Live Report
CRUCIFIED BARBARA / The Quireboys / Koritni - L'usine Istres - 9/5/2009
Il y a des jours où de simples idées deviennent des révélations. Je m’explique. Quelques semaines après la gifle reçue par le ‘Game of fools’ de Koritni, j’apprends que le groupe vient sur Istres nous abreuver de son excellent Hard Rock. Oui mais voilà j’apprends plus tard que nos Franco-Australiens ne sont là que pour ouvrir une affiche qui comprend The Quireboys et les délicieuses Suédoises de Cucified Barbara. Et grand bien m’a pris d’y aller.
L’usine ce soir accueille dans la grande salle aux trois quarts ouverte nos protagonistes. Koritni débarque donc avec dix minutes de retard pour un set de 40 minutes explosif. Sachant que c’était leur première date on peut dire aisément que nos cinq lascars s’en sont plus qu’admirablement bien sortis. La set list de ce soir pioche largement dans leur dernier excellent album et, si je ne me trompe pas, deux titres de Green Dollar Colour et deux autres de Lady Luck, la complète. Bref un show énergique avec un Lex Koritni bien en forme qui délivre la même prestation que sur album. Pour les autres pas, de soucis, guitares incendiaires, basse ronde et batterie carrée, le tout saupoudré de chœurs bien en place. Un début en trombe qui est passé bien trop vite. Par contre mention spéciale à Tornado Dreaming 1 et 2, qui sur scène arrache la gueule à en tomber les dents par terre.
Pour la suite je découvre The Quireboys, ce groupe Anglais vieux de 20 ans, qui après un retour timide, reprend petit à petit sa place dans notre monde. Ayant raté leur entrée en scène du fait d’une belle discussion avec Eddy de Koritni, je reviens dans la salle pour le troisième morceau, et là c’est la gifle ! Ce groupe pour ceux qui ne connaissent pas c’est de la balle en puissance !! Un rock hard vintage entre Tesla et Aerosmith, qui sur scène prend toute son ampleur. Je ne pourrais pas vous parler des titres car j’en connais aucun, mais entre rock chaud bouillant, mid tempo explosif, ballade sirupeuse, nos Anglais menés par un Spike en forme, m’auront régalé, ainsi que la belle tranche du public présente pour eux. Terminant sur un « 7 O Clock » dantesque, The Quireboys aura assurément marqué d’énormes points ce soir (en tout cas moi je vais me pencher sévèrement sur eux !).
Après une telle déferlante, les Suédoises vont devoir mettre les bouchées doubles. Là aussi les découvrant, je vois apparaitre quatre très jolies filles, bien rock’n’roll, qui nous balance un heavy rock moderne qui même si ne casse pas trois pattes à un canard envoie bien sur scène. La prestation des filles est vraiment bonne, énergique et carrée. Dommage que leur son ne soit vraiment pas à la hauteur durant les 4-5 premiers titres. Je vous avoue que j’ai décroché durant leur set, parfois bien plus attiré par leur physique que leur musique, seul un "Kill by death " de Motorhead m’aura mit dans la partie (malheureusement c’était à la fin !). Une prestation fort honorable, pour ce quatuor à voir tout de même.
Voilà ce qu’on appelle une soirée bien remplie, faite de découvertes plus ou moins grandioses, mais assurément sympathiques. Un grand merci à Koritni pour leur gentillesse et j’espère à bientôt.
L’usine ce soir accueille dans la grande salle aux trois quarts ouverte nos protagonistes. Koritni débarque donc avec dix minutes de retard pour un set de 40 minutes explosif. Sachant que c’était leur première date on peut dire aisément que nos cinq lascars s’en sont plus qu’admirablement bien sortis. La set list de ce soir pioche largement dans leur dernier excellent album et, si je ne me trompe pas, deux titres de Green Dollar Colour et deux autres de Lady Luck, la complète. Bref un show énergique avec un Lex Koritni bien en forme qui délivre la même prestation que sur album. Pour les autres pas, de soucis, guitares incendiaires, basse ronde et batterie carrée, le tout saupoudré de chœurs bien en place. Un début en trombe qui est passé bien trop vite. Par contre mention spéciale à Tornado Dreaming 1 et 2, qui sur scène arrache la gueule à en tomber les dents par terre.
Pour la suite je découvre The Quireboys, ce groupe Anglais vieux de 20 ans, qui après un retour timide, reprend petit à petit sa place dans notre monde. Ayant raté leur entrée en scène du fait d’une belle discussion avec Eddy de Koritni, je reviens dans la salle pour le troisième morceau, et là c’est la gifle ! Ce groupe pour ceux qui ne connaissent pas c’est de la balle en puissance !! Un rock hard vintage entre Tesla et Aerosmith, qui sur scène prend toute son ampleur. Je ne pourrais pas vous parler des titres car j’en connais aucun, mais entre rock chaud bouillant, mid tempo explosif, ballade sirupeuse, nos Anglais menés par un Spike en forme, m’auront régalé, ainsi que la belle tranche du public présente pour eux. Terminant sur un « 7 O Clock » dantesque, The Quireboys aura assurément marqué d’énormes points ce soir (en tout cas moi je vais me pencher sévèrement sur eux !).
Après une telle déferlante, les Suédoises vont devoir mettre les bouchées doubles. Là aussi les découvrant, je vois apparaitre quatre très jolies filles, bien rock’n’roll, qui nous balance un heavy rock moderne qui même si ne casse pas trois pattes à un canard envoie bien sur scène. La prestation des filles est vraiment bonne, énergique et carrée. Dommage que leur son ne soit vraiment pas à la hauteur durant les 4-5 premiers titres. Je vous avoue que j’ai décroché durant leur set, parfois bien plus attiré par leur physique que leur musique, seul un "Kill by death " de Motorhead m’aura mit dans la partie (malheureusement c’était à la fin !). Une prestation fort honorable, pour ce quatuor à voir tout de même.
Voilà ce qu’on appelle une soirée bien remplie, faite de découvertes plus ou moins grandioses, mais assurément sympathiques. Un grand merci à Koritni pour leur gentillesse et j’espère à bientôt.
Critique : Guillaume
Date : 9/5/2009
Date : 9/5/2009
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