Interview
THE DAWN RAZOR (2024) - Sylvain Spanu
One man band The Dawn Razor vient de sortir un splendide album “In Sublime Presence”. Un disque entre black et death mais pas que. Entretien avec Sylvain Spanu l’homme derrière cette entité.
« Ce nouvel album arrive six ans après « Renaissances ». Pourquoi un laps de temps aussi long entre les deux disques ?»
« J’ai pris mon temps. Je voulais dix morceaux qui me plaisent vraiment. Il y a eu le Covid aussi bien sûr. Je n’avais aucune inspiration à cette période-là. »
« Tu es un one man band. Tu fais tout tout seul ? »
« Oui j’écris tout. En revanche pour les parties de batterie j’ai demandé à un vrai batteur. »
« Comment as-tu pensé l’album par rapport au premier ? »
« J’ai plus varié au niveau de l’écriture. »
« On définit souvent ta musique comme un mélange de black et de death. C’est vrai mais il n’y a pas que cela. »
« Je suis d’accord avec toi. Ces éléments font partie de ma musique mais il n’y a pas que cela, effectivement. Ma musique est plus technique que le traditionnel black/death, par exemple. »
« Je trouve le climat général du disque très sombre. »
« Je recherche les contrastes. Dawn Razor c’est la ligne de lumière que tu vois sur l’horizon juste avant l’aube. La pochette représente aussi ce contraste. »
« Ton premier album était déjà chez M et O ? »
« Non c’était chez Do It Agency. J’ai envoyé deux chansons à Alex le boss de M et O. Ca lui a plu. On a pu faire l’album ensemble. »
« Tes titres sont longs
« J’essaie pourtant de faire court (rires). »
« L’album est quand même ultra long. Plus d’une heure. »
« Oui mais il y a deux reprises et une version italienne de « Chiaroscuro Italiano ». Je les mettrai sur Youtube mais pas sur l’album. Ce seront des bonus-tracks. »
« Pourquoi ces reprises de Children of Bodom et de Dimmu Borgir. Tu es fan de ces groupes ? »
« Oui j’aime beaucoup ces groupes. Alexi Laiho est le mec qui m’a donné envie de jouer de la guitare dans ce style. C’est mon guitariste préféré. C’est le mec qui m’a le plus influencé au niveau guitare avec John Petrucci de Dream Theater. Quant à Dimmu Borgir, j’aime la violence de ce groupe. »
« Qu’aimes-tu à part Children of Bodom et Dimmu Borgir ? »
« Gojira et la musique classique : Chopin, Bach. »
« Tu es d’origine sarde. C’est pour cela qu’il y a deux titres en italien dont « Chiaroscuro Italiano » ?
« Ca joue sûrement. Les paroles vont bien avec le titre. Dans ce morceau je parle de l’Italie de la renaissance. C’est une période tout en contrastes avec de nombreuses guerres d’un côté et l’art de l’autre. Deux choses antagoniques. »
« Tu es influencé par le mouvement sublime ? »
« Oui ce mouvement qui consistait à peindre des choses qui échappent à l’homme. Comme des montagnes inaccessibles. Ce mouvement est une sous branche du romantisme crée au 18 eme siècle. Ce qu’on appelle sublime est démesuré, puissant, difficile à appréhender et à comprendre. J’aime ce mouvement, oui. »
« C’est sur le bien et le mal ? »
« Je n’y avais pas pensé mais on peut voir ça comme ça. »
« L’album est complexe. Ton univers n’est pas simple. Il y a plein de ruptures de ton. »
« Tant mieux. J’essaie de ne pas me répéter, d’explorer. Je change souvent de tonalité, de rythme. J’essaie de m’affranchir des codes. »
« Tu ne sors le disque qu’en numérique. Pourquoi pas en physique ? »
« Je me suis posé la question. J’avais sorti le premier en physique et n’en avais quasi pas vendu. »
« Il y a des concerts à venir ? »
« Il y en a deux en préparation. Il y en aura un à Paris et un autre à confirmer. J’aime le live. »
« Tu vas faire des vidéos ? »
« Il y en a déjà eu deux et il y en aura pour les reprises de Children et Dimmu Borgir. »
« Ce nouvel album arrive six ans après « Renaissances ». Pourquoi un laps de temps aussi long entre les deux disques ?»
« J’ai pris mon temps. Je voulais dix morceaux qui me plaisent vraiment. Il y a eu le Covid aussi bien sûr. Je n’avais aucune inspiration à cette période-là. »
« Tu es un one man band. Tu fais tout tout seul ? »
« Oui j’écris tout. En revanche pour les parties de batterie j’ai demandé à un vrai batteur. »
« Comment as-tu pensé l’album par rapport au premier ? »
« J’ai plus varié au niveau de l’écriture. »
« On définit souvent ta musique comme un mélange de black et de death. C’est vrai mais il n’y a pas que cela. »
« Je suis d’accord avec toi. Ces éléments font partie de ma musique mais il n’y a pas que cela, effectivement. Ma musique est plus technique que le traditionnel black/death, par exemple. »
« Je trouve le climat général du disque très sombre. »
« Je recherche les contrastes. Dawn Razor c’est la ligne de lumière que tu vois sur l’horizon juste avant l’aube. La pochette représente aussi ce contraste. »
« Ton premier album était déjà chez M et O ? »
« Non c’était chez Do It Agency. J’ai envoyé deux chansons à Alex le boss de M et O. Ca lui a plu. On a pu faire l’album ensemble. »
« Tes titres sont longs
« J’essaie pourtant de faire court (rires). »
« L’album est quand même ultra long. Plus d’une heure. »
« Oui mais il y a deux reprises et une version italienne de « Chiaroscuro Italiano ». Je les mettrai sur Youtube mais pas sur l’album. Ce seront des bonus-tracks. »
« Pourquoi ces reprises de Children of Bodom et de Dimmu Borgir. Tu es fan de ces groupes ? »
« Oui j’aime beaucoup ces groupes. Alexi Laiho est le mec qui m’a donné envie de jouer de la guitare dans ce style. C’est mon guitariste préféré. C’est le mec qui m’a le plus influencé au niveau guitare avec John Petrucci de Dream Theater. Quant à Dimmu Borgir, j’aime la violence de ce groupe. »
« Qu’aimes-tu à part Children of Bodom et Dimmu Borgir ? »
« Gojira et la musique classique : Chopin, Bach. »
« Tu es d’origine sarde. C’est pour cela qu’il y a deux titres en italien dont « Chiaroscuro Italiano » ?
« Ca joue sûrement. Les paroles vont bien avec le titre. Dans ce morceau je parle de l’Italie de la renaissance. C’est une période tout en contrastes avec de nombreuses guerres d’un côté et l’art de l’autre. Deux choses antagoniques. »
« Tu es influencé par le mouvement sublime ? »
« Oui ce mouvement qui consistait à peindre des choses qui échappent à l’homme. Comme des montagnes inaccessibles. Ce mouvement est une sous branche du romantisme crée au 18 eme siècle. Ce qu’on appelle sublime est démesuré, puissant, difficile à appréhender et à comprendre. J’aime ce mouvement, oui. »
« C’est sur le bien et le mal ? »
« Je n’y avais pas pensé mais on peut voir ça comme ça. »
« L’album est complexe. Ton univers n’est pas simple. Il y a plein de ruptures de ton. »
« Tant mieux. J’essaie de ne pas me répéter, d’explorer. Je change souvent de tonalité, de rythme. J’essaie de m’affranchir des codes. »
« Tu ne sors le disque qu’en numérique. Pourquoi pas en physique ? »
« Je me suis posé la question. J’avais sorti le premier en physique et n’en avais quasi pas vendu. »
« Il y a des concerts à venir ? »
« Il y en a deux en préparation. Il y en aura un à Paris et un autre à confirmer. J’aime le live. »
« Tu vas faire des vidéos ? »
« Il y en a déjà eu deux et il y en aura pour les reprises de Children et Dimmu Borgir. »
Critique : Pierre Arnaud
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