Live Report

HellFest 2012 - 15-16-17 juin - PART FINAL - - 28/8/2012

 
Troisième et dernière étape de ce magnifique et terrible périple, et il est presque temps de faire le point. Mais d’abord place aux Frenchies d’ALCEST et de leur Black Atmosphérique. Très bon apéritif pour un public à l’apparence marqué par 2 jours de grabuges en tout genre. Dommage pour l’heure, car ALCEST aurait été mieux placé vers des horaires plus sombres.

Je réussis à tirer mes quelques potes vers BRUTAL TRUTH et leur Grindcore assourdissant, Kevin Sharp et son Chapeau vissé sur la tête, nous fit vite comprendre que le groupe était présent pour en découdre sérieusement, mais pour ceux qui ne connaissent pas bien ce combo, passé 3, 4 titres, on peut vite tomber dans le cliché malgré une aisance scénique irréprochable.

Gros apéro en perspective pour apprécier ces derniers instants si jouissif de ce festival 100% réussi ce qui permis de contempler d’un peu plus loin BLS et son set en tous points identique à celui de 2011. Identique jusqu'à l’intervention de Zakk Wilde et de son solo inutile et surabondant. On passera.

Bel enchaînement avec Walls of Jericho et Hatebreed véritable fer de lance de la scène Métal Hardcore. L’on appréciera des titres comme « the american dream » et « destroy everything ». Très bon esprit dans l’ensemble, pour un public des plus hargneux !!

Alors la maintenant, ça ne rigole plus avec les statues de cire de DYING FETUS et leur Thrash très, mais très technique avec un grand T ! le son étant très bon, nous pûmes nous délecter de l’avalanche de notes tout droit venu de la scène, malheureusement des musiciens trop statiques et surtout absolument pas communicatifs vous gâche vite le plaisir d’un si bon moment musical.

Arrive le moment tant attendu du grand retour de IHSAHN, anciennement fondateur d’EMPEROR, et c’est alors qu’une déferlante de sons, notes, solis, nappes de clavier, le tout noyé dans un méandre de musiques à la limite de l’écoutable, totalement desservi par un son très moyen, voir mauvais, (peut-être du à notre emplacement, je ne le nie pas, mais tout de même…). Vrai il est que gérer 3 guitares s’avère être un exercice très périlleux. Bref une déception vu la qualité des albums studios. A revoir… et cela tombe très bien vu que le groupe lequel je ne voulais rater sans aucun prétexte est en train de se préparer dans the VALLEY.

THE OBSESSED, et avec sa formation originale, s’il vous plait et quel bonheur quand WINO et ses acolytes débutèrent le concert par « Streetside » et son stoner à tout déchirer !! Ce moment restera à jamais pour moi le meilleur de cette cuvée 2012. ambiance intimiste, voir décontractée, un WINO très en forme et à l’aise avec sa 6 cordes, un bassiste francophone et franchouillard et un batteur à la limite de l’apoplexie très "visuel"… bref un pur moment de Rock’n’Roll !! surtout avec le final tonitruesque « Iron horse/Born to loose » de Motörhead.

Il fallait bien quelques bières pour ce remettre de ses émotions et surtout de la bonne zique, et comme peut-être l’avez vous vu dans mes lignes des précédentes années, mais avec les collègues du HellFest nous avons instauré une coutume qui consiste à tous se réunirent (et une dizaine de collègues en festoche, c’est dur de se réunir….) et se filmer sur un morceau qui nous rassemble afin de poser tout ça sur un bon p’tit DVD fait maison (THX FRED). L’année dernière se fut sur "Painkiller" des grands JUDAS et cette année ce sera sur un "Sweet Child o’mine" des familles, joué par le groupe de SLASH. Et quel bonheur ! rien a voir avec la prestation mièvre de Guns la veille, Slash délivra un concert de vrai Rock’n’Roll sans fioriture et semblant de pose. Avec toujours ce chanteur, Myles Kennedy toujours aussi en voix.

Tout ça avant d’accueillir le Prince des ténèbres et son « nouveau » show 2012…. ?????
Et bien je vais tout simplement prendre ma chronique de l’année dernière et faire un copier coller, non peut-être pas jusque là, mais je ne vous cache pas mon envie d’entendre du BLACK SABBATH et après les sempiternels Bark at the Moon et autre Suicide Solution, SLASH, GEEZER et GUS G entonnèrent comme un seul homme le tant attendu RAT SALAD qui marqua le début des « reprises » de BS et malgré une pluie battante, le public répondit présent. C’est sur le bluesy N.I.B que Zakky fit son apparition et ce jusqu’à la dernière note de Paranoid et malgré un gigs écourté de presque 1 heure a cause de l’état de voix d’OZZY, ce dernier nous fit partager un bon moment mais nous resterons malheureusement sur notre faim à cause d’un show trop similaire à celui de l’édition 2011.

Mesdames, Messieurs, que pourrait-on vouloir de plus pour finir une cuvée 2012, fraîche en surprises et nouveautés, que de terminer par un des groupes devenu très récemment une des références dans le Thrash core du nom de Lamb of God, et toujours malgré une pluie ne démordant toujours pas, les agneaux de dieu nous concédèrent la encore d’un des meilleurs concert de cette année. Avec un Randy Blythe, toujours sous le coup d’une condamnation, et sûrement heureux d’être en liberté déclara que « le Hellfest tue et la France déchire tout !! » ça sent le gros concert. Et que dire de l’enchaînement, Laid to Rest /Redneck. Encore une fois LOG réussi à nous prouver qu’il a sa place aux cotés des plus grands.

Merci à Ben Barbaud et à toutes ses équipes, bénévoles, agents de sécurité et j’en passe pour nous avoir créer enfin l’événement à la hauteur de notre passion de la musique aussi extrême soit elle, qui nous anime autant et à l’année prochaine

FIN
 
Critique : Bierrr
Date : 28/8/2012
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