrement du coup on a tout fait tout seuls. On a bossé avec Rémy Deliers pour le mix et le master. »
« Le groupe existe depuis très longtemps mais vous aviez mis du temps avant de sortir vos premiers disques. Par souci de la perfection ? »
« Le groupe existe depuis 2007. Nous sommes deux frères et un pote de maternelle. Nous avons tout vécu ensemble. On a commencé le groupe quand nous étions hyper jeunes. Nous avions besoin d’une certaine maturité avant de sortir quelque chose. Le visuel, l’esthétisme du groupe étaient là dès le début. On a bien sûr évolué au fur et à mesure du temps. »
« Il y a un titre en français dans l’album : « Limbo ». Pourquoi le français ? »
« Il y en avait déjà un sur « Transcedance ». Nous sommes français, aimons la langue française. C’est une langue hyper précise. Ce n’est pas pour rien que la poésie française est la plus belle du monde. Le français était parfait pour ce titre. »
« L’album sort chez Circular Wave Records un label allemand. Comment avez-vous signé chez eux ? »
« C’est un label qui est assez jeune. Notre manager et notre éditeur ont démarché des labels. Nous n’avons pas signé avec eux en pensant à l’international. Nous aurions pu signer chez un label français. »
« Il y a des dates à venir ? »
« Pas encore mais on espère que ça va arriver. »
« Vous avez voulu cet album dans la continuité de « Transcendence » ?
« Transcendence » était l’ouverture d’un chapitre philosophique de Theraphosa. « Inferno » vient approfondir celui-ci en parlant des vices de l’homme. »
« Et au niveau musical ? »
« Au niveau musical c’est plus dur à dire car c’est plus subjectif. On peut quand même dire que c’est plus riche. Nous ne nous sommes pas limités sur quoi que ce soit. »
« L’album est inspiré de « La divine Comédie » de Dante. C’est un concept-album autour de cette œuvre ? »
« Non. Nous nous sommes servis de ce livre comme d’un support. Comme dans « La Divine Comédie » il y a différents cercles dans notre album. On a adapté ce que Dante écrivait à notre monde actuel. Nous n’avions pas pour ambition de mettre en musique ce livre car c’est une œuvre déjà complète. On s’en est servi par rapport aux thèmes de la luxure, du vestibule… »
« Est-ce que la complexité de votre musique vient de la complexité de « La Divine Comédie » ? »
« Le sujet est complexe c’est vrai. Dans notre musique il y a plusieurs pistes qui peuvent correspondre aux cercles de Dante. »
« Ce disque est un album qui mélange metal prog, metal moderne. »
« On ne se met pas d’étiquette. Nous faisons ce dont nous avons envie. Il peut même y avoir un côté black sur certains passages. « Lust » a presque un côté funky, ça groove. Nous voulons que chaque morceau ait une identité propre. « Limbo » a, quant à lui un côté lourd. Le cercle influe la personnalité de chaque morceau. »
« J’ai parfois pensé à Opeth en écoutant votre disque. »
« Ce n’est pas du tout une influence. Opeth c’est très complexe, plus sans doute que ce que l’on fait. Après dans l’esprit, on comprend ce que tu veux dire. »
« La Divine Comédie » est un livre qui a pas mal inspiré d’artistes au cours de l’histoire et déjà des groupes metal dans le passé. Comment expliquez-vous cela ? »
« Si on regarde l’histoire du rock il y a toujours eu un attrait pour l’occulte. C’est aussi le cas pour le metal bien sûr. Le metal s’est forgé sur l’imaginaire de l’enfer. « La divine comédie » a un côté ésotérique. Il y a de la numérologie dans ce livre. Rien n’est fait au hasard dans cette œuvre. Elle a influencé beaucoup d’artistes au fil des siècles de Delacroix à Gustave Doré. »
« C’est audacieux de se confronter à cette œuvre. »
« C’est pour cela que nous n’avons pas voulu mettre ce livre en musique. Nous nous en sommes inspirés. Il convenait d’être clair, efficace. Ce dont Dante parlait à l’époque c’est universel et intemporel. »
« Vous aviez travaillé avec le batteur d’Amorphis, Jan Rechberger pour votre premier EP, avec Francis Caste pour votre premier album. Et là ? »
« On a aménagé notre studio de répet en studio d’enregistrement du coup on a tout fait tout seuls. On a bossé avec Rémy Deliers pour le mix et le master. »
« Le groupe existe depuis très longtemps mais vous aviez mis du temps avant de sortir vos premiers disques. Par souci de la perfection ? »
« Le groupe existe depuis 2007. Nous sommes deux frères et un pote de maternelle. Nous avons tout vécu ensemble. On a commencé le groupe quand nous étions hyper jeunes. Nous avions besoin d’une certaine maturité avant de sortir quelque chose. Le visuel, l’esthétisme du groupe étaient là dès le début. On a bien sûr évolué au fur et à mesure du temps. »
« Il y a un titre en français dans l’album : « Limbo ». Pourquoi le français ? »
« Il y en avait déjà un sur « Transcedance ». Nous sommes français, aimons la langue française. C’est une langue hyper précise. Ce n’est pas pour rien que la poésie française est la plus belle du monde. Le français était parfait pour ce titre. »
« L’album sort chez Circular Wave Records un label allemand. Comment avez-vous signé chez eux ? »
« C’est un label qui est assez jeune. Notre manager et notre éditeur ont démarché des labels. Nous n’avons pas signé avec eux en pensant à l’international. Nous aurions pu signer chez un label français. »
« Il y a des dates à venir ? »
« Pas encore mais on espère que ça va arriver. »
Critique : Pierre Arnaud
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