Live Report
HellFest 2012 - 15-16-17 juin - PART TWO (15.06.12)
Un café, un croissant, et me voilà partie pour cette première journée de concerts avec un programme bien établie. Malheureusement et comme toute les années, l’entrée du site fut totalement engorgé et je ne pus assisté au concert des français de TREPALIUM avec leur Death Groovy Metal. Comble du désespoir, The Altar, la scène Death sur laquelle TREPALLIUM se produisit, de part sa proximité de l’entrée, nous pûmes écouter ce que nous n’avons pas pu voir et, notamment, la reprise de « I’m Broken » de PANTERA.
Qu’à cela ne tienne, sur The Temple, MERRIMACK autre combo français aux accents cette fois beaucoup plus Black investirent la scène pour un Black très professionnel, très propre et chiadé, belle découverte pour ma part.
L’avantage de cette double tente à la forme « Y », réside dans le fait qu’une poignée de pas suffit pour changer de plateau et d’ambiance, du folkore Black Meatlleux au effusion sanguine Death metaleuse en quelques secondes, et c’est justement un autre groupe français (décidément), BENIGHTED, qui suivi. Mené de main de maître par le front man maîtrisant le cri du cochon à la perfection (« Let the blood spill between my broken teeth »), BENIGHTED nous mis la première grosse claque tant sa technique et sa décontraction enjouée tendra à nous déstabiliser. Belle confirmation pour un groupe, à mon goût, trop méconnu.
Première pause pour contempler le nouveau site, et j’avoue avoir eu du mal à apprécier les nouvelles dimensions gargantuesques. En effet, dorénavant pour passer des mainstages a la scènes la plus éloignée, 5 bonnes minutes seront nécessaires pour les rejoindre. Facteur important si vous voulez avoir une bonne place pour le concert suivant ….
De retour au TEMPLE, les islandais de SOLSTAFIR nous gratifièrent de leur rock psyché agrémentés de quelques passages Black, savant mélange qui parvint assez vite à conquérir une foule presque déjà acquise à leur cause. Malgré un jeu scénique assez pauvre, la musique enivrante (« Fjara ») parvint à hypnotiser l’assemblée amassée devant la scène.
Après quelques bières, et un bref passage au VIP, nouvellement remodelé pour un espace plus grand et encore plus agréable, je me pressais pour assister au concert de mon idole chanteur, non seulement pour sa voix mais aussi pour son auto dérision légendaire, Michael Kiske et UNISONIC. Belle découverte de début d’année 2012, UNISONIC pourra réveiller en nous cet enfant oublié enfouie au fond de nous. Quelques accords de « March of Time » et c’est 15 ans de votre vie qui défile !!! Et puis même si Kiske ne ressemble plus (du tout) au beau Blond des années 80, sa voix si extraordinaire est toujours présente et même en live !!! ces frasques (surtout le pantalon de survet super classe) entachèrent quelques peu et néanmoins la prestation quasi parfaites des musiciens, (Kai Hansen quand même…). Un très bon moment à passer entre vieux potes.
En avant vers la scène The Valley pour redécouvrir les anglais d’ORANGE GOBLIN et leur Stoner hyper énergique. Les gobelins très en forme nous octroyèrent un super set tant au niveau du choix des titres de l’album « Time travelling Blues » à « A eulogy for the damned ». Mention spéciale à l’ingénieur du son qui parvint à poser un son lourd et ravageur qui mis parfaitement le groupe en valeur. Première véritable claque Rock’N’Roll pour cette première journée !!
Toute autre ambiance, TAAKE et son Black Metal Norvégiens parvint à nous faire changer de continent et nous plonger dans les contrées immaculées norvégiennes. A part un son quelques peu suspect, Hoest (chant), et sa bande arriva tant bien que mal à nous faire rentrer dans son univers si spécial et glacial. Très rock, voire Groovy par moment, ce savant mélange de style complément opposé fut une bonne transition pour allez se délecter devant LYNYRD SKYNYRD (prononcé « lineurd skineurd »…). Un pichet de bière en main, les potes en cercle, tout est réuni pour accueillir les ricains de Lynyrd et quel ne fut pas l’extase lors de sweet home Alabama et Free Birds, véritables titres unificateur !!! et puis quelle prestation, malgré leurs ages quelques peu avancées et leur milliers de concert, la flamme est toujours là et il aurait été vraiment dommage de rater ce moment, ô combien sacré !!
Quelques minutes pour récupérer, et direction The Temple pour ma première de SATYRICON. Et quel plaisir de découvrir Satyr toujours aussi en forme et apparemment ravi d’être sur cette scène. Avec un éclairages a contre jour, rajoutant ce coté sombre ténébreux, Frost (batterie) ouvrit le bal de façon très classieuse à coups de roulements très efficaces. Très bon moments de communion quant ils interprétèrent les bombes « The Wolfpack » et « Black Crow on a tombstone ». pur moment de d’headbanging à aller voir absolument.
Premier gros dilemme de ce festival, MEGADETH ou OBITUARY. Certains ne se poseront sans doute pas la question mais moi si, et quel déchirement. Ce qui fit pencher la balance fut les souvenirs de gamin que j’avais avec OBITUARY. Et pour cette raison, je décidai d’écouter mon instinct et ne regretta absolument pas. Chaud comme la braise, les frères Tardy investirent The Altar et je pus enfin me rendre compte de l’importance de ce groupe pour la scéne Death. Ce soir, le combo américain jouera sans son guitariste soliste ce qui donna la part belle à Tevor Peres et à sa rythmique légendaire. Riff de plomb, voix absolument inhumaine, OBITUARY, fut la confirmation de ce que l’on connaît aujourd’hui comme un groupe de légende, tant pis pour le rouquins bouclé …. NO REMORSE !!
LE moment est enfin arrivé, le danois charismatique à la voix si particulière entonna les premières notes de « The Candle » avec son intro à la Mr. Crowley. Fort malheureusement, et pourtant je suis Fan absolue de KING DIAMOND, ce dernier eut un peu de mal à accorder sa voix sur la musique joué par la troupe à Andy Laroque toujours au top, lui… au niveau visuel scénique, c’est merveilleux, devanture d’un château, escalier, balcon, etc… et tout ça monté en 1 heure, belle performance.
N’ayant rien à promouvoir, excepté son retour, le KING fouilla dans toute sa discographie et piocha dans les titres qui lui tenais le plus a cœur. J’aurais peut –être, la aussi, une critique à dire sur le choix des chansons, je m’explique. Pour l’album « The Graveyard », joué le titre « Up From a Grave» m’a un peu laissé sur ma faim. Très malheureusement, beaucoup (trop) de gens ne connaissant pas l’artiste avaient déjà quitter le site sans adhérer à l’univers si particuliers du KING.
Ce concert s’adressait surtout au véritables fans surtout au moment du rappel ou nous eûmes la chance d’entendre l’intro classique de « Black Horsemen », une grande messe. Bel effort, mais vraiment par moment, la voix sur-mixé frôlait trop le bleu d’auvergne… une petite et malheureuse déception
Il se fait tard, demain une autre aventure commence, c’est l’heure de cuver les boissons de la journée. On fera peut-être un tour au metal corner… mouais !!
A suivre
……
Qu’à cela ne tienne, sur The Temple, MERRIMACK autre combo français aux accents cette fois beaucoup plus Black investirent la scène pour un Black très professionnel, très propre et chiadé, belle découverte pour ma part.
L’avantage de cette double tente à la forme « Y », réside dans le fait qu’une poignée de pas suffit pour changer de plateau et d’ambiance, du folkore Black Meatlleux au effusion sanguine Death metaleuse en quelques secondes, et c’est justement un autre groupe français (décidément), BENIGHTED, qui suivi. Mené de main de maître par le front man maîtrisant le cri du cochon à la perfection (« Let the blood spill between my broken teeth »), BENIGHTED nous mis la première grosse claque tant sa technique et sa décontraction enjouée tendra à nous déstabiliser. Belle confirmation pour un groupe, à mon goût, trop méconnu.
Première pause pour contempler le nouveau site, et j’avoue avoir eu du mal à apprécier les nouvelles dimensions gargantuesques. En effet, dorénavant pour passer des mainstages a la scènes la plus éloignée, 5 bonnes minutes seront nécessaires pour les rejoindre. Facteur important si vous voulez avoir une bonne place pour le concert suivant ….
De retour au TEMPLE, les islandais de SOLSTAFIR nous gratifièrent de leur rock psyché agrémentés de quelques passages Black, savant mélange qui parvint assez vite à conquérir une foule presque déjà acquise à leur cause. Malgré un jeu scénique assez pauvre, la musique enivrante (« Fjara ») parvint à hypnotiser l’assemblée amassée devant la scène.
Après quelques bières, et un bref passage au VIP, nouvellement remodelé pour un espace plus grand et encore plus agréable, je me pressais pour assister au concert de mon idole chanteur, non seulement pour sa voix mais aussi pour son auto dérision légendaire, Michael Kiske et UNISONIC. Belle découverte de début d’année 2012, UNISONIC pourra réveiller en nous cet enfant oublié enfouie au fond de nous. Quelques accords de « March of Time » et c’est 15 ans de votre vie qui défile !!! Et puis même si Kiske ne ressemble plus (du tout) au beau Blond des années 80, sa voix si extraordinaire est toujours présente et même en live !!! ces frasques (surtout le pantalon de survet super classe) entachèrent quelques peu et néanmoins la prestation quasi parfaites des musiciens, (Kai Hansen quand même…). Un très bon moment à passer entre vieux potes.
En avant vers la scène The Valley pour redécouvrir les anglais d’ORANGE GOBLIN et leur Stoner hyper énergique. Les gobelins très en forme nous octroyèrent un super set tant au niveau du choix des titres de l’album « Time travelling Blues » à « A eulogy for the damned ». Mention spéciale à l’ingénieur du son qui parvint à poser un son lourd et ravageur qui mis parfaitement le groupe en valeur. Première véritable claque Rock’N’Roll pour cette première journée !!
Toute autre ambiance, TAAKE et son Black Metal Norvégiens parvint à nous faire changer de continent et nous plonger dans les contrées immaculées norvégiennes. A part un son quelques peu suspect, Hoest (chant), et sa bande arriva tant bien que mal à nous faire rentrer dans son univers si spécial et glacial. Très rock, voire Groovy par moment, ce savant mélange de style complément opposé fut une bonne transition pour allez se délecter devant LYNYRD SKYNYRD (prononcé « lineurd skineurd »…). Un pichet de bière en main, les potes en cercle, tout est réuni pour accueillir les ricains de Lynyrd et quel ne fut pas l’extase lors de sweet home Alabama et Free Birds, véritables titres unificateur !!! et puis quelle prestation, malgré leurs ages quelques peu avancées et leur milliers de concert, la flamme est toujours là et il aurait été vraiment dommage de rater ce moment, ô combien sacré !!
Quelques minutes pour récupérer, et direction The Temple pour ma première de SATYRICON. Et quel plaisir de découvrir Satyr toujours aussi en forme et apparemment ravi d’être sur cette scène. Avec un éclairages a contre jour, rajoutant ce coté sombre ténébreux, Frost (batterie) ouvrit le bal de façon très classieuse à coups de roulements très efficaces. Très bon moments de communion quant ils interprétèrent les bombes « The Wolfpack » et « Black Crow on a tombstone ». pur moment de d’headbanging à aller voir absolument.
Premier gros dilemme de ce festival, MEGADETH ou OBITUARY. Certains ne se poseront sans doute pas la question mais moi si, et quel déchirement. Ce qui fit pencher la balance fut les souvenirs de gamin que j’avais avec OBITUARY. Et pour cette raison, je décidai d’écouter mon instinct et ne regretta absolument pas. Chaud comme la braise, les frères Tardy investirent The Altar et je pus enfin me rendre compte de l’importance de ce groupe pour la scéne Death. Ce soir, le combo américain jouera sans son guitariste soliste ce qui donna la part belle à Tevor Peres et à sa rythmique légendaire. Riff de plomb, voix absolument inhumaine, OBITUARY, fut la confirmation de ce que l’on connaît aujourd’hui comme un groupe de légende, tant pis pour le rouquins bouclé …. NO REMORSE !!
LE moment est enfin arrivé, le danois charismatique à la voix si particulière entonna les premières notes de « The Candle » avec son intro à la Mr. Crowley. Fort malheureusement, et pourtant je suis Fan absolue de KING DIAMOND, ce dernier eut un peu de mal à accorder sa voix sur la musique joué par la troupe à Andy Laroque toujours au top, lui… au niveau visuel scénique, c’est merveilleux, devanture d’un château, escalier, balcon, etc… et tout ça monté en 1 heure, belle performance.
N’ayant rien à promouvoir, excepté son retour, le KING fouilla dans toute sa discographie et piocha dans les titres qui lui tenais le plus a cœur. J’aurais peut –être, la aussi, une critique à dire sur le choix des chansons, je m’explique. Pour l’album « The Graveyard », joué le titre « Up From a Grave» m’a un peu laissé sur ma faim. Très malheureusement, beaucoup (trop) de gens ne connaissant pas l’artiste avaient déjà quitter le site sans adhérer à l’univers si particuliers du KING.
Ce concert s’adressait surtout au véritables fans surtout au moment du rappel ou nous eûmes la chance d’entendre l’intro classique de « Black Horsemen », une grande messe. Bel effort, mais vraiment par moment, la voix sur-mixé frôlait trop le bleu d’auvergne… une petite et malheureuse déception
Il se fait tard, demain une autre aventure commence, c’est l’heure de cuver les boissons de la journée. On fera peut-être un tour au metal corner… mouais !!
A suivre
……
Critique : Bierrr
Date :
Date :
Vues : 2060 fois