Interview
ORKHYS (2024) - Brice (Guitare)
Les Parisiens de Orkhys nous offrent avec « Legends » un superbe album. Un disque ultra maitrisé qui les éloigne du metal-folk de leurs débuts pour un metal plus extrême. Entretien avec Brice guitariste du groupe.
« Votre nouvel album est un peu différent de ce que l’on connaissait d’Orkhys. »
« On a voulu garder notre style tout en poussant plus loin le curseur du metal extrême. On a mis de ci de là des éléments thrash ou black. Il y a des titres avec de la double pédale. On a augmenté la cadence. »
« Le track-listing est très cohérent, je trouve. »
« On travaille beaucoup sur la cohérence. Nous écoutons pas mal de fois le disque avant de le sortir pour voir si tout est bien en place. On travaille aussi là-dessus en concert. Nous ne voulons pas être linéaire. Nous aimons travailler sur les variations. »
« Vous vous éloignez avec ce disque de l’image metal sympho que vous aviez. »
« Nous n’avons jamais voulu faire de metal sympho. On se démène pour ne pas avoir cette étiquette. Nos influences c’est Maiden, Megadeth, pas le metal sympho. Nous aimons les choses orchestrées mais bien davantage les trucs à la John Williams que le metal sympho. »
« L’album comme son nom l’indique est basé autour de légendes. C’est un concept-album autour de celles-ci ? »
« Non. Il y a un fil rouge autour des légendes mais ce n’est pas pour autant un concept-album. Tu trouves des légendes celtiques bretonnes et scandinaves dans le disque. Les morceaux sont inspirés de ses légendes. Nous nous sommes beaucoup documentés sur celles-ci. Le premier morceau par exemple parle du Vercingétorix celte. »
« Le livret est superbe. »
« Merci. On a voulu dans celui-ci illustrer chacune des légendes. Obsuum a fait un super travail. »
« Il y a pour la première fois un morceau en français chez Orkhys. »
« Je me suis inspiré de Alcest pour ce titre. Cela s’est fait de façon naturelle. Le français est poétique et convenait bien au morceau. La douceur du titre imposait presque le français. On ne sait pas si on le refera mais on ne s’interdit rien. »
« Il y n’y a jamais eu de changement de line-up dans Orkhys. Est-ce que cela amène à cette cohésion que l’on entend dans l’album ? »
« Je n’y avais jamais pensé mais c’est possible. Un second guitariste est arrivé après le premier album. Ca se passe bien entre nous. Nous sommes plus des potes que des collègues. »
« Le disque est encore en auto-production. »
« Oui cela nous permet de garder une totale liberté artistique. Nous ne sommes pas fermés à être un jour sur un label mais nous n’en cherchons pas. »
« Il est moins folk que vos disques précédents. »
« C’est volontaire car j’en écoute moins qu’avant. »
« L’album est dédié à la mémoire de Claire Delavallée. »
« Elle aidait Laurène notre chanteuse dans la maitrise la plus parfaite de la langue anglaise. Il était important pour nous de lui dédier ce disque. »
« Vous avez sorti déjà pas mal de choses depuis les débuts du groupe. »
« On a sorti notre premier EP en plein Covid. On bosse énormément. Cela te permet d’avancer. Dès que je rentre du boulot je cherche des riffs. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« On vient de jouer un concert acoustique à Paris. Nous jouerons ensuite le 31 Aout prochain au Fertois Metal Fest en Seine et Marne puis à Saint Symphorien d’Ozon dans le Rhône le 12 Octobre. »
« Votre nouvel album est un peu différent de ce que l’on connaissait d’Orkhys. »
« On a voulu garder notre style tout en poussant plus loin le curseur du metal extrême. On a mis de ci de là des éléments thrash ou black. Il y a des titres avec de la double pédale. On a augmenté la cadence. »
« Le track-listing est très cohérent, je trouve. »
« On travaille beaucoup sur la cohérence. Nous écoutons pas mal de fois le disque avant de le sortir pour voir si tout est bien en place. On travaille aussi là-dessus en concert. Nous ne voulons pas être linéaire. Nous aimons travailler sur les variations. »
« Vous vous éloignez avec ce disque de l’image metal sympho que vous aviez. »
« Nous n’avons jamais voulu faire de metal sympho. On se démène pour ne pas avoir cette étiquette. Nos influences c’est Maiden, Megadeth, pas le metal sympho. Nous aimons les choses orchestrées mais bien davantage les trucs à la John Williams que le metal sympho. »
« L’album comme son nom l’indique est basé autour de légendes. C’est un concept-album autour de celles-ci ? »
« Non. Il y a un fil rouge autour des légendes mais ce n’est pas pour autant un concept-album. Tu trouves des légendes celtiques bretonnes et scandinaves dans le disque. Les morceaux sont inspirés de ses légendes. Nous nous sommes beaucoup documentés sur celles-ci. Le premier morceau par exemple parle du Vercingétorix celte. »
« Le livret est superbe. »
« Merci. On a voulu dans celui-ci illustrer chacune des légendes. Obsuum a fait un super travail. »
« Il y a pour la première fois un morceau en français chez Orkhys. »
« Je me suis inspiré de Alcest pour ce titre. Cela s’est fait de façon naturelle. Le français est poétique et convenait bien au morceau. La douceur du titre imposait presque le français. On ne sait pas si on le refera mais on ne s’interdit rien. »
« Il y n’y a jamais eu de changement de line-up dans Orkhys. Est-ce que cela amène à cette cohésion que l’on entend dans l’album ? »
« Je n’y avais jamais pensé mais c’est possible. Un second guitariste est arrivé après le premier album. Ca se passe bien entre nous. Nous sommes plus des potes que des collègues. »
« Le disque est encore en auto-production. »
« Oui cela nous permet de garder une totale liberté artistique. Nous ne sommes pas fermés à être un jour sur un label mais nous n’en cherchons pas. »
« Il est moins folk que vos disques précédents. »
« C’est volontaire car j’en écoute moins qu’avant. »
« L’album est dédié à la mémoire de Claire Delavallée. »
« Elle aidait Laurène notre chanteuse dans la maitrise la plus parfaite de la langue anglaise. Il était important pour nous de lui dédier ce disque. »
« Vous avez sorti déjà pas mal de choses depuis les débuts du groupe. »
« On a sorti notre premier EP en plein Covid. On bosse énormément. Cela te permet d’avancer. Dès que je rentre du boulot je cherche des riffs. »
« Vous avez des concerts à venir ? »
« On vient de jouer un concert acoustique à Paris. Nous jouerons ensuite le 31 Aout prochain au Fertois Metal Fest en Seine et Marne puis à Saint Symphorien d’Ozon dans le Rhône le 12 Octobre. »
Critique : Pierre Arnaud
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