Interview
WINGS OF STEEL (2024)
Après avoir sorti un excellent « Gates of Twilight » l’an dernier, les Californiens de Wings of Steel étaient récemment de passage en France pour deux dates à Paris et Lille. L’occasion idéale pour les rencontrer.
« Vous vous êtes rencontrés dans une école de musique à LA ? C’est cela ? »
« Oui tout à fait. Leo est arrivé en Californie en provenance de Suède avec l’idée de faire de la musique. Parker avait la même envie. Nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette école et avons fondé le groupe. »
« Vous avez sorti le disque en auto-production. Pourquoi ce choix et pas celui d’un label ? »
« Nous avons commencé en auto-production car nous n’avions aucun contact avec des labels. Puis, quand nous en avons eu, nous avons trouvé que nous serions mieux en auto-production. Nous faisons ce que nous voulons. En plus quand tu es sur un label tu ne touches pas directement les revenus de ta musique. Là c’est plus simple. L’auto-production a aussi l’avantage que tu n’as pas un label pour te dire de mettre ce morceau plutôt que celui-là sur ton disque. »
« Sortir un vinyle quand on est en auto-prod comme vous c’est dur, non ? »
« Oui mais 90 à 95% de nos revenus viennent des CD et des vinyles. Le stream ne représente presque rien pour le groupe. Nos fans sont attachés aux produits physiques et nous aussi. C’est quand même cool de regarder une pochette de disque ou d’écouter un Cd en voiture. »
« On vous compare souvent à Crimson Glory, Judas Priest. Ce sont des influences ? »
« Pour te dire la vérité nous n’avions jamais écoutés Crimson Glory avant qu’on nous compare à eux. Nous écoutons les groupes qui ont influencé ces formations : Rainbow, Deep Purple. Nous avons une énorme palette d’influences. »
« Même si votre album sonne heavy metal 80’s c’est avec une production moderne. »
« Si nous avions eu envie de copier les groupes heavy des 80’s cela n’aurait pas été intéressant. Nous utilisons le matériel d’aujourd’hui et si ces groupes l’avaient pu ils l’auraient fait. Après, nous faisons tout de manière organique. Tu entends dans le disque notre son tel qu’il est. Rien n’est trafiqué. »
« Vous l’avez enregistré en home-studio ? »
« La plupart du disque a été fait en home-studio, oui. Nous n’avons fait que les batteries en studio. »
« Vous avez mis une balade, « She Cries » au milieu du disque. C’est pour la dynamique de celui-ci ? »
« Tout à fait. Nous avons essayé de faire le disque le plus cohérent qui soit. Mettre une balade au milieu de celui-ci donne une belle dynamique à l’album. En plus nous adorons les balades heavy metal. »
« C’est un français qui a mixé l’album, Damien Rainaud. »
« Oui c’est un mec super. Il a compris exactement ce que nous voulions. »
« Et qui a fait la pochette ? »
« Spencer Caligiuri, un tatoueur. Elle est parfaite cette pochette. Comme Damien, Spencer est un ami. Nous aimons bosser avec nos potes. »
« Même si le genre dans lequel vous évoluez n’était plus trop à la mode j’ai l’impression qu’il y a un retour du heavy metal. »
« Le heavy metal n’a jamais été hype. Quand il est devenu énorme cela l’a tué. Il est vrai qu’il y a un retour du heavy. Les gros groupes heavy se retrouvent dans des films ou dans des bande-sons de jeux vidéos. Nous, nous faisons cela car nous aimons le genre. C’est aussi simple que cela. »
« Votre album a eu de très bonnes critiques en France. C’est important la France pour vous ? »
« C’est très important. Le public français n’est pas du tout superficiel. Avoir joué à Paris et Lille a été hyper cool pour nous. C’étaient nos deux premiers shows dans votre pays. »
« Etes-vous en train d’écrire un nouvel album ? »
« On travaille sans arrêt. Pour le moment nous terminons la tournée européenne puis nous jouerons aux Etats-Unis. Durant cette tournée européenne nous faisons pas mal de concerts en tête d’affiche et jouons dans des festivals. Nous avons fait le Keep it True en Allemagne et c’était super. Nous étions le premier groupe à jouer au second jour du festival. Nous pensions que les gens dormiraient encore et il y avait plein de monde. Après la tournée US nous nous poserons pour composer. »
« Vous voulez le sortir encore en auto-prod ou sur un label ? »
« Peu importe. Les deux nous iront. »
« Vous vous êtes rencontrés dans une école de musique à LA ? C’est cela ? »
« Oui tout à fait. Leo est arrivé en Californie en provenance de Suède avec l’idée de faire de la musique. Parker avait la même envie. Nous nous sommes retrouvés tous les deux dans cette école et avons fondé le groupe. »
« Vous avez sorti le disque en auto-production. Pourquoi ce choix et pas celui d’un label ? »
« Nous avons commencé en auto-production car nous n’avions aucun contact avec des labels. Puis, quand nous en avons eu, nous avons trouvé que nous serions mieux en auto-production. Nous faisons ce que nous voulons. En plus quand tu es sur un label tu ne touches pas directement les revenus de ta musique. Là c’est plus simple. L’auto-production a aussi l’avantage que tu n’as pas un label pour te dire de mettre ce morceau plutôt que celui-là sur ton disque. »
« Sortir un vinyle quand on est en auto-prod comme vous c’est dur, non ? »
« Oui mais 90 à 95% de nos revenus viennent des CD et des vinyles. Le stream ne représente presque rien pour le groupe. Nos fans sont attachés aux produits physiques et nous aussi. C’est quand même cool de regarder une pochette de disque ou d’écouter un Cd en voiture. »
« On vous compare souvent à Crimson Glory, Judas Priest. Ce sont des influences ? »
« Pour te dire la vérité nous n’avions jamais écoutés Crimson Glory avant qu’on nous compare à eux. Nous écoutons les groupes qui ont influencé ces formations : Rainbow, Deep Purple. Nous avons une énorme palette d’influences. »
« Même si votre album sonne heavy metal 80’s c’est avec une production moderne. »
« Si nous avions eu envie de copier les groupes heavy des 80’s cela n’aurait pas été intéressant. Nous utilisons le matériel d’aujourd’hui et si ces groupes l’avaient pu ils l’auraient fait. Après, nous faisons tout de manière organique. Tu entends dans le disque notre son tel qu’il est. Rien n’est trafiqué. »
« Vous l’avez enregistré en home-studio ? »
« La plupart du disque a été fait en home-studio, oui. Nous n’avons fait que les batteries en studio. »
« Vous avez mis une balade, « She Cries » au milieu du disque. C’est pour la dynamique de celui-ci ? »
« Tout à fait. Nous avons essayé de faire le disque le plus cohérent qui soit. Mettre une balade au milieu de celui-ci donne une belle dynamique à l’album. En plus nous adorons les balades heavy metal. »
« C’est un français qui a mixé l’album, Damien Rainaud. »
« Oui c’est un mec super. Il a compris exactement ce que nous voulions. »
« Et qui a fait la pochette ? »
« Spencer Caligiuri, un tatoueur. Elle est parfaite cette pochette. Comme Damien, Spencer est un ami. Nous aimons bosser avec nos potes. »
« Même si le genre dans lequel vous évoluez n’était plus trop à la mode j’ai l’impression qu’il y a un retour du heavy metal. »
« Le heavy metal n’a jamais été hype. Quand il est devenu énorme cela l’a tué. Il est vrai qu’il y a un retour du heavy. Les gros groupes heavy se retrouvent dans des films ou dans des bande-sons de jeux vidéos. Nous, nous faisons cela car nous aimons le genre. C’est aussi simple que cela. »
« Votre album a eu de très bonnes critiques en France. C’est important la France pour vous ? »
« C’est très important. Le public français n’est pas du tout superficiel. Avoir joué à Paris et Lille a été hyper cool pour nous. C’étaient nos deux premiers shows dans votre pays. »
« Etes-vous en train d’écrire un nouvel album ? »
« On travaille sans arrêt. Pour le moment nous terminons la tournée européenne puis nous jouerons aux Etats-Unis. Durant cette tournée européenne nous faisons pas mal de concerts en tête d’affiche et jouons dans des festivals. Nous avons fait le Keep it True en Allemagne et c’était super. Nous étions le premier groupe à jouer au second jour du festival. Nous pensions que les gens dormiraient encore et il y avait plein de monde. Après la tournée US nous nous poserons pour composer. »
« Vous voulez le sortir encore en auto-prod ou sur un label ? »
« Peu importe. Les deux nous iront. »
Critique : Pierre Arnaud
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