Live Report

Sonata Arctica - Transbordeur - Lyon - 14/11/2007

 
Cela fait plusieurs semaines que le concert de ce soir est complet. Cool ! En même temps, les deux groupes principaux de ce soir, à savoir Epica et Sonata Arctica, jouissent d’une énorme popularité en France. Les fanclubs et autres forums de chaque groupe sont effectivement très actifs et cela se voit, et s’entend surtout !

Après m’être, une nouvelle fois, perdu dans Lyon pour arriver à la salle, je raterai le début du set de Ride The Sky (nouveau project d’Uli Kusch) et d’après les échos que j’ai eu et les deux derniers morceaux que j’ai entendu, je n‘ai pas raté grand chose, tant l’originalité ne semble pas être le maître mot du combo. Décidément, alors qu’Helloween a sorti un superbe nouvel album et qu’une tournée monstrueuse (ave Gammaray et Axxis) est planifiée, on ne peut pas dire que ses ex-membres connaissent la même réussite (Masterplan, Ride The Sky)…

On passe aux choses sérieuses avec l’arrivée des Hollandais d’Epica. La setlist est très bien équilibrée entre les trois albums du groupe (à la différence de Sonata, nous y viendrons plus tard), gage de qualité. Petit avantage tout de même, et c’est normal, au dernier en date, à savoir le très bon The Divine Conspiracy.
Epica nous offre ce soir un très bon show et même si tout le monde n’a d’yeux que pour Simone, fort heureusement, elle n’est pas le seul intérêt du groupe. Le chant de Mark est beaucoup mieux maîtrisé qu’auparavant, en même temps, il grunte tellement sur le dernier album qu’il avait intérêt à s’améliorer ! La rythmique assurée par le tryptique basse-guitare-batterie fera des dégâts ce soir, car ça envoyait grave. Enfin, Coen, derrière son synthé tournant fait preuve d’un enthousiasme très communicatif. Revenons-en enfin à Simone (qui s’en plaindrait ? :P), qui, même si les notes les plus aigües auront été atteintes avec difficulté, aura charmé plus d’un(e) fan. Même avec une durée limitée, Epica aura vraiment assuré l’essentiel ce soir, voire même volé, à moindre mesure, la vedette à Sonata.

Set list Epica :
1. Indigo (The Divine Conspiracy)
2. Obsessive Devotion (The Divine Conspiracy)
3. Sensorium (The Phantom Agony)
4. Quietus (Consign to Oblivion)
5. Menace of Vanity (The Divine Conspiracy)
6. Cry for the Moon (The Phantom Agony)
7. Fools of Damnation (The Divine Conspiracy)
8. Consign to Oblivion (Consign to Oblivion)

Le temps d’installer un backdrop toujours aussi canin et les habituels retours en forme de blocs de glace et les Finlandais de Sonata Arctica déboulent sur scène. Cela fait maintenant une bonne demi-douzaine de fois (six quoi :P) que je vois le groupe en live et même si le charme de certaines pitreries de Tony (« we're not Iron Maiden, we're not from England ; we are Sonata, we come from Finland » en intro de « Black sheep » ou la « Vodka song ») n’ont forcément plus la même saveur, le bougre ne dort pas sur ses lauriers et aura enthousiasmé la foule en transformant le public en véritable kit de batterie à base de « tssss poum tchak » pour terminer en un « We will rock you » tonitruant. Bien vu l’ami ! Tony sera d’ailleurs très en forme, autant physiquement que vocalement. Heurseusement, qu’il chante mieux que ce qu’il ne s’habille ! Autre satisfaction de la soirée : Elias. La lourde tache de remplacer le très sympathique et talentueux Jani lui incombait et il a relevé le défi magnifiquement. Au début un peu frileux, Elias s’émancipera au fur et à mesure, jusqu’à un excellent solo de gratte qui mettra les plus fervents fans de Jani d’accord. Même si j’appréciais beaucoup Jani (membre fondateur du groupe tout de même), son remplacant n’aura pas tôt fait de le faire « oublier ».
Oups, j’ai oublié de mentionner également l’incroyable métamorphose de Marko ! Un entertainement à la Steve Harris (Iron Maiden), une maîtrise technique à la Franck Hermanny (Adagio), un feeling à la John Myung (Dream Theater), bref ce soir il aura été époustouflant ! Un sourire éclatant, une bonne interaction avec le public, une joie d’être présent sur scène aveuglante de sincerité, voilà la nouvelle panoplie du bassiste…
Quoi, vous ne me croyez pas ??? Pourtant c’est bientôt Noël, on a bien le droit de rêver non ? ! Merde, c’est vrai que le Père Noël n’existe pas… Dommage.

Passons à la setlist, qui, avouons-le, fait la part belle aux trois premiers albums du combo. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce sont les meilleurs du groupe. Un seul titre de Reckoning Night, ça en dit long ! Voilà ce à quoi devront s’attendre les morceaux d’Unia pour leur tournée post-Unia niark ! Car en dehors de « It won’t fade », on ne peut pas dire que les trois autres morceaux tirés de ce dernier album (cf. setlist) feront le poids face à des « Fullmoon », « My land », « Black sheep » ou « Victoria’s secret » ! En gros, « In black & white » et « Paid in full » risquent d’avoir le même sort que les « Misplaced man » et autre « Blinded no more ».
En fait, c’est Francis qui avait raison « c‘était mieux avant » ! :P

Set list Sonata Arctica :
1. Intro
2. In black & white (Unia)
3. Paid in full (Unia)
4. Victoria’s Secret (Winterheart’s Guild)
5. Broken (Winterheart’s Guild)
6. 8th commandment (Ecliptica)
7. Tallulah (Silence)
8. Fullmoon (Ecliptica)
9. Caleb (Unia)
10. Black Sheep (Silence)
11. It won’t fade (Unia)
12. Gravenimage(Winterheart’s Guild)
13. San Sebastian (Silence)
14. My land (Ecliptica)
15. Don’t say a word (Reckoning Night)
16. The cage (Winterheart’s Guild)
17. Vodka song
 
Critique : Secret Sfred
Date : 14/11/2007
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