Live Report
Hellfest 2011 - 17/6/2011 - Bienvenue en enfer part1
Bienvenue en enfer, Bienvenue au paradis, bref, bienvenue au HellFest !!!
Six ans se sont écoulés depuis que la petite graine s’est transformée en un énorme Baobab Géant, fière de ses racines et de son feuillage verdoyant !!
Fort de ces six années de travail acharnés, Le Hellfest s’est révélé être aux yeux du public français un événement à la hauteur des plus grands festivals d’été européens. Oui, car enfin nous pouvons le dire, nous possédons aujourd’hui un festival de Métal digne de ce nom.
Pour un total de 90 000 personnes, toutes catégories confondues, ces trois jours furent un accomplissement sans déplorer aucun gros souci majeur.
Je vais, à présent vous conter de mémoire ces 4 jours de périples.
Jeudi 16 juin :
L’arrivée sur le site se fit sans aucun problème, les taxis Douillard, toujours aussi sympathiques, se montrèrent, comme leur habitude, à la hauteur de l’événement. La seule ombre au tableau, fut ce temps imperturbablement en demi-teinte mais ne put néanmoins ternir mon excitation toujours aussi exaltée, vous croyez quoi ?!
Plantage de tente, « coursizeume» chez le supermarché du coin, il ne restait plus qu’à célébrer, autour d’un bon verre, l’aventure qui allait nous combler de bonheur.
Le premier soir fut, comme à son habitude, riche en émotion et en boissons à l’intérieur du Metal Corner. Entouré de Metalleux tous aussi allumés de ce feu sacré que l’on ne peut retrouver que dans les méandres de ces festivals. Bref, c’était bien, très bien…
Vendredi 17 juin :
10h20 début des hostilités avec les poitevins de KLONE, ambiance électrique teintée de TOOl mais en conservant une part très agressive, au niveau scénique, les Francais furent courageux d’haranguer la foule à peine réveillée de ses premières émotions et récoltèrent malgré cette heure, un très bon écho.
11h05, VALIENT THORR fait son apparition. Toujours frappé de ses accoutrements scéniques reconnaissables entre mille, barbes mal taillées, jeans en charpies. Les Américains nous auront pondus une grosse prestation des plus Rock’n’Roll mais sans tomber dans le cliché. Grâce au batteur, véritable machine à break démoniaque, le chanteur à barbe n’eut pas de mal à provoquer et fustiger la foule déjà acquise d’avance. Moment fort, quand le chanteur créa dans la foule une allée où il put s’asseoir et mimer un heabbanging, croisé avec des mouvements d’avirons… très efficaces !!
12h15, instant très attendu pour moi, ARCHITECTS et son DeathCore ultra efficace. Je me réjouis de voir dés les premières notes hachurées du combo, les petits sauts du chanteur très charismatique devant une foule ayant revêtu, pour la plupart leur plus bel apparat de pluie. Le son, pourtant pas très clair, ne gâcha en rien la bonne humeur des british et le public de répondre comme un seul homme aux appels du blondinet à la voix si criarde !!
13h30, KRUGER. Jetez-vous sur les skuds de ce groupe suisse quelque part entre sludge et Postcore. J’eus la chance de pouvoir rester tout au long du concert aux premières loges et ainsi profiter de toute la puissance délivrée par ce groupe extrêmement bon en ce début d’après midi. Le chanteur, très habité comme à son habitude, n’hésitât pas à se joindre à la foule pour certainement s’imprégner de la chaleur ambiante. Ce fut ma première claque scénique de ces trois jours. On eut même droit a la fin du concert à la vente de t-shirt et cd’s de la part du frontman himself, un bon moment d’humilité…
15h25, KRISIUM et son death metal brésilien hargneux et rageur, toujours aussi désireux de repousser les limites de la vitesse et de la brutalité. Les frères Colesne n’ont jamais été aussi impressionnants tant leur décontraction sur cette musique extrême est exaspérante !!
16h20, MAXIMUM THE HORMONE ; poussé par les ragots de certains photographes, je me précipitai donc dare-dare vers la main stage 2 pour découvrir ce groupe japonais totalement inconnu pour ma part. Et quelle ne fut pas ma surprise. Très populaire dans leur pays, ces quatre gaillards (dont une jeune fille à la batterie, à faire pâlir certain frappeur de fûts…) déboulèrent sur scène avec une énergie incroyable. Compliqué de les cantonais (je n’oserais même pas le jeu de mot vaseux…) à un seul et même style, tant leurs compositions iront flirter avec le punk, le métal, le hardcore, etc… Dans tous les cas, rien qu’à voir le jeu de scène disparate de chaque protagoniste, le moment fut grandiose et notoire !!
18h10, THE EXPLOITED, en chair et en en bières, nous assénèrent de leur punk, au véritable sens du terme, et remirent les pendules à l’heure devant un public très réceptif avec un Wattie toujours en forme.
20h10, MESHUGGAH, et un rêve de s’accomplir… la musique alambiquée des Suédois pu résonner devant un énorme parterre de fans tous aussi fous d’apprécier cette musique si « spéciale » mais ô combien parfaitement maîtrisée par ces Suédois. Dignes de leur réputation, les Suédois passèrent en revue des titres comme Rational Gaze, Future Breed Machine et quand les saccades de Bleed commencèrent à faire saigner les deux guitares 8 cordes, la foule répondit comme un seul homme.
21h15, et j’enchaînais avec mes favoris de BELPHEGOR, fan absolu de ce groupe ô combien méritant tant je trouve leur musique se démarquer de tout le bourbier Death/Black. Les Autrichiens purent mettre à contribution la foule pour présenter leur dernier méfait, Blood Magick Necromance, mixé par le fameux Peter Tagtgren. Sans oublier pour autant leur meilleur album, Bondage Goat Zombie. Véritable pionnier du black et de ses coutumes scéniques, Helmuth nous gratifia à la fin du show comme à son habitude, de son masque de Marquis de Sade pour conclure sur un Bondage Goat Zombie, véritable classique pour ce band. Très belle prestation remarquable.
22h10, et la nuit pointa le bout de son voile pour accueillir MORBID ANGEL et toute sa légende, représentée par un David Vincent plus en forme que jamais, peut-être trop même… mais la véritable distraction fut le nouveau batteur : Tim Yeung, véritable missile, batteur réputé comme un des plus rapide au monde. Les nouveaux morceaux, très expérimentaux n’eurent pas le succès escompté, seuls les bons vieux standards eurent un véritables succès, ce n’est d’ailleurs pas Phil Anselmo qui dira le contraire…
23h15, véritable première grosse affiche du festival, ROB ZOMBIE définitivement en chaire et en os, et c’est peu de le dire, nous gratifiera d’un show tout en effet de lumière avec scène et costumes entre le glauque et le burlesque. Bien entouré avec un John 5 et d’un Joey Jordisson méconnaissable, la musique de l’ancien chanteur de White Zombie ne fut que plus puissante jouée live, grosse ambiance de Fête au programme, avec jump d’une foule en délire total, très bon moment passé en la présence d’un tel maître de cérémonie !! à refaire !!
00h50, et premier gros dilemme de ce festival avec In Flames, et son show à ne plus présenter et MAYHEM et son univers sombre et unique. J’optais donc pour Mayehm en me laissant vendre son produit « show unique » baptisé « liberation by Evil ». Et quelle ne fut pas ma première mauvaise surprise en constatant que le jeu de HellHammer à la batterie sera exclusivement musical et non visuel car dissimulé complètement par un énorme autel, arborant cierge de cérémonie et crânes en tous genres. Après quelques pétards fumigènes à faire mourir de rire un fan de RAMSTEIN, Attila, arborant une tenue de rite, fit son apparition sur la musique noire et extrême de MAYHEM, jouant avec un micro et un crâne… et bien voilà ce sera tout, le jeu de scène se contentera de cela et toutes les personnes s’attendant à quelque chose de « spécial » connaissant l’histoire du groupe furent toutes déçues. Je restais pourtant jusqu'à la fin, espérant un soubresaut des Norvégiens, et bien, rien. Ma déception fut d’autant plus grande quand j’entendis au loin le feu d’artifice donné par les Suédois d’IN FLAMES. Comme l’impression de mettre taper la moche de la soirée, pendant que mes potes se régalaient avec la gogo du saloon….
A suivre…
Six ans se sont écoulés depuis que la petite graine s’est transformée en un énorme Baobab Géant, fière de ses racines et de son feuillage verdoyant !!
Fort de ces six années de travail acharnés, Le Hellfest s’est révélé être aux yeux du public français un événement à la hauteur des plus grands festivals d’été européens. Oui, car enfin nous pouvons le dire, nous possédons aujourd’hui un festival de Métal digne de ce nom.
Pour un total de 90 000 personnes, toutes catégories confondues, ces trois jours furent un accomplissement sans déplorer aucun gros souci majeur.
Je vais, à présent vous conter de mémoire ces 4 jours de périples.
Jeudi 16 juin :
L’arrivée sur le site se fit sans aucun problème, les taxis Douillard, toujours aussi sympathiques, se montrèrent, comme leur habitude, à la hauteur de l’événement. La seule ombre au tableau, fut ce temps imperturbablement en demi-teinte mais ne put néanmoins ternir mon excitation toujours aussi exaltée, vous croyez quoi ?!
Plantage de tente, « coursizeume» chez le supermarché du coin, il ne restait plus qu’à célébrer, autour d’un bon verre, l’aventure qui allait nous combler de bonheur.
Le premier soir fut, comme à son habitude, riche en émotion et en boissons à l’intérieur du Metal Corner. Entouré de Metalleux tous aussi allumés de ce feu sacré que l’on ne peut retrouver que dans les méandres de ces festivals. Bref, c’était bien, très bien…
Vendredi 17 juin :
10h20 début des hostilités avec les poitevins de KLONE, ambiance électrique teintée de TOOl mais en conservant une part très agressive, au niveau scénique, les Francais furent courageux d’haranguer la foule à peine réveillée de ses premières émotions et récoltèrent malgré cette heure, un très bon écho.
11h05, VALIENT THORR fait son apparition. Toujours frappé de ses accoutrements scéniques reconnaissables entre mille, barbes mal taillées, jeans en charpies. Les Américains nous auront pondus une grosse prestation des plus Rock’n’Roll mais sans tomber dans le cliché. Grâce au batteur, véritable machine à break démoniaque, le chanteur à barbe n’eut pas de mal à provoquer et fustiger la foule déjà acquise d’avance. Moment fort, quand le chanteur créa dans la foule une allée où il put s’asseoir et mimer un heabbanging, croisé avec des mouvements d’avirons… très efficaces !!
12h15, instant très attendu pour moi, ARCHITECTS et son DeathCore ultra efficace. Je me réjouis de voir dés les premières notes hachurées du combo, les petits sauts du chanteur très charismatique devant une foule ayant revêtu, pour la plupart leur plus bel apparat de pluie. Le son, pourtant pas très clair, ne gâcha en rien la bonne humeur des british et le public de répondre comme un seul homme aux appels du blondinet à la voix si criarde !!
13h30, KRUGER. Jetez-vous sur les skuds de ce groupe suisse quelque part entre sludge et Postcore. J’eus la chance de pouvoir rester tout au long du concert aux premières loges et ainsi profiter de toute la puissance délivrée par ce groupe extrêmement bon en ce début d’après midi. Le chanteur, très habité comme à son habitude, n’hésitât pas à se joindre à la foule pour certainement s’imprégner de la chaleur ambiante. Ce fut ma première claque scénique de ces trois jours. On eut même droit a la fin du concert à la vente de t-shirt et cd’s de la part du frontman himself, un bon moment d’humilité…
15h25, KRISIUM et son death metal brésilien hargneux et rageur, toujours aussi désireux de repousser les limites de la vitesse et de la brutalité. Les frères Colesne n’ont jamais été aussi impressionnants tant leur décontraction sur cette musique extrême est exaspérante !!
16h20, MAXIMUM THE HORMONE ; poussé par les ragots de certains photographes, je me précipitai donc dare-dare vers la main stage 2 pour découvrir ce groupe japonais totalement inconnu pour ma part. Et quelle ne fut pas ma surprise. Très populaire dans leur pays, ces quatre gaillards (dont une jeune fille à la batterie, à faire pâlir certain frappeur de fûts…) déboulèrent sur scène avec une énergie incroyable. Compliqué de les cantonais (je n’oserais même pas le jeu de mot vaseux…) à un seul et même style, tant leurs compositions iront flirter avec le punk, le métal, le hardcore, etc… Dans tous les cas, rien qu’à voir le jeu de scène disparate de chaque protagoniste, le moment fut grandiose et notoire !!
18h10, THE EXPLOITED, en chair et en en bières, nous assénèrent de leur punk, au véritable sens du terme, et remirent les pendules à l’heure devant un public très réceptif avec un Wattie toujours en forme.
20h10, MESHUGGAH, et un rêve de s’accomplir… la musique alambiquée des Suédois pu résonner devant un énorme parterre de fans tous aussi fous d’apprécier cette musique si « spéciale » mais ô combien parfaitement maîtrisée par ces Suédois. Dignes de leur réputation, les Suédois passèrent en revue des titres comme Rational Gaze, Future Breed Machine et quand les saccades de Bleed commencèrent à faire saigner les deux guitares 8 cordes, la foule répondit comme un seul homme.
21h15, et j’enchaînais avec mes favoris de BELPHEGOR, fan absolu de ce groupe ô combien méritant tant je trouve leur musique se démarquer de tout le bourbier Death/Black. Les Autrichiens purent mettre à contribution la foule pour présenter leur dernier méfait, Blood Magick Necromance, mixé par le fameux Peter Tagtgren. Sans oublier pour autant leur meilleur album, Bondage Goat Zombie. Véritable pionnier du black et de ses coutumes scéniques, Helmuth nous gratifia à la fin du show comme à son habitude, de son masque de Marquis de Sade pour conclure sur un Bondage Goat Zombie, véritable classique pour ce band. Très belle prestation remarquable.
22h10, et la nuit pointa le bout de son voile pour accueillir MORBID ANGEL et toute sa légende, représentée par un David Vincent plus en forme que jamais, peut-être trop même… mais la véritable distraction fut le nouveau batteur : Tim Yeung, véritable missile, batteur réputé comme un des plus rapide au monde. Les nouveaux morceaux, très expérimentaux n’eurent pas le succès escompté, seuls les bons vieux standards eurent un véritables succès, ce n’est d’ailleurs pas Phil Anselmo qui dira le contraire…
23h15, véritable première grosse affiche du festival, ROB ZOMBIE définitivement en chaire et en os, et c’est peu de le dire, nous gratifiera d’un show tout en effet de lumière avec scène et costumes entre le glauque et le burlesque. Bien entouré avec un John 5 et d’un Joey Jordisson méconnaissable, la musique de l’ancien chanteur de White Zombie ne fut que plus puissante jouée live, grosse ambiance de Fête au programme, avec jump d’une foule en délire total, très bon moment passé en la présence d’un tel maître de cérémonie !! à refaire !!
00h50, et premier gros dilemme de ce festival avec In Flames, et son show à ne plus présenter et MAYHEM et son univers sombre et unique. J’optais donc pour Mayehm en me laissant vendre son produit « show unique » baptisé « liberation by Evil ». Et quelle ne fut pas ma première mauvaise surprise en constatant que le jeu de HellHammer à la batterie sera exclusivement musical et non visuel car dissimulé complètement par un énorme autel, arborant cierge de cérémonie et crânes en tous genres. Après quelques pétards fumigènes à faire mourir de rire un fan de RAMSTEIN, Attila, arborant une tenue de rite, fit son apparition sur la musique noire et extrême de MAYHEM, jouant avec un micro et un crâne… et bien voilà ce sera tout, le jeu de scène se contentera de cela et toutes les personnes s’attendant à quelque chose de « spécial » connaissant l’histoire du groupe furent toutes déçues. Je restais pourtant jusqu'à la fin, espérant un soubresaut des Norvégiens, et bien, rien. Ma déception fut d’autant plus grande quand j’entendis au loin le feu d’artifice donné par les Suédois d’IN FLAMES. Comme l’impression de mettre taper la moche de la soirée, pendant que mes potes se régalaient avec la gogo du saloon….
A suivre…
Critique : Bierrr
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