Live Report
HAMMERFALL + SABATON + BULLET - 04.03.09 - Transbordeur (Lyon) - 29/3/2009
Affiche 100 % heavy metal suédois ce soir, dans un Transbordeur qui n’affiche vraiment pas complet. Pour se rassurer, on peut se dire qu’il y a plus de monde qu’une semaine auparavant pour la venue monstrueuse de Lordi. Mais bon, est-ce vraiment rassurant en soit ?...
C’est tout de même avec joie que nous retrouvons les guerriers d’Hammerfall quatre ans après leur co-headlining avec Stratovarius, dans cette même salle.
Le premier groupe à monter scène est Bullet. Groupe créé en 2001 mais qui semble être resté dans les 80’s autant sur le fond que sur la forme. En effet, tout est réuni ici pour nous replonger dans la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM), avec des mullets, des perfectos sur des torses nus et autres Flying V. Le seul qui dénote un peu est le chanteur/hurleur Dag Hell Hofer et ses allures de Hurley de la série Lost. Un groupe sympathique, certes à prendre au second degré, mais parfait pour démarrer ce type de concert. Le rappel -d’ailleurs, c’est la première fois que je vois un rappel pour un groupe d’ouverture (NdSS : qui plus est quand il y a trois groupes)- aurait pu être dispensable, mais la foule semblait n’en avoir cure.
Le public commence à se presser aux avants postes, prêt à en découdre avec les mercenaires de Sabaton. Ayant laissé un très bon souvenir lors de leur passage en ouverture de Therion en 2007, certains fans semblent même ne s’être déplacés que pour eux. Et il y a de quoi ! En effet, le groupe ne peut que faire mouche avec leur heavy à consonances pop sur certains refrains, tant ces derniers sont entraînants et taillés pour la scène. En plus de cela, les musicos et leur chanteur, Joakim Broden, en tête, sont tout sourire et délivrent une telle énergie et une telle joie que l’on ne peut qu’adhérer à cette bonne humeur communicative. Sabaton nous a offert un beau best-of de leur discographie (cf. setlist), même si toujours aucun titre de Fist For Fight, leur premier album n’aura été joué. Peu importe, une nouvelle fois, Sabaton aura marqué des points en France. Bientôt une tournée en tête d’affiche ?....
Setlist Sabaton :
• Ghost division (The Art Of War)
• 40:1 (The Art Of War)
• Panzer battalion (Primo Victoria)
• Cliffs of Gallipoli (The Art Of War)
• Attero Dominatus (Attero Dominatus)
• The Price of a mile (The Art Of War)
• Primo Victoria (Primo Victoria)
• Metal machine / Metal crüe (Primo Victoria / Attero Dominatus)
Les derniers Suédois à fouler les planches du Transbordeur sont donc les guerriers d’Hammerfall. Même en tête d’affiche, la déco semble moins impressionnante que quatre auparavant avec le décor de enneigés de Chapter V. On pourra également regretter l’absence d’effets pyrotechniques, avec seulement des lasers à se mettre sous les dents ou plutôt devant les yeux. Dommage. Voilà pour la forme, en ce qui concerne le fond, rien d’exceptionnel à reprocher à Hammerfall ce soir. On notera toutefois un ventre mou (cf. setlist) juste avant le rappel. En effet, passez d’une ballade (Glory to the brave) à deux morceaux de « No Sacrifice, no Victory », puis deux morceaux moyens (Natural high et The way of the warrior) pour revenir à une autre ballade (Between two worlds) se révèlera assez peu entraînant pour le public. Heureusement que Riders of the storm rallumera la flamme. Les titres de leur dernier album en date sont toutefois assez efficaces en live (Punish & enslave, Hallowed be my name ou Any means necessary), mais, forcément, le contraste avec les hits plus anciens se ressent en fin de concert.
En ce qui concerne la prestation du groupe, mention spéciale à Joacim Cans qui, du début à la fin, aura assuré autant scéniquement que vocalement. D’ailleurs, sur ce dernier point -et c’est assez rare pour le mentionner- à aucun moment, on aura senti le chanteur en difficulté. Quelle maîtrise ! Oscar fidèle à lui-même tout en pose, tout comme Anders Johansson aussi taré que son frère (NdSS : clavieriste de Stratovarius). En ce qui concerne les nouveaux (ou ancien pour Fredrik), Pontus assurera techniquement tout comme Fredrik, mais niveau charisme, il faudra tout de même leur laisser un peu de temps. En effet, ce n’est pas évident de passer après les cadres qu’étaient Stefan (guitare) et Magnus (basse).
Un concert bien sympa, pas exceptionnel non plus, mais qui aura eu le mérite de proposer une affiche homogène, pas originale pour un sou mais diablement efficace.
Setlist Hammerfall :
• Punish & enslave (No Sacrifice, No Victory)
• Crimson thunder (Crimson Thunder)
• Legion (No Sacrifice, No Victory)
• Blood bound (Chapter V)
• Renegade (Renegade)
• Hallowed be my name (No Sacrifice, No Victory)
• The abyss (Steel Meets Steel)
• Last man standing (Steel Meets Steel)
• Heeding the call (Legacy Of Kings)
• Glory to the brave (Glory To The Brave)
• Something for the ages (No Sacrifice, No Victory)
• Any means necessary (No Sacrifice, No Victory)
• Natural high (Threshold)
• The way of the warrior (Renegade)
• Between two worlds (No Sacrifice, No Victory)
• Riders of the storm (Crimson Thunder)
Rappel :
• Trailblazers (Crimson Thunder)
• Let the hammer fall (Legacy Of Kings)
• Hearts on fire (Crimson Thunder)
C’est tout de même avec joie que nous retrouvons les guerriers d’Hammerfall quatre ans après leur co-headlining avec Stratovarius, dans cette même salle.
Le premier groupe à monter scène est Bullet. Groupe créé en 2001 mais qui semble être resté dans les 80’s autant sur le fond que sur la forme. En effet, tout est réuni ici pour nous replonger dans la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM), avec des mullets, des perfectos sur des torses nus et autres Flying V. Le seul qui dénote un peu est le chanteur/hurleur Dag Hell Hofer et ses allures de Hurley de la série Lost. Un groupe sympathique, certes à prendre au second degré, mais parfait pour démarrer ce type de concert. Le rappel -d’ailleurs, c’est la première fois que je vois un rappel pour un groupe d’ouverture (NdSS : qui plus est quand il y a trois groupes)- aurait pu être dispensable, mais la foule semblait n’en avoir cure.
Le public commence à se presser aux avants postes, prêt à en découdre avec les mercenaires de Sabaton. Ayant laissé un très bon souvenir lors de leur passage en ouverture de Therion en 2007, certains fans semblent même ne s’être déplacés que pour eux. Et il y a de quoi ! En effet, le groupe ne peut que faire mouche avec leur heavy à consonances pop sur certains refrains, tant ces derniers sont entraînants et taillés pour la scène. En plus de cela, les musicos et leur chanteur, Joakim Broden, en tête, sont tout sourire et délivrent une telle énergie et une telle joie que l’on ne peut qu’adhérer à cette bonne humeur communicative. Sabaton nous a offert un beau best-of de leur discographie (cf. setlist), même si toujours aucun titre de Fist For Fight, leur premier album n’aura été joué. Peu importe, une nouvelle fois, Sabaton aura marqué des points en France. Bientôt une tournée en tête d’affiche ?....
Setlist Sabaton :
• Ghost division (The Art Of War)
• 40:1 (The Art Of War)
• Panzer battalion (Primo Victoria)
• Cliffs of Gallipoli (The Art Of War)
• Attero Dominatus (Attero Dominatus)
• The Price of a mile (The Art Of War)
• Primo Victoria (Primo Victoria)
• Metal machine / Metal crüe (Primo Victoria / Attero Dominatus)
Les derniers Suédois à fouler les planches du Transbordeur sont donc les guerriers d’Hammerfall. Même en tête d’affiche, la déco semble moins impressionnante que quatre auparavant avec le décor de enneigés de Chapter V. On pourra également regretter l’absence d’effets pyrotechniques, avec seulement des lasers à se mettre sous les dents ou plutôt devant les yeux. Dommage. Voilà pour la forme, en ce qui concerne le fond, rien d’exceptionnel à reprocher à Hammerfall ce soir. On notera toutefois un ventre mou (cf. setlist) juste avant le rappel. En effet, passez d’une ballade (Glory to the brave) à deux morceaux de « No Sacrifice, no Victory », puis deux morceaux moyens (Natural high et The way of the warrior) pour revenir à une autre ballade (Between two worlds) se révèlera assez peu entraînant pour le public. Heureusement que Riders of the storm rallumera la flamme. Les titres de leur dernier album en date sont toutefois assez efficaces en live (Punish & enslave, Hallowed be my name ou Any means necessary), mais, forcément, le contraste avec les hits plus anciens se ressent en fin de concert.
En ce qui concerne la prestation du groupe, mention spéciale à Joacim Cans qui, du début à la fin, aura assuré autant scéniquement que vocalement. D’ailleurs, sur ce dernier point -et c’est assez rare pour le mentionner- à aucun moment, on aura senti le chanteur en difficulté. Quelle maîtrise ! Oscar fidèle à lui-même tout en pose, tout comme Anders Johansson aussi taré que son frère (NdSS : clavieriste de Stratovarius). En ce qui concerne les nouveaux (ou ancien pour Fredrik), Pontus assurera techniquement tout comme Fredrik, mais niveau charisme, il faudra tout de même leur laisser un peu de temps. En effet, ce n’est pas évident de passer après les cadres qu’étaient Stefan (guitare) et Magnus (basse).
Un concert bien sympa, pas exceptionnel non plus, mais qui aura eu le mérite de proposer une affiche homogène, pas originale pour un sou mais diablement efficace.
Setlist Hammerfall :
• Punish & enslave (No Sacrifice, No Victory)
• Crimson thunder (Crimson Thunder)
• Legion (No Sacrifice, No Victory)
• Blood bound (Chapter V)
• Renegade (Renegade)
• Hallowed be my name (No Sacrifice, No Victory)
• The abyss (Steel Meets Steel)
• Last man standing (Steel Meets Steel)
• Heeding the call (Legacy Of Kings)
• Glory to the brave (Glory To The Brave)
• Something for the ages (No Sacrifice, No Victory)
• Any means necessary (No Sacrifice, No Victory)
• Natural high (Threshold)
• The way of the warrior (Renegade)
• Between two worlds (No Sacrifice, No Victory)
• Riders of the storm (Crimson Thunder)
Rappel :
• Trailblazers (Crimson Thunder)
• Let the hammer fall (Legacy Of Kings)
• Hearts on fire (Crimson Thunder)
Critique : Secret Sfred
Date : 29/3/2009
Date : 29/3/2009
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